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Une substance contre les cellules cancéreuses

Une recherche dont les résultats sont publiés dans la revue médicale Cell nous apprend la découverte de la salinomycine, une substance médicamenteuse qui s’attaque aux cellules cancéreuses et empêche ainsi la propagation de la tumeur.

Les travaux ont été menés par le Dr Robert Weinberg, membre du Whitehead Institute for Biomedical Research, et son équipe sur des souris atteintes de tumeurs cancéreuses malignes et résistantes aux traitements habituels.

Les scientifiques ont découvert que la salinomycine peut réduire la quantité de cellules-souches cancéreuses 100 fois plus que le paclitaxel, une molécule fréquemment utilisée pour traiter les cancers.

Ces derniers ignorent toutefois le mécanisme pour expliquer l’efficacité de la substance et recommandent d’autres études pour vérifier si elle le sera tout autant chez les humains.

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De l’aspirine contre le cancer colorectal

Une recherche, dont les résultats complets sont publiés dans le Journal of the American Medical Association, prétend que les vertus de l’aspirine sont nombreuses en matière de cancer colorectal.

Non seulement sa consommation fait chuter le risque de souffrir de la maladie, mais les cancéreux ont aussi 29 % moins de risques d’en décéder lorsqu’ils prennent de l’aspirine.
 
Au cours des travaux menés par le Dr Andrew Chan, professeur adjoint à la Faculté de médecine de l’Université Harvard, on a observé que 88 % des patients consommant de l’aspirine avaient survécu cinq ans après le premier diagnostic de cancer, tandis que le taux de survie s’établissait à 83 % chez les malades à qui l’on avait donné un placebo.
 
Ce phénomène est attribué à l’effet inhibiteur de l’aspirine sur l’enzyme cyclo-oxygénase, qui contribue à l’inflammation et à la prolifération des cellules humaines.
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Cancer et consommation d’alcool

Une étude menée par Andrea Benedetti, de l’Université McGill à Montréal, démontre qu’une consommation modérée à importante d’alcool fait hausser l’incidence de certains types de cancer chez l’homme.

« Nous avons découvert que la consommation d’alcool au cours de la vie adulte fait augmenter le risque de cancer chez l’homme, du moins pour 13 des cancers que nous avons étudiés. Cela inclut les cancers de l’oesophage, du côlon, de l’estomac, du foie, des poumons et de la prostate », ont indiqué les auteurs de la recherche.
 
Ces derniers ont analysé les dossiers médicaux de plus de 3 600 candidats âgés de 35 à 70 ans, ayant reçu un diagnostic de cancer.
 
Selon la Dre Benedetti, plus les hommes boivent de l’alcool, particulièrement de la bière et des spiritueux, plus ils s’exposent à la maladie.
 
Cette étude est publiée dans la revue scientifique Cancer Detection and Prevention.
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Trahis par notre système immunitaire

Des chercheurs français de l’Université Pierre et Marie Curie viennent de remettre en question la théorie que l’on croit depuis des années qui veut que notre système immunitaire considère les cellules cancéreuses comme anormales et les attaque.

Au contraire, dès les premiers jours de la formation d’une tumeur, notre système immunitaire détecterait ces cellules cancéreuses pour les protéger.

Des travaux effectués sur les animaux démontrent que dès que les premières cellules cancéreuses apparaissent, cela déclenche une réaction des cellules immunitaires dites « lymphocytes T régulateurs ». Rapidement, elles se dirigent vers la tumeur afin de la protéger, car sur celle-ci, elles reconnaissent des molécules qui existent dans les tissus normaux. Elles empêchent donc les « lymphocytes effecteurs » d’effectuer leur travail de destruction.

On a aussi démontré que lorsqu’il n’y a pas de lymphocytes T régulateurs face à des cellules cancéreuses, les défenses immunitaires se mettent rapidement en place pour éliminer la tumeur.

Ces découvertes changent complètement les données et pourraient mener à de meilleurs traitements contre la maladie.

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Le thé vert, anticancérigène ou pas?

Une recherche publiée dans le Cochrane Database of Systematic Reviews a démontré que le thé vert diminue sensiblement certains types de cancer, comme celui du foie, du sein et de la prostate.

Malgré tout, la boisson est associée à un risque accru de cancer de la vessie.

« En dépit de toutes les études sur le sujet, nous n’arrivons toujours pas à nous entendre à savoir si le thé vert peut prévenir contre le développement d’une multitude de cancers », a souligné l’un des auteurs de cette recherche, la Dre Katja Boehm.

Madame Boehm, qui a analysé plus en profondeur 51 autres recherches en la matière pour en arriver à ces conclusions, est persuadée que le thé vert à lui seul ne peut pas prévenir contre le cancer et que d’autres facteurs externes peuvent entrer en ligne de compte.

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Ménopause et cancer du poumon

Des épidémiologistes de l’Université de Montréal et de l’Institut Armand-Frappier viennent d’établir un lien entre l’ablation des ovaires et le cancer du poumon.

Selon une étude publiée dans l’International Journal of Cancer, les femmes ménopausées à la suite d’une chirurgie auraient deux fois plus de risques de développer un cancer du poumon.

Les chercheurs ont étudié 422 femmes ayant un cancer du poumon et 577 sujets témoins de 18 hôpitaux. Ils ont établi différents facteurs comme le tabagisme, les antécédents médicaux et les antécédents concernant les règles et les grossesses notamment.

Tout comme le tabagisme, une ménopause précoce et non naturelle diminue le taux d’œstrogène, ce qui augmenterait les risques de cancer, plus encore, si elle survient à un plus jeune âge.

L’âge moyen pour une ménopause naturelle est de 50 ans et pour l’étude, l’âge moyen des femmes ayant eu une ménopause précoce était de 43 ans.

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Lien entre l’hormonothérapie et le cancer des ovaires

Une recherche menée par des chercheurs de l’Université de Copenhague, au Danemark, a démontré que les femmes qui avaient été traitées à l’hormonothérapie au cours de la ménopause étaient plus à risque de développer un cancer des ovaires, comparativement aux femmes qui n’y avaient pas eu recours.

909 946 dossiers médicaux de patientes âgées de 50 à 79 ans ont été analysés par les scientifiques qui concluent que l’incidence de la maladie est en hausse de 44 % lorsqu’il y a hormonothérapie.

Plusieurs études antérieures se sont penchées sur les effets secondaires de la prise d’hormone pendant la ménopause et certaines d’entre elles mentionnaient que le risque de certains cancers augmentait. Le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l’Organisation mondiale de la santé, a d’ailleurs classé les traitements hormonaux de substitution comme étant des produits cancérigènes en 2005.

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Moins de cancer chez celles qui ont des migraines

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention, prétend que les femmes qui ont souvent eu des migraines ont 26 % moins de chances d’être touchées par le cancer du sein que les autres femmes sans céphalée.

L’équipe du Dr Christopher Li, du Centre de recherche contre le cancer Fred Hutchinson à Seattle, a comparé les dossiers médicaux de 4 568 femmes ayant eu un diagnostic de la maladie et de 4 678 autres en bonne santé.

L’incidence de cancer est demeurée la même lorsque les chercheurs ont tenu compte des facteurs comme la ménopause, l’âge des premières migraines, l’usage de médicaments ou le tabagisme.

« Cela semble évident que les migraines, tout comme le cancer du sein, semblent être des maladies liées aux hormones. Plusieurs facteurs qui provoquent des céphalées ont aussi un effet sur le taux d’oestrogène qui est réduit », a observé le Dr Li.

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Les effets de la caféine sur les hormones

Une étude menée auprès de plus de 1 200 femmes et publiée dans la revue Cancer nous apprend que la caféine fait varier les niveaux d’oestrogène et d’autres hormones chez la femme. Cela laisse croire à l’équipe de la Dre Joanne Kotsopoulos, de la faculté de médecine de l’Université Harvard, que ce phénomène pourrait expliquer certains cancers.

Les scientifiques ont entre autres découvert que plus les participantes en préménopause buvaient du café, plus le taux d’estradiol, une forme d’oestrogène, chutait après leur ovulation.

Selon les chercheurs, un faible niveau d’oestrogène pourrait protéger les femmes contre le cancer des ovaires, mais bien d’autres études en ce domaine doivent être menées afin que la communauté scientifique s’entende sur le sujet.

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Les bienfaits de la chirurgie bariatrique

Contrairement aux hommes, les femmes qui ont eu une chirurgie bariatrique voient leur risque de cancer diminuer, nous apprend une recherche publiée dans The Lancet Oncology.

Le Dr Lars Sjöström et son équipe du centre hospitalier universitaire Sahlgrenska, en Suède, ont analysé les dossiers médicaux de 2 010 patients obèses qui avaient subi ce type d’opération et les ont comparés à ceux de 2 037 sujets n’ayant pas eu de chirurgie bariatrique.

Après 11 ans de travaux, les chercheurs ont conclu que les sujets féminins du premier groupe avaient 42 % moins de chances de souffrir éventuellement d’un cancer comparativement aux femmes du deuxième groupe.

Aucun résultat similaire n’a été observé chez les patients masculins.