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Le cancer, première cause de mortalité en 2010

Un rapport publié par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé, nous apprend que le cancer va devancer les maladies cardio-vasculaires et deviendra la principale cause de mortalité à l’échelle mondiale dès 2010.

Ce sont particulièrement les pays à faibles ou moyens revenus qui sont frappés par la maladie, à raison de plus de 66 % des décès par cancer.

Ce phénomène s’explique, entre autres, par le tabagisme et une alimentation riche en gras saturé.

Les experts prévoient que 17 millions de personnes perdront le combat contre la maladie chaque année vers 2030, comparativement à 7,6 millions en 2007.

Le rapport rappelle également qu’entre 1975 et 2000, les diagnostics de cancer avaient doublé et qu’ils devraient tripler en 2030. « Cette augmentation rapide des cas de cancers représente un véritable défi pour les systèmes de santé dans le monde », a souligné Peter Boyle, directeur du CIRC.

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Le cancer de la prostate et le statut conjugal

Les hommes mariés ou en couple recevraient un diagnostic plus précoce du cancer de la prostate que ceux qui sont célibataires, selon une étude publiée dans la revue médicale Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention.

En effet, selon l’auteure principale derrière ces résultats, la Dre Lauren P. Wallner de l’Université du Michigan, les hommes ayant des antécédents familiaux de ce type de cancer sont 40 % moins susceptibles de recevoir un tel diagnostic s’ils sont célibataires, comparativement à ceux qui sont en couple.

La Dre Wallner croit que ce phénomène pourrait s’expliquer par le fait que les femmes ou les conjointes insistent davantage pour que leur homme rencontre un médecin pour des examens de santé annuels.

Le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus virulent chez les hommes américains.

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Fumeurs, mangez du brocoli!

Selon le Dr Li Tang, du Roswell Park Cancer Institute, manger du brocoli cru et autres crucifères comme le chou pourrait diminuer de 20 à 55 % le risque de cancer du poumon chez les personnes qui fument la cigarette.

« Le brocoli n’est pas un médicament, mais est un facteur positif pour les fumeurs incapables de cesser de fumer ou ne faisant rien pour minimiser le risque. Les personnes arrêtant de fumer bénéficient encore plus de la consommation de crucifères », a mentionné l’auteur de cette étude lors d’un congrès organisé par l’American Association for Cancer Research.

Le Dr Tang se veut toutefois prudent quant à ces résultats. « Les résultats de cette étude ne sont pas suffisamment probants pour que des recommandations de santé publique puissent être faites. Cependant, les indications biologiques très fortes confirment cette observation et ces résultats, combinés à d’autres recherches, montrent que les légumes crucifères pourraient jouer un rôle de prévention important contre le cancer chez les fumeurs actifs et passifs », a-t-il conclu.

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Quand le sommeil gruge les bienfaits du sport

Une recherche, menée auprès de 6 000 Américaines, a permis de découvrir qu’un sommeil peu réparateur annule tous les bienfaits de l’exercice physique, même si la pratique d’un sport est reconnue pour diminuer le risque de cancer du sein.

Ainsi, les femmes qui dorment moins de sept heures par nuit voient le risque de recevoir un diagnostic du cancer du sein 47% plus élevé que celles qui dorment plus de huit heures par nuit.

« L’activité sportive a toujours été associée à un moindre risque de cancer de tous types, dont le cancer du sein et celui du côlon. Mais un trop court sommeil semble produire un effet inverse sur plusieurs paramètres hormonaux et métaboliques, c’est pourquoi nous avons regardé comment il (le sommeil) pouvait affecter le lien activité physique/risque du cancer », a expliqué l’auteur de cette recherche, le Dr James McClain.

D’autres études avaient prouvé que le manque de sommeil était associé aux maladies cardiovasculaires, à l’obésité et au diabète.

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Un meilleur diagnostic du cancer du sein

La découverte de nouveaux marqueurs moléculaires par une équipe de chercheurs de l’Université de Sherbrooke va grandement faciliter le diagnostic du cancer du sein.

« Jusqu’à présent, les pathologistes établissent le diagnostic d’un cancer du sein en évaluant les tissus prélevés par observation. Grâce aux 41 nouveaux marqueurs moléculaires associés spécifiquement au tissu mammaire, on pourrait déterminer de façon plus précise si un prélèvement par biopsie est composé de cellules cancéreuses ou normales », s’est félicité l’un des auteurs de l’étude, le Dr Sherif Abou Elela.

Pour le Dr Elela, cette découverte favorisera un diagnostic plus rapide de la maladie et un traitement à un stade moins avancé du cancer du sein. De plus, le simple test moléculaire automatisé a l’avantage d’être beaucoup plus précis.

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Essai concluant pour un traitement du cancer de la peau

Une équipe de scientifiques de l’Université Queensland, en Australie, a réussi à mener à terme les essais cliniques d’un vaccin contre le cancer de la peau administré à des souris.

La prochaine étape sera de faire les tests sur des humains dès l’an prochain. S’ils sont concluants, les chercheurs espèrent que leur traitement sera disponible d’ici 10 ans.

Malgré tout l’espoir que suscite ce vaccin, le Dr Ian Frazer affirme qu’il ne pourra pas traiter tous les types de cancers de la peau. La prévention contre les rayons UV demeure le meilleur moyen de se protéger contre ce type de cancer, qui est en constante progression depuis les 30 dernières années.

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Le traitement contre le cancer affecte la masse osseuse

Selon le Dr Fred Saad, de l’Université de Montréal, les personnes qui sont traitées contre les cancers du sein et de la prostate pourraient voir leur masse osseuse diminuer. Ce phénomène aurait pour conséquence de les rendre plus vulnérables à l’ostéoporose et aux fractures.

Ce sont les traitements avec les inhibiteurs d’aromatase, les bisphosphonates et l’hormonothérapie anti­androgénique qui occasionnent une perte de la masse osseuse, qui peut varier entre 5 à 45 %.

« Cette incidence de perte osseuse associée au cancer ne peut que susciter une prise de conscience chez les cliniciens qui se devront d’identifier les patients les plus sujets aux fractures et leur prescrire les traitements appropriés », a souligné le Dr Saad.

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Un avantage aux migraines

Selon le Dr Christopher Li, chercheur au centre du cancer Hutchinson à Seattle aux États-Unis, les femmes qui avouent avoir souvent des migraines voient leur risque de cancer du sein chuter de 30 % comparativement aux autres femmes.

Ce phénomène s’applique aux types de cancers liés au récepteur positif d’oestrogène ou de progestérone, mais le Dr Li n’arrive pas à trouver une explication plausible, si n’est la variation d’hormones dans le sang.

« Les migraines paraissent avoir une composante hormonale dans la mesure où elles se produisent plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes et plusieurs des déclencheurs connus sont liés aux hormones », a-t-il mentionné.

Par exemple, les femmes qui prennent la pilule contraceptive oralement pendant trois semaines, suivi par une semaine de pilule inactive, ont tendance à souffrir davantage de migraine dans cette dernière semaine.

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Des implants mammaires à l’origine d’un cancer rare

Les travaux menés par la Dre Daphné de Jong, de l’Institut du Cancer des Pays-Bas, suggèrent que les implants mammaires en silicone pourraient causer une forme de cancer rare, le lymphome anaplasique à grandes cellules.

Ce risque est tout de même minime selon les chercheurs, qui évaluent qu’il y a 0,1 à 0,3 diagnostic positif sur 100 000 femmes ayant des implants.

Pour le moment, l’institut n’a répertorié que 11 cas de lymphome dans les seins, entre 1990 et 2006, chez les femmes qui avaient des prothèses mammaires.

« Ces résultats sont préliminaires et il est encore trop tôt pour conclure que les implants mammaires peuvent augmenter le risque de lymphome », ont par ailleurs souligné les Drs Andrew M. Evens et Brian C.-H. Chiu, de l’Université Northwestern de Chicago.

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Mieux comprendre le cancer de la prostate

Les centres hospitaliers universitaires de Montréal (CHUM), McGill (CUSM), Québec (CHUQ) et Sherbrooke (CHUS) viennent de mettre en place une biobanque afin de récolter quelque 2 000 échantillons de cellules dans l’espoir de mieux comprendre le cancer de la prostate, qui touche un Québécois sur sept.

Déjà 600 hommes ont répondu à l’appel et accepté de donner des échantillons, en plus de répondre à un questionnaire sur leurs habitudes de vie.

« La première chose que nous ferons sera de déterminer les traits typiques des hommes atteints. Ont-ils une habitude de vie particulière? Prennent-ils des médicaments? De quelle origine ethnique sont-ils? », a noté le Dr Armen Aprikian, urologue au CUSM.

Grâce à cette biobanque, les chercheurs espèrent trouver de meilleurs traitements au cancer de la prostate.