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Un traitement contre le cancer est retiré

La Food and Drug Administration aux États-Unis a annoncé que le laboratoire Pfizer retirait le Mylotarg, un médicament utilisé pour traiter le cancer de la moelle osseuse.
 
C’est le laboratoire Wyeth, acheté par Pfizer en 2009, qui avait conçu le Mylotarg. Ce traitement avait été approuvé en 2000 et représentait un grand espoir dans la lutte contre le cancer de la moelle osseuse, aussi appelé leucémie myéloïde aiguë.
 
Toutefois, depuis sa mise en marché, de nouvelles études ont été effectuées et les résultats se sont révélés plutôt inquiétants. En complément d’une autre chimiothérapie, il peut s’avérer dangereux.
 
On a constaté qu’il y avait plus de décès chez les personnes recevant les deux doses du médicament toutes les deux semaines que chez celles qui n’étaient pas traitées avec le Mylotarg.
 
Au départ, ce médicament avait été approuvé pour les patients âgés de plus de 60 ans qui ne pouvaient recevoir d’autres traitements classiques de chimiothérapie.
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Le café protègerait des cancers de la bouche

Des chercheurs de l’Université de l’Utah à Salt Lake City affirment que boire quatre tasses de café par jour réduirait de 39 % les risques de développer un cancer de la bouche et du pharynx.
 
Par contre, on rappelle également que les gens doivent consommer le café avec modération, car la caféine peut augmenter la fréquence cardiaque et la pression artérielle.
 
Selon la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention de l’Association américaine de recherche contre le cancer, les scientifiques ont analysé neuf études comparant les habitudes de consommation de café de 5 000 personnes ayant le cancer et de 9 000 autres en bonne santé.
 
Après avoir tenu compte de facteurs de risques comme le tabagisme, l’alimentation et la consommation d’alcool, on conclut que les personnes qui boivent quatre tasses de café par jours ont 39 % moins de chances d’avoir un cancer de la bouche.
Ce type de cancer peut toucher les lèvres, la langue, les gencives, etc. Le tabagisme et l’alcool sont les principaux facteurs, mais une mauvaise alimentation et les rayons ultraviolets du soleil ont aussi une incidence sur la maladie.
 
Parmi les premiers symptômes constatés, on note des ulcères qui ne guérissent pas, des saignements fréquents, une difficulté à avaler ou à mâcher et de la douleur.
 
Malheureusement, les cancers de la bouche sont souvent difficiles à traiter et les chirurgies peuvent parfois laisser la personne défigurée.
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Cancer : les patients ont recours aux médecines complémentaires

Une étude française présentée dans le cadre de l’Eurocancer 2010 dévoile qu’une personne sur six a recours aux médecines complémentaires lorsqu’elle a une tumeur solide ou une hémopathie.
 
Ces médecines complémentaires sont souvent l’homéopathie, l’acupuncture, l’auriculothérapie ou les compléments nutritionnels. La méthode la plus populaire est toutefois l’homéopathie, choisie dans 33 % des cas.
 
L’étude a été faite dans 18 centres en France avec 850 participants.
 
La grande majorité des personnes ont recours aux médecines complémentaires afin d’atténuer les effets secondaires indésirables de la chimiothérapie. 46 % des gens n’ont toutefois jamais évoqué ce type de médecines avec leur médecin. 80 % des participants ont trouvé toutes les informations qu’ils cherchaient grâce à différents sites internet.
 
Pourtant, il est toujours préférable de discuter des possibilités avec le médecin chargé de votre dossier. Il sera en mesure de vous suggérer les traitements qui sont les mieux adaptés à votre cas, car rappelez-vous que dans les cas de cancer, chaque personne est différente.
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La vitamine B6 et la méthionine réduiraient le risque de cancer du poumon

Il semblerait que les risques de développer un cancer du poumon soient beaucoup moins grands si les personnes ont un taux suffisant de vitamine B6 et de méthionine dans le sang. C’est ce que révèlent des travaux du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
 
Le journal JAMA rapporte que la vitamine B6 et la méthionine réduiraient de plus de 50 % les risques de développer un cancer du poumon, autant chez les fumeurs que les non-fumeurs.
 
Pour cette recherche, on a comparé les données de 900 patients atteints de cancer à celles de 1 770 personnes en bonne santé. Les malades avaient un taux de vitamine B6 et de méthionine considérablement plus faible que les autres.
 
De plus, on ajoute qu’une grande consommation de vitamine B9 réduit aussi les risques de développer la maladie.
 
La vitamine B6 se retrouve surtout dans les poissons, les viandes, les pommes de terre et les grains entiers. On retrouve de la méthionine dans les noix, les céréales, les poissons et certaines viandes, alors que la vitamine B9 abonde dans les fruits et les légumes.
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Les médicaments contre l’hypertension augmentent les risques de cancer

Deux millions de personnes dans le monde prennent différents médicaments pour contrôler leur haute pression. Des chercheurs américains affirment que ces médicaments augmentent légèrement les risques de cancer.
 
En fait, selon ce que rapporte The Lancet Oncology, l’équipe du centre médical University Hospitals Case de Cleveland dit que les risques de cancer sont augmentés de 1 %. C’est ce que les chercheurs concluent après avoir analysé cinq études totalisant 60 000 patients.
 
La relation entre les médicaments et le cancer n’est pas claire et d’autres études sont maintenant nécessaires, mais on émet la possibilité que ce soit en raison du développement de vaisseaux sanguins dans les tumeurs qui serait favorisé avec les médicaments.
 
Toutefois, on insiste sur le fait que les personnes qui prennent ces pilules ne doivent en aucun cas cesser leur médication sans l’avis de leur médecin.
 
Les travaux n’ont pas démontré de différence notable quant au taux de décès, mais les recherches n’ont pas été assez longues pour avoir des résultats vraiment concluants.
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Une bactérie à l’origine du cancer du côlon

La bactérie intestinale Escherichia coli, communément appelée E. coli, favoriserait le développement du cancer du côlon, selon une étude des chercheurs de l’INRA rapportée par Top Santé.
 
Habituellement, la bactérie colonise pacifiquement le tube digestif de l’humain. Selon l’étude, certaines souches seraient toutefois capables de produire une substance néfaste pour l’ADN des cellules épithéliales du côlon. Cela entraînerait une modification du nombre et de la structure des chromosomes des cellules intestinales, provoquant ainsi une transformation maligne des cellules.
 
« Les phénomènes d’instabilité chromosomique et de mutations géniques sont des causes de la transformation maligne des cellules et sont fondamentaux dans la genèse des cancers », affirment les auteurs des travaux.
 
La présence de certaines souches de la bactérie serait donc un facteur de prédisposition pour le développement du cancer.
 
L’étude a été faite conjointement avec l’école vétérinaire et le centre hospitalier de Toulouse, en France.
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La fatigue est le principal désagrément de la chimiothérapie

Une enquête révélée par Top Santé révèle que la fatigue est le principal effet indésirable lors des traitements pour un cancer.
 
En fait, 80 % des patients traités en chimiothérapie disent souffrir régulièrement de fatigue. Les trois quarts affirment souffrir de fatigue intense ou très intense.
 
Selon le sondage, quatre patients sur 10 (37 %) disent que la fatigue est l’effet le plus indésirable de la chimiothérapie. Pour 18 % des patients, c’est la perte des cheveux qui est le plus désagréable, alors que les nausées et les vomissements déplaisent majoritairement à 9 % des malades. Finalement, la douleur est le principal désagrément des traitements pour 6 % des gens.
 
Pour 87 % des médecins et 94 % des infirmières, traiter la fatigue des malades est une priorité.
 
« De tous les traitements anticancéreux, la chimiothérapie est le plus pourvoyeur d’anémie, avec parfois pour conséquence une sensation de fatigue. Les chimiothérapies utilisées le plus fréquemment pour traiter des cancers du sein ou du poumon, par exemple, sont à base de sels de platine, de taxanes et d’anthracyclines, des composants connus pour entraîner des anémies », explique l’hématologue de la clinique Sainte-Anne de Strasbourg, le Dr Frédéric Maloisel.
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Le poids d’une tumeur cancéreuse de la prostate est proportionnel au poids du patient

Lors de la rencontre annuelle de l’American Urology Association, le Dr Nilesh Patil, urologue de l’Hôpital Henry Ford à Détroit, a révélé les résultats de sa nouvelle étude.
 
Il affirme que la taille d’une tumeur cancéreuse de la prostate est directement proportionnelle au poids du patient. C’est ce que dévoilent ses résultats, obtenus après six ans de recherches sur les tumeurs de 3 327 personnes.
 
De plus, on constate que plus la tumeur est grosse, plus le cancer est agressif. « Lorsque l’indice de masse corporelle (IMC) augmente, le volume de la tumeur s’accroît proportionnellement. À partir de nos résultats, nous pensons que le fait d’avoir une tumeur plus volumineuse pourrait aussi contribuer à une agressivité accrue du cancer chez les hommes ayant un IMC plus élevé », explique le Dr Patil.
 
L’âge moyen des patients qui ont collaboré à la recherche était de 60 ans. Ils ont été divisés en différentes catégories selon leur IMC : poids normal ou trop maigre (IMC de 24 ou moins), en surpoids (25 à 29,9), obèse (30 à 34,9) et très obèse (IMC de 40 et plus).
 
Les chercheurs ont observé que le poids de la tumeur était très lié au poids de la personne malade.
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Un test sanguin pour dépister les risques de cancer

Dès l’an prochain en Grande-Bretagne, il pourrait y avoir une possibilité d’effectuer un simple test sanguin pour savoir si un cancer est en développement dans votre corps, et ce, jusqu’à cinq ou six ans avant même l’apparition de la tumeur.
 
C’est un spécialiste du cancer de l’Université de Nottingham qui a créé ce test. Ce sera une alerte précoce pour les cancers du poumon et du sein surtout, puisque c’est avec ces deux cancers que les meilleurs résultats sont obtenus jusqu’à présent.
 
Selon le Daily Mail, ce simple test pourrait maintenant sauver des milliers de vies et éviter les douleurs et la détresse vécues durant cette maladie qui peut se prolonger.
 
Souvent, les personnes n’ont aucun symptôme et lorsqu’elles commencent à en avoir, le cancer a déjà progressé. En Europe occidentale, le Royaume-Uni est le pays avec le plus mauvais pronostic.
 
Le test sanguin permet de regrouper les signes annonciateurs qu’un cancer se prépare grâce aux signaux du système immunitaire. Les médecins ont besoin de deux cuillérées à thé de sang pour le savoir.
 
Si la personne reçoit des résultats positifs, elle sera donc suivie de près par son médecin et dès l’apparition de la tumeur, celle-ci pourra être enrayée. Nous le savons, les cancers se traitent beaucoup plus facilement lorsqu’ils sont traités à des stades précoces.
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Vers des traitements plus personnalisés contre le cancer

Des chercheurs du Département de biochimie de l’Université McGill à Montréal ont fait une nouvelle avancée vers des traitements personnalisés contre le cancer.
 
Ils ont découvert qu’une partie d’une protéine gère l’expression des gènes, ce qui pourrait donc maîtriser les gènes actifs dans les cellules cancéreuses.
 
Les cellules humaines produisent les bonnes protéines au bon moment et en bonne quantité avec l’aide de l’ARNi (acide ribonucléique interférence). De petits morceaux d’ARNi bloquent la production des protéines en interférant dans leur code génétique.
 
Par contre, les chercheurs savent maintenant que ce ne sont pas tous les ARNi qui peuvent provoquer ce phénomène. C’est là-dessus qu’ils travaillent maintenant. Ils souhaitent pouvoir modifier les ARNi pour les rendre plus efficaces.
 
Éventuellement, on espère même pouvoir en faire des médicaments pour traiter le cancer. Malheureusement, il faudra encore plusieurs années avant de parvenir à offrir une thérapie de ce genre aux personnes atteintes, car de nombreuses recherches sont encore nécessaires.