De l’ecstasy contre le cancer
Une équipe de l’University of Birmingham a découvert qu’une forme modifiée d’ecstasy était particulièrement efficace pour vaincre le cancer.
Ce procédé serait 100 fois plus efficace pour détruire les cellules cancéreuses, rapporte le journal Investigational News Drug.
Déjà, il y a six ans, les chercheurs avaient constaté que les psychotropes pouvaient freiner la croissance des cellules, mais à ce moment, la dose d’ecstasy nécessaire était beaucoup trop forte pour obtenir de tels résultats et pouvait être mortelle.
Mais les nouvelles recherches ont permis de trouver une forme modifiée, dont une plus faible dose est encore plus efficace contre la maladie.
Les premiers résultats démontrent un potentiel contre la leucémie, les lymphomes et les myélomes.
« Nous ne voulons pas donner de faux espoirs aux gens, mais les résultats de notre recherche offrent un potentiel pour améliorer les traitements dans les années qui viennent », indique le professeur John Gordon.
Selon une étude effectuée auprès de 59 000 Afro-américaines, menée depuis 1995, les risques de cancer sont particulièrement élevés chez ces femmes lorsqu’elles n’allaitent pas.
Précisément, comme l’explique La Presse, cette population de femmes est 50 % plus exposée à un cancer du sein (celui dit « de récepteurs hormonaux négatifs aux oestrogènes et à la progestérone ») si elle a 2 enfants ou plus et qu’elle n’allaite pas.
Sur toute la cohorte, 318 femmes ont développé ce type de cancer du sein, alors qu’une tumeur cancéreuse avec ces mêmes récepteurs et hormones a été diagnostiquée chez 457 d’entre elles.
Une augmentation de 50 % de prévalence a été remarquée chez les femmes qui avaient accouché de 2 bébés ou plus, sauf pour celles qui avaient choisi l’allaitement.
Un bébé qui naît avec une anomalie ou dont la mère a déjà eu un enfant mort à la naissance est exposé à un plus grand risque de cancer du cerveau. Des chercheurs viennent de présenter cette découverte dans Pediatrics.
Ce constat semble alarmant, mais les chercheurs soulignent que le risque demeure faible et que le type de cancer est rare. Il s’agit ici d’une tumeur au système nerveux central.
Malgré tout, si dans quelques cas il s’agit d’un syndrome génétique, on en sait encore très peu quant au développement d’un tel cancer chez de nombreux enfants.
Ainsi, chez les enfants atteints d’une tumeur au système nerveux central, 1,2 % d’entre eux présentaient une anomalie de naissance, contre 0,6 % pour les enfants non atteints de ce cancer.
Les risques d’autres types de cancer du cerveau ont aussi été mis en corrélation. D’autre part, si la perte d’un bébé durant la grossesse est liée à des anomalies génétiques, cela pourrait expliquer de plus hauts risques de cancer.
La musique contre le cancer
Dans le cadre d’une étude dirigée par la Drexel University (Philadelphie), on a remarqué l’effet considérable de la musique sur l’état de jeunes patients cancéreux. En faisant l’étude de 30 recherches précédentes, on a relevé des améliorations quant à la douleur, notamment.
On a aussi remarqué une amélioration des signes vitaux comme la pression sanguine et l’humeur. En effet, les enfants de l’étude – tout comme les adultes, d’ailleurs – ont vécu moins d’anxiété s’ils écoutaient de la musique dans le cadre d’un traitement, selon Medical News Today.
Mentionnons que dans certains cas, les patients étaient invités à jouer du piano, à chanter, ou encore à créer des mélodies à l’aide d’un thérapeute.
C’est donc avec raison que l’on envisage d’intégrer la musique non seulement dans les traitements habituels contre le cancer, mais aussi contre des maladies chroniques et d’autres maladies dégénératives qui affectent les émotions.
Il n’y a encore aucune évidence quant au type de musique, mais il semble que ce soit plus efficace si les airs choisis correspondent aux goûts du patient, entre autres.
Le célèbre impresario et mari de Céline Dion, René Angélil, donnera son nom à la première chaire de recherche québécoise en oncologie ORL, rapporte le Journal de Montréal.
Nouvel espoir contre la leucémie
Une nouvelle percée médicale sème de grands espoirs dans la lutte contre la leucémie. Selon le New England Journal of Medicine, pour la toute première fois, la thérapie génétique semble efficace pour lutter contre la maladie.
L’exercice régulier comme la marche, la natation ou le cyclisme est non seulement bon pour garder la forme, mais les patients atteints d’un cancer qui demeurent actifs voient leur chance de survie grandement améliorée.