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Dépression va de pair avec cancer

Selon la Dre Susanne O. Dalton et ses collègues de la Société danoise du cancer à Copenhague, les cancéreux sont plus à risque d’être hospitalisés parce qu’ils souffrent de dépression majeure.

Ce risque d’hospitalisation est plus élevé dans l’année qui suit un diagnostic de cancer et demeure, même après une rémission de la maladie.

Pour mieux comprendre l’association entre la dépression et le cancer, les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de 608 591 adultes ayant reçu un diagnostic de la maladie. Ils ont découvert que l’incidence d’hospitalisation pour cause de dépression doublait dans la première année où les patients apprenaient qu’ils souffraient d’un cancer.

Les chercheurs espèrent donc que les médecins porteront une attention particulière aux symptômes de la dépression chez leurs patients cancéreux afin d’agir plus rapidement et de prévenir l’hospitalisation.

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Un test d’urine pour détecter le cancer de la prostate

Des chercheurs de l’Université du Michigan croient qu’un test d’urine mesurant le taux de métabolites pourrait voir le jour afin de diagnostiquer la forme maligne du cancer de la prostate.

Toutefois, avant que ce test devienne pratique courante, des essais cliniques devront être effectués sur des animaux, a fait savoir l’auteur de cette étude, le Dr Arul Chinnaiyan.

Le chercheur a analysé 1 126 métabolites de 262 tissus d’échantillons sanguins et urinaires prélevés chez des hommes ayant reçu un diagnostic de cancer de la prostate. Parmi les métabolites, 10 d’entre eux, dont la sarcosine, étaient associés à ce type de cancer.

Seulement aux États-Unis, 186 000 hommes apprendront cette année qu’ils souffrent d’un cancer de la prostate. 29 000 d’entre eux en mourront, selon la Société américaine du cancer.

 

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Les effets secondaires de l’hormonothérapie anticancéreuse

Les travaux menés par le Dr Fred Saad, titulaire de la Chaire en cancer de la prostate à l’Université de Montréal et directeur de l’unité d’urologie-oncologie à l’Hôpital Notre-Dame, l’amènent à conclure que l’hormonothérapie contre les cancers du sein et de la prostate cause de l’ostéoporose chez les patients.

« Chez la femme, la perte osseuse entraînée par les traitements contre le cancer du sein peut être de deux à quatre fois supérieure à celle causée par la ménopause. Chez les hommes, les risques de troubles osseux peuvent être près du double s’ils reçoivent un traitement contre le cancer de la prostate », explique le Dr Saad.

« Ces traitements sont très efficaces et ces cancers peuvent être guéris, mais les patients risquent par la suite de mourir de complications dues à l’ostéoporose si l’on ne s’attaque pas à ce problème », déplore le chercheur.

Ces types de médicaments réduisent la production d’oestrogène chez la femme et d’androgène chez l’homme, ce qui cause une perte osseuse suffisamment importante pour causer de l’ostéoporose.

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Le cannabis, lié au cancer du testicule?

Une récente étude, publiée dans la revue médicale Cancer, nous apprend que la marijuana pourrait augmenter l’incidence de cancer du testicule.

La Dre Janet R. Daling et son équipe, du Centre de recherche Fred Hutchinson à Seattle, ont interrogé 369 hommes âgés de 18 à 44 ans, à qui on avait diagnostiqué ce type de cancer, sur leur consommation de cannabis. Ils ont aussi travaillé avec un groupe de 979 hommes en bonne santé.

26 % des hommes cancéreux ont avoué fumer fréquemment de la marijuana, comparativement à 20 % des sujets non cancéreux, ce qui laisse croire aux chercheurs que les fumeurs de cannabis sont 2,3 fois plus à risque d’être touchés par le cancer du testicule.

La Dre Daling juge toutefois que ses résultats sont préliminaires et que d’autres recherches devront se pencher sur le lien entre la marijuana et ce type de cancer.

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L’occupation et le lymphome non hodgkinien

Des données, publiées dans la revue Occupational and Environmental Medicine, nous apprennent qu’il y a plus de diagnostics de lymphome non hodgkinien chez les personnes qui travaillent dans les secteurs de l’imprimerie, de l’agriculture, de la tannerie et du médical.

À l’opposé, certaines fonctions, comme journaliste ou acheteur, semblent diminuer le risque de la maladie.

Selon la Dre Maryjean Schenk, de l’Université Wayne State à Détroit, ce n’est pas tant le type de profession qui fait augmenter l’incidence de cette forme de cancer, mais plutôt l’exposition à certains produits chimiques dans le cadre du travail.

Mme Schenk a comparé le risque de lymphome non hodgkinien auprès de plus de 2 000 sujets, âgés de 20 à 74 ans, en fonction de leur emploi. Il reste maintenant à se pencher davantage sur les secteurs d’activité et, surtout, le type de produits chimiques qui pourraient avoir des effets sur le lymphome non hodgkinien.

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Deux gènes associés au cancer de la prostate

Des chercheurs associés à l’école de médecine Albert Einstein de l’Université Yeshiva, aux États-Unis, affirment que les gènes BRCA1 et BRCA2, généralement associés au cancer du sein, augmentent le risque que les hommes atteints d’un cancer de la prostate développent la forme la plus maligne de la maladie.

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont analysé les mutations génétiques chez 2 000 hommes et suggèrent que l’on traite plus rapidement ceux qui ont une mutation génétique et qui souffrent d’un cancer de la prostate à un stade encore précaire.

« L’un des principaux problèmes concernant le cancer de la prostate est de distinguer les tumeurs qui deviendront agressives de celles qui vont durer quelques années, mais sans se répandre », soutient l’un des auteurs, le Dr Robert Burk.

Seulement aux États-Unis, 221 000 hommes meurent annuellement du cancer de la prostate et 679 000 cas s’ajoutent chaque année.

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La coloration capillaire sans risque

Des chercheurs, associés au U.S. National Cancer Institute aux États-Unis, prétendent que les femmes qui ont utilisé des colorants capillaires pendant des décennies ne sont pas plus à risque de développer un myélome, forme de tumeur composée de cellules de la moelle osseuse dont elle provient.

Depuis les années 80, plusieurs recherches laissaient entendre que les produits chimiques contenus dans ces produits capillaires étaient nocifs au point d’augmenter l’incidence de certains types de cancer.

Cette nouvelle recherche, menée auprès de 175 femmes atteintes de myélome et 679 autres en bonne santé, a réussi à prouver le contraire. Le risque de myélome ne peut être attribué à l’usage de colorants capillaires, peu importe le type de produits.

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Les baies de Goji contre le cancer de la peau

Une des dernières tendances dans la lutte contre le cancer de la peau est la consommation d’un petit fruit rouge rempli d’antioxydants appelé baie de Goji. Des études sont en cours pour révéler les effets bénéfiques de ce fruit sur la santé. 

Par exemple, selon ce que rapporte le Daily Telegraph d’Australie, des études, menées sur des souris à l’Université de Sydney, ont mené à une fascinante découverte sur les avantages derrière les pouvoirs de cet aliment.

Des souris de laboratoire, qui ont été nourries avec du jus dilué de baie de Goji et ont ensuite été exposées à de forts rayons UV, ont démontré une incidence moindre d’inflammations cutanées. La Dre Vivienne Reeve, membre de la faculté des sciences vétérinaires de l’université explique : « Le jus semble protéger le système immunitaire, car elles n’ont pas d’immunosuppression, qui est un facteur de risque majeur dans le développement du cancer sur des peaux surexposées de façon chronique. » 

Dre Reeve ajoute que dans d’autres études, pour le cancer de la peau introduit aux souris, le développement d’une tumeur était ralenti de façon considérable.

Par contre, des experts en cancer mentionnent que des études réalisées sur des souris doivent être considérées avec prudence, car les souris et les humains ont un type de peau différent.

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Dépôt d’un rapport d’Action cancer du sein de Montréal

Action cancer du sein Montréal vient de publier un rapport dénonçant l’usage de substances chimiques qui pourraient expliquer la hausse du cancer du sein au pays.

L’organisme se base sur une étude américaine qui croit qu’il existe une corrélation entre ce type de cancer et les nombreux produits de la maison qui contiennent des substances chimiques insoupçonnées.

« Où est-ce qu’on trouve ces produits chimiques? Dans les crèmes que je mets sur mon corps, dans les aliments que je mange, dans les produits nettoyants que j’utilise pour laver la maison. […] Moi, je suis convaincue que c’est un mélange de tout ça », a fait savoir la porte-parole d’Action cancer du sein, Nancy Guberman.

L’organisme presse donc les différents paliers de gouvernement de se pencher sur le sujet et d’interdire ces produits, comme le gouvernement fédéral l’a fait avec le bisphénol A utilisé dans les plastiques.

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Un mythe concernant l’ail

Une étude, publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition et menée par le Dr Oran Kwon de l’Université de Séoul, nous apprend que les bienfaits de l’ail ne sont pas aussi importants que l’on croit.

« Les gens croient que l’ail est efficace pour réduire le risque de cancer, mais les preuves scientifiques sont trop minimes pour conclure que c’est le cas pour plusieurs types de cancer », a conclu le Dr Kwon.

Le chercheur a analysé 19 recherches portant sur les vertus anticancer de l’ail pour en arriver à cette conclusion et suggère que d’autres études soient effectuées pour corroborer ses résultats.