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Le cancer de la thyroïde n’aurait pas besoin de traitement immédiat

Depuis des années, on nous dit que lors d’un diagnostic de cancer, il vaut mieux commencer les traitements le plus rapidement possible. Une nouvelle étude provoque toutefois une onde de choc en ce moment.
 
Cette étude, publiée dans les Archives of Otolaryngology – Head & Neck Surgery, affirme que dans de nombreux cas de cancer de la thyroïde, les traitements peuvent être retardés. En fait, on ne note pas de grandes différences dans le taux de survie si la personne a eu un traitement rapide ou non.
 
Selon les données du US National Cancer Institute, 35 663 cas ont été étudiés et 440 de ces personnes ont eu besoin d’un traitement immédiat. 161 de ces dernières sont décédées après une période de survie moyenne de 7,6 ans. Chez celles n’ayant pas été traitées rapidement, on note 6 décès pour une période de survie de six ans.
 
Le cancer de la thyroïde est rarement mortel. On mentionne que le taux de survie de 20 ans est de 97 % chez les personnes qui sont traitées tardivement, alors qu’il est de 99 % pour celles ayant reçu les traitements immédiatement.
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Plus de femmes meurent du cancer du poumon

Le cancer du poumon atteint de plus en plus les femmes. Les risques de décès ont été multipliés par quatre pour les femmes de 35 à 44 ans entre 1984 et 1999. Pourtant, chez les hommes, le risque de décès pour ce cancer a été réduit de moitié pour le même groupe d’âge.
 
« Ces variations résultent respectivement de la diminution du nombre moyen de cigarettes fumées chez les hommes de 15 à 44 ans au cours des 10 dernières années et de son augmentation chez les femmes », mentionnent les auteurs de l’étude publiée dans le Bulletin épidémiologique.
 
En 1980, les hommes consommaient en moyenne neuf cigarettes par jour et les femmes en fumaient 3,5 en 1991. Ce sont les sommets enregistrés.
 
Le taux de mortalité a atteint son plus haut niveau chez les hommes en 1993, mais il a considérablement reculé depuis, alors que chez les femmes, il ne cesse de croître.
 
Bien qu’il existe d’autres facteurs, le cancer du poumon est principalement lié au tabagisme.
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L’ajout d’épices rend les hamburgers plus nutritifs

Bien que les chercheurs mentionnent qu’il faut toujours se méfier de la viande rouge, car elle libère des substances cancérigènes lors de la cuisson, une équipe de l’Université de la Californie démontre toutefois qu’il est possible de diminuer les risques avec de simples épices.
 
Selon l’étude rapportée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, les chercheurs ont testé deux types de galettes de bœuf haché, une nature et l’autre assaisonnée d’un mélange inspiré d’une recette de l’est de l’Inde.
 
Ce mélange d’épices contenait :
Clou de girofle moulu, 4,34 %, 0,5 gr;
Cannelle moulue, 4,34 %, 0,5 gr;
Origan méditerranéen moulu, 26,17 %, 3,0 gr;
Romarin moulu 4,34 %, 0,5 gr;
Gingembre moulu, 10,86 %, 1,2 gr;
Paprika moulu, 30,44 %, 3,4 gr;
Ail en poudre, 12,99 %, 1,5 gr;
Poivre noir moulu, 6,51 % 0,7 gr.
 
Les chercheurs ont constaté que la boulette assaisonnée contenait 71 % moins de malondialdéhyde (MDA), une substance nocive cancérigène. De plus, elle était beaucoup moins présente dans le sang et l’urine des participants à l’étude.
 
Mais attention, pour que ces épices soient réellement bénéfiques, il faut s’assurer de la provenance et du transport des produits vendus, ce qui n’est pas toujours évident.
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Le yoga bénéfique aux survivants du cancer

La pratique du yoga permettrait aux survivants du cancer d’améliorer non seulement la qualité de leur sommeil, mais aussi leur qualité de vie en général.
 
80 % des personnes atteintes de cancer se plaignent de moins bien dormir et 65 % d’entre elles affirment que leurs problèmes persistent même après que leur traitement ait pris fin.
 
410 personnes, surtout des survivantes au cancer du sein, ont participé à une étude de l’Université de Rochester aux États-Unis. Celles qui étaient des adeptes du yoga avaient amélioré la qualité de leur sommeil de 22 %.
 
« Les problèmes de sommeil et la fatigue sont les effets secondaires les plus fréquents affectant les personnes ayant survécu à un cancer, des troubles qui peuvent altérer leur qualité de vie », mentionne la professeure Karen Mustian.
 
42 % des personnes pratiquant le yoga avaient diminué leur fatigue générale, alors que seulement 12 % des participants du groupe témoin étaient moins fatigués.
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Le cancer devient la première cause de décès au Canada

Le cancer vient de reléguer au second rang les maladies cardiaques et circulatoires comme première cause de décès au Canada.
Selon la Société canadienne du cancer, en 2005, 29 % des 230 132 décès étaient attribuables à un cancer, contre 28 % à une maladie circulatoire.
 
L’avenir ne sera guère encourageant, car en raison du vieillissement de la population et de l’augmentation de cette dernière, les spécialistes prédisent que le cancer demeurera la première cause de décès pour les années à venir.
Au pays, quatre types de cancers causent à eux seuls plus de la moitié des décès. En première place, c’est le cancer du poumon qui est le plus diagnostiqué. Il est suivi par le cancer du côlon et du rectum, le cancer de la prostate et le cancer du sein.
 
Les nouvelles données révèlent également que la maladie touche plus d’hommes (51,7 %) que de femmes (48,3 %). C’est au Québec que l’incidence de mortalité du cancer est la plus grande avec les provinces de l’Atlantique. La Colombie-Britannique a le taux de mortalité le plus bas.
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Peu de risque de cancer avec le cellulaire

La plus vaste étude sur l’utilisation du téléphone portable et le risque potentiel de cancer du cerveau vient de dévoiler ses résultats dans l’International Journal of Epidermiology.
 
Selon l’étude Interphone, il n’y aurait pas de liens clairs entre l’utilisation du cellulaire et le développement du cancer du cerveau.
 
Toutefois, pour les grands utilisateurs (900 heures par mois environ), on note un risque accru de gliome de 40 % et un risque de 15 % supérieur pour un méningiome. Habituellement, on retrouve également la tumeur du côté où le téléphone est tenu.
 
« L’étude ne met pas en évidence un risque accru, mais on ne peut conclure qu’il n’y a pas de risque, car il y a suffisamment de résultats qui suggèrent un risque possible », mentionne une auteure de l’étude, Elizabeth Cardis.
 
D’autres recherches se poursuivent sur le sujet.
 
Le téléphone portable est devenu extrêmement populaire, notamment auprès des jeunes, depuis le début de l’étude Interphone en 2000. Il faut dire aussi que les émissions sont moins grandes, car il y a une augmentation des messages textes et de l’utilisation de dispositifs mains libres.
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Résultats prometteurs contre le cancer du cerveau

En 2007, une équipe de l’Université de l’Alberta donnait de l’espoir dans la lutte contre le cancer. Avec des cellules humaines cancéreuses implantées à des rats, on avait réussi à réduire la taille des tumeurs dans les cas de cancer du cerveau, du poumon et du sein avec du dichloroacétate (DCA).
 
Le DCA est un médicament générique bon marché, utilisé habituellement pour les troubles métaboliques.
 
Aujourd’hui, le journal Science Translational Medicine affirme que la lueur d’espoir persiste. L’équipe albertaine a fait de premiers tests sur cinq patients humains avec une tumeur cérébrale pendant 18 mois. Trois d’entre eux ont vu leur tumeur rétrécir et pour un autre, la tumeur a cessé de croître.
 
Le Dr Evangelos Michelakis émet toutefois une importante mise en garde. Les personnes ne doivent pas se procurer du DCA et tenter de se traiter elles-mêmes. Cela pourrait s’avérer très dangereux.
 
De nombreuses études sont nécessaires afin de confirmer l’efficacité du médicament ainsi que sa sécurité. Les premiers résultats sont encourageants, mais ne démontrent pas encore que l’on peut passer à un traitement sécuritaire pour tous les patients.
 
Le DCA agirait en fait sur le métabolisme des nutriments des cellules cancéreuses, entraînant ainsi leur mort.
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Risque de cancer accru pour l’enfant si la mère consomme de l’alcool durant sa grossesse

Bien que l’on recommande depuis toujours à toutes les femmes enceintes de s’abstenir de boire de l’alcool durant leur grossesse, cette recommandation n’est pas toujours suivie à la lettre.
 
Une étude dirigée par Paule Latino-Martel, de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et coordonnatrice du réseau NACRE (réseau national alimentation cancer recherche) en France, montre que les femmes enceintes qui consomment de l’alcool augmentent les risques de leucémie myéloïde aiguë pour leur enfant.
 
Ce type de cancer qui est plutôt rare s’attaque aux globes blancs de la moelle osseuse.
 
Après avoir interrogé 21 femmes sur leurs habitudes de consommation d’alcool alors qu’elles attendaient un enfant, les chercheurs établissent un risque accru de 56 % pour les enfants dont la mère a bu.
 
« Malgré les recommandations actuelles auprès des femmes enceintes, à qui l’on rappelle qu’elles ne doivent pas boire pendant leur grossesse, le taux de consommation d’alcool pendant la grossesse est de 12 % aux États-Unis, 30 % en Suède, 52 % en France, 59 % en Australie et 60 % en Russie », affirme Paule Latino-Martel.
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Les enfants qui survivent au cancer ont plus de problèmes cardiaques

Les enfants et les adolescents qui survivent à un cancer ont plus de risques de développer une maladie cardiaque que les autres en raison des traitements qu’ils reçoivent.
 
Selon le British Medical Journal, des chercheurs américains ont découvert que les jeunes adultes qui avaient survécu à un cancer durant leur enfance ou leur adolescence présentaient des problèmes habituellement réservés aux plus âgés, comme une insuffisance cardiaque, des crises cardiaques, des maladies cardiaques, et ce, même plus de trente ans après avoir reçu des traitements contre le cancer.
 
Ceux ayant reçu de la chimiothérapie avaient de 2 à 5 fois plus de risques de problèmes cardiaques, alors que ceux ayant eu de la radiothérapie présentaient 2 à 6 fois plus de risques.
 
Les 14 350 survivants suivis avaient reçu un diagnostic de cancer avant l’âge de 21 ans. Parmi les types de cancers notés, on retrouve la leucémie, le cancer du cerveau, la maladie de Hodgkin, le lymphome non hodgkinien, le cancer des reins, le neuroblastome, le sarcome des tissus mous et le cancer des os.
 
On demande donc aux médecins d’assurer un suivi cardiaque particulier avec les jeunes survivants de la maladie.
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Le Prozac est efficace contre le cancer

Une bonne nouvelle dans la lutte contre le cancer, des chercheurs de l’Université de Birmingham, au Royaume-Uni, viennent de trouver deux nouveaux alliés très efficaces, rapporte le Leukemia Research Journal.
En fait, le Prozac, grandement utilisé pour traiter les dépressions, freine la croissance des tumeurs et, selon chercheurs, il permettrait également une meilleure efficacité des traitements.
 
C’est la fluoxétine contenue dans le Prozac qui supprime les cellules cancéreuses. Des essais sur des humains seront bientôt amorcés, mais en laboratoire, la fluoxétine a réduit de 90 % les chances de développer une leucémie.
 
La clomipramine, un autre antidépresseur, a les mêmes effets que le Prozac. Les deux sont très efficaces contre la leucémie et les lymphomes.
 
Comme ces médicaments sont déjà connus et qu’ils ont passé tous les tests de sécurité par le passé, les traitements à base d’antidépresseurs pour traiter les cancers pourraient être proposés rapidement si les tests sur les humains s’avèrent concluants.