Étiquette : cancer
Des spécialistes se sont réunis cette semaine à Strasbourg dans le cadre des 32es Journées de la Société française de Sénologie et de Pathologie mammaire (SFSPM).
Selon eux, 0,1 % des femmes sont touchées par le cancer du sein durant une grossesse. Plusieurs raisons pourraient être en cause.
Par exemple, le nombre de grossesses tardives est continuellement en hausse. Même si l’âge de conception du premier enfant a baissé, il demeure que les femmes peuvent être enceintes de plus en plus tard.
Ainsi, cela pourrait être une piste, car nous savons déjà qu’une femme est plus à risque de cancer du sein lorsqu’elle avance en âge.
Bien que pour l’instant, les spécialistes en soient à discuter d’une corrélation, ils proposent certaines solutions. Par exemple, ils suggèrent qu’un centre de référence soit créé pour appuyer les médecins et les futures mamans.
Le lymphome de Hodgkins requiert des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie qui peuvent souvent rendre les patients stériles. Les garçons atteints pourraient toutefois voir leur situation s’améliorer.
Les résultats de chercheurs, présentés sur Telegraph.co.uk, annoncent en effet de bonnes nouvelles pour ces enfants.
Les scientifiques ont réussi à recueillir des cellules souches de sperme chez des garçons âgés de six et huit ans, puis les ont fait multiplier en laboratoire. Pour l’instant, ces cellules ne peuvent pas féconder un ovule.
Malgré tout, elles pourront constituer une réserve qui pourra ensuite repeupler les testicules de garçons devenus stériles des suites d’un traitement contre le cancer.
Une fois réintégrées, elles pourront ainsi produire une quantité de sperme nécessaire à la fertilité.
Le Dr Hooman Sadri-Ardekani, de l’Université d’Amsterdam, a présenté les avancées de ses recherches à l’American Society for Reproductive Medicine (ASRM) de Denver.
Son équipe a par ailleurs établi à 80 jours le temps nécessaire à la multiplication, laquelle doit être de 1 300 pour mener un jour à une nouvelle fertilité.
Une récente étude scientifique vient de faire un lien important entre le cancer du sein d’une femme et les risques de maladie de sa famille.
On peut lire dans le Bristish Journal of Cancer le constat d’une recherche portant sur les femmes âgées de moins de 35 ans.
Ce type de cancer demeure rare pour ce groupe d’âge, car 1 femme sur 40 sera diagnostiquée seulement. Malgré tout, la famille entière de la jeune femme atteinte pourrait en être touchée.
Ainsi, ses frères et son père auraient cinq fois plus de risque d’être atteints d’un cancer de la prostate. Ses soeurs, quant à elles, verraient leur probabilité de cancer du sein augmentée de quatre fois et seraient deux fois plus exposées à développer un cancer des ovaires.
Les recherches devront donc se poursuivre sur cette voie. En attendant de nouvelles percées, les chercheurs conseillent aux jeunes femmes concernées et à leurs proches de faire preuve d’une grande vigilance.
Le sujet avait déjà été abordé dans le cadre de précédentes études, mais c’est maintenant confirmé. Selon France-Soir, allaiter après avoir eu un cancer du sein ne comporte aucun danger.
Le docteur Azim, qui a dirigé cette recherche, a par ailleurs démontré que l’allaitement ne pourrait pas non plus provoquer une rechute de la maladie.
Il a présenté les résultats de son travail au 35e Congrès de cancérologie, en Italie. Pour obtenir ceux-ci, il a suivi pendant 4 ans 20 jeunes mères qui avaient accouché après avoir contracté un cancer du sein.
La moitié a allaité par choix et l’autre ne l’a pas fait, sur avis médical. Dans chacun des groupes de 10 femmes, il y a eu 1 cas de rechute.
Finalement, le docteur Azim a constaté que trop de médecins recommandent encore à des femmes de ne pas allaiter après avoir eu un cancer du sein, et ce, sans qu’il y ait eu suffisamment d’études sur le sujet.
D’après lui, seules la faible production de lait, qui est liée à certaines radiothérapies, et la difficulté pour un poupon de téter un mamelon cicatrisé constitueraient les raisons encore valables de renoncer à l’allaitement.