Étiquette : cancer
Le British Medical Journal rapporte que des chercheurs anglais ont démontré que la vitamine D aurait des effets protecteurs contre le cancer colorectal.
Selon l’étude, les personnes ayant un haut taux de vitamine D dans le sang auraient 40 % moins de risque de développer ce type de cancer, comparativement aux personnes ayant un faible taux de la vitamine.
On a analysé le sang de 1200 personnes ayant un cancer colorectal pour connaître les effets de la vitamine D sur la maladie. Les chercheurs avaient déjà démontré par le passé qu’une carence en vitamine D augmentait les risques de développer le cancer et demandaient que l’on ajoute de la vitamine D dans certains produits alimentaires, comme le lait.
Par contre, d’autres chercheurs invitent à la prudence avec ces résultats. Selon eux, on ignore si des suppléments de vitamine D auraient un effet positif et pourraient remplacer une alimentation équilibrée et une exposition régulière au soleil. On souhaite approfondir les études avant de recommander l’ajout de vitamine D dans les produits sur le marché.
La vitamine D joue aussi un rôle dans la solidité des os en augmentant le taux de calcium.
Des chercheurs du Centre de recherche sur le cancer de l’Université de Cork, en Irlande, mentionnent que le curcuma pourrait être utilisé pour traiter le cancer de l’œsophage.
Ils sont parvenus à traiter des cellules œsophagiennes cancéreuses avec le composé chimique que l’on retrouve dans le curcuma, soit la curcumine.
La curcumine a alors commencé à détruire les cellules cancéreuses après une exposition de 24 heures. Elle attaque les cellules par un système de signaux cellulaires alternatif.
Il a déjà été prouvé que le curcuma contenait des antioxydants qui pouvaient prévenir certains types de cancers. Toutefois, jusqu’à maintenant, la dose nécessaire pour combattre le cancer est élevée et est impossible à atteindre par voie orale. C’est une voie intéressante que les chercheurs examinent pour traiter ce type de maladie.
Le curcuma a également des propriétés efficaces contre les ulcères gastriques. Il diminue l’inflammation et les troubles digestifs, en plus des inflammations de la peau et des blessures. Le curcuma dévoile donc de plus en plus ses effets bénéfiques pour la santé humaine.
Des chercheurs ont noté que le cancer et l’Alzheimer sont des maladies qui semblent s’éviter.
Selon le journal Neurology, une étude d’une durée de cinq ans sur 3 020 personnes de 65 ans et plus a démontré ce fait intéressant.
Les personnes atteintes d’Alzheimer avaient 64 % moins de risques de se retrouver à l’hôpital pour un cancer. L’inverse se produit également, alors que les personnes cancéreuses ont 43 % moins de chances de développer cette maladie neurodégénérative que les personnes n’ayant aucune tumeur.
Au début de cette étude, on a noté que 164 personnes avaient la maladie d’Alzheimer et que 522 avaient un cancer. Durant les cinq années du projet de recherche, on a enregistré 478 cas de démence et 376 cas de cancer.
Même si les recherches doivent être approfondies pour en arriver à confirmer les résultats, on mentionne que ce phénomène n’est pas seulement dû au fait qu’une personne ayant l’une des maladies mourrait avant de développer l’autre pathologie.
Les deux maladies présentent un dérèglement cellulaire. Pour l’Alzheimer, on note une mort excessive des cellules, alors que pour le cancer, il y a une augmentation dans le développement des cellules. On croit qu’en identifiant les liens entre les deux maladies, on arriverait à mieux comprendre chacune d’elle.
Le cancer beaucoup mieux compris
La revue Nature rapporte que des chercheurs sont parvenus à identifier les mutations génétiques de deux cancers mortels, le mélanome et le cancer du poumon.
Des équipes internationales ont effectué deux études pour en arriver à un tel résultat. Cela représente un tournant majeur dans la compréhension de ces maladies et cela transformera maintenant la façon de voir le cancer, selon le responsable du projet Génome Cancer, Mike Stratton, directeur général de l’Institut Wellcome Trust Sanger en Angleterre.
Les chercheurs ont séquencé et comparé la totalité des génomes des cellules tumorales et des cellules normales chez des personnes souffrant de mélanome (cancer de la peau) et chez des patients ayant un cancer du poumon.
Pour le cancer du poumon, on a découvert 23 000 mutations génétiques. Pour le cancer de la peau, c’est 33 000 mutations qui ont été rapportées.
Ces résultats démontrent donc comment la maladie s’est développée au cours des années et permettent donc de mieux diriger notre prévention de la maladie puisqu’on connaît son histoire.
Alors que les scanneurs médicaux servent souvent à détecter des tumeurs cancéreuses, voilà qu’on apprend qu’ils peuvent également en provoquer.
Deux études menées aux États-Unis, l’une dans quatre hôpitaux de San Francisco et l’autre à l’Université Johns Hopkins, démontrent que les radiations émises par ces appareils peuvent provoquer l’apparition de cancers.
La dose moyenne de radiation que reçoivent les patients est quatre fois plus élevée qu’elle ne le devrait, selon la première étude de San Francisco. Par exemple, pour une prise d’image d’une artère coronaire, cela équivaut à 309 radiographies des poumons en une seule fois.
Ces cancers peuvent se déclarer 20 à 30 ans plus tard et quand ils arrivent, ils sont souvent très agressifs et malheureusement mortels. Les chances de survie sont de 50 %. On estime qu’une femme de 40 ans sur 270 aura un cancer après ce type d’examen.
La deuxième étude américaine affirme que les 72 millions de scanneurs effectués aux États-Unis en 2007 provoqueront 29 000 cas supplémentaires de cancers. On exclut ici les personnes ayant déjà la maladie ou celles ayant un examen aux rayons X en fin de vie.
Les résultats sont publiés dans les Archives of Internal Medicine.
En Europe, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont découvert qu’il était préférable de traiter le cancer selon le sexe de la personne et son rythme biologique.
Ce genre de méthode mieux adaptée serait beaucoup plus efficace et permettrait de réduire la toxicité des traitements de chimiothérapie.
L’Inserm et huit équipes européennes ont étudié deux types de molécules, l’irinotecan utilisée contre le cancer colorectal et le seliclib, une molécule anticancéreuse encore en développement.
On a fait les tests sur des souris soumises à un rythme de réveil et de sommeil régulier. Les résultats sont plutôt surprenants et varient de simple à triple selon l’heure où les médicaments sont administrés.
Pour l’étude, les patients ont été divisés en trois groupes selon leur sexe et leur rythme biologique. Les effets indésirables des traitements, comme la diarrhée sévère (présente chez 30 % des patients), la diminution des globules blancs (présente dans 50 % des cas) et la grande fatigue ressentie, semblaient aussi être diminués.
Cette méthode de traitement selon le sexe et le rythme biologique est déjà utilisée dans une quinzaine d’endroits en Europe.
Le gène E contre le cancer
La thérapie génétique semble prometteuse contre le cancer. Cette fois, des chercheurs de l’Université de Grenade ont identifié le gène suicide E, qui mène à la mort des cellules cancéreuses dans les cas de cancer du sein, du poumon et du côlon. De plus, ce gène freine la croissance de la maladie.
Selon le Nouvel Observateur, cette découverte aide à croire que l’utilisation du gène E permettrait une réduction des traitements puissants utilisés, comme la chimiothérapie, la radiothérapie et la chirurgie. Le problème est que ces traitements ont des résultats plutôt limités dans les cas de stades avancés des maladies.
Les récents travaux démontrent que la thérapie génétique pourrait être utilisée avec la chimiothérapie et offrirait de meilleurs résultats pour combattre le cancer. La dose de médicaments serait réduite, de même que les effets secondaires souvent très pénibles.
C’est pour le cancer du sein que le gène E a donné les meilleurs résultats avec une dose de chimiothérapie réduite de 100 fois et une inhibition de la prolifération de la tumeur de l’ordre de 21 %.
Bien qu’elle soit prometteuse, la thérapie génétique ne sera pas couramment utilisée par les oncologues avant de nombreuses années de recherches.
Découverte il y a plus de 200 ans (en 1804), la morphine est sans doute l’une des substances analgésiques les plus utilisées pour soulager les douleurs postopératoires ou encore celles causées par le cancer.
Des chercheurs de l’Université de Chicago, aux États-Unis, viennent toutefois de découvrir que la morphine favorise la propagation du cancer dans le corps. Elle stimule en fait la croissance des vaisseaux sanguins qui nourrissent les tumeurs cancéreuses.
Plus encore, la morphine favorise la propagation du cancer entre les tissus, selon le Dr Patrick Singleton.
Par contre, son équipe et lui ont fait des tests sur des souris de laboratoires ayant un cancer du poumon et ils ont constaté que la méthylnaltrexone neutralise cet effet indésirable de la morphine et réduit de 90 % la propagation de la maladie.
Ces résultats devront maintenant être confirmés par d’autres études.
Nous savions déjà que la morphine avait quelques effets secondaires tels qu’une constipation, des nausées et des vomissements. Si elle est administrée à long terme, elle peut aussi affecter le système nerveux central.
La majorité des femmes ignorent la densité de leurs seins et devraient le demander à leur médecin, car cela a une incidence sur le cancer du sein.
Auparavant, on avait déterminé qu’une densité élevée augmentait les risques de développer un cancer du sein. Maintenant, une nouvelle étude réalisée par une équipe de l’Université de Toronto révèle que cela joue aussi un rôle important sur les risques de récidive du cancer sur le même sein.
Cette nouvelle étude s’est déroulée sur 10 ans. On a étudié 335 femmes qui avaient eu un cancer invasif et avaient subi une chirurgie mammaire conservatrice entre 1987 et 1998.
On a réparti les femmes en trois groupes selon la densité de leur sein, faible, moyenne et élevée. La moyenne d’âge était de 63 ans pour la première catégorie, de 58 ans pour la deuxième et de 55 ans pour la dernière.
Une femme aurait 10 % des chances de voir réapparaître un cancer du sein dans le sein affecté auparavant. Ce taux passerait à 21 % pour les femmes ayant des seins plus denses. Cela démontre donc que la densité des seins est un facteur important dans la maladie.