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26 gènes derrière le cancer du poumon

Une vaste étude, menée par des chercheurs américains et allemands, a permis d’identifier 26 gènes qui pourraient augmenter l’incidence du cancer du poumon lorsqu’ils présentent des mutations.

Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques ont analysé 188 types de tumeurs et 623 gènes qui pouvaient être potentiellement liés au cancer du poumon.

Grâce à leurs découvertes, ils espèrent maintenant trouver un traitement pour les personnes qui présentent ces variations génétiques et qui sont touchées par ce type de cancer, le plus meurtrier à l’échelle mondiale.

Tous les détails de cette recherche sont publiés dans la revue scientifique Nature.

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Les fumeuses qui faussent la donne

Selon une étude de l’Institut national de santé publique (INSPQ), le taux de cancer serait en diminution au sein de la population si les Québécoises n’avaient pas autant fumé dans les années 1970.

En effet, entre 1981 et 2002, le taux de décès liés au cancer du poumon a enregistré une constante progression au Québec.

« C’est le résultat du taux de tabagisme chez la femme qui a atteint les plus hauts sommets dans les années 1970, alors qu’il y avait déjà à ce moment-là une baisse de la prévalence du tabagisme chez les hommes », indique le rapport de l’INSPQ.

Le taux de mortalité de ce type de cancer est toutefois stable, voire en baisse, chez l’homme

L’INSPQ avance que 40 500 nouveaux cas de cancer seront déclarés cette année et que 19 400 personnes succomberont à la maladie.

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L’ibuprofène et l’aspirine, des anticancers?

Une étude récemment publiée dans le Journal of the National Cancer Institute démontre que l’aspirine et l’ibuprofène ont des propriétés anticancer du sein.

Le Dr Bahi Takkouche et son équipe de l’Université Santiago de Compostela, en Espagne, ont analysé 38 autres recherches indépendantes sur le sujet, portant sur les données médicales de 2,7 millions de femmes.

Ils en ont conclu que l’aspirine faisait chuter de 13 % l’incidence du cancer du sein. Quant à l’ibuprofène, le risque baisse de 21 %.

Malgré ces données encourageantes, le Dr Takkouche n’encourage pas les femmes à consommer de manière irresponsable ces deux analgésiques. « Je ne recommande pas aux femmes de prendre ces médicaments afin de prévenir le cancer du sein à cause de leurs effets secondaires. »

Parmi ceux-ci, on note une augmentation des maladies cardiaques et les saignements digestifs.

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Le Collège des médecins se prononce sur la biologie totale

Le Collège des médecins du Québec s’est prononcé à la suite d’un reportage de l’émission Enquête, diffusé sur les ondes de Radio-Canada, portant sur la biologie totale.

Cette thérapie, qui a la prétention de guérir toutes les maladies, y compris les cancers et le sida, n’est pas une pratique reconnue par l’ordre professionnel.

« Le médecin qui traite son patient par la biologie totale agit de façon contraire à cinq articles de son Code de déontologie », a dénoncé le président du Collège des médecins, le Dr Yves Lamontagne.

Dès le lendemain de la diffusion de l’émission, le Collège des médecins a mis en garde ses membres contre cette pratique et leur a rappelé le Code de déontologie qui encadre leur profession. De plus, des mesures disciplinaires pourraient être prises contre les médecins qui ont contribué au reportage mené par le journaliste Guy Gendron.

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Nouveau médicament contre le myélome

L’agence de santé fédérale a homologué le Revlimid, un médicament qui est prescrit aux personnes souffrant de myélome multiple à un stade avancé.

Ce nouveau traitement offert aux Canadiens sert à prolonger la survie globale et ralentir la progression de la maladie lorsqu’il est combiné à la dexaméthasone.

« D’après les données cliniques, les patients traités avec Revlimid et la dexaméthasone ont un taux de réponse supérieur et plus durable, présentent un ralentissement de la progression de la maladie et survivent plus longtemps que ce que nous avons observé dans le passé. L’approbation de Revlimid par Santé Canada signifie que nous pouvons maintenant traiter beaucoup plus de patients atteints de cette forme de cancer incurable » a souligné le Dr Darrell White, hématologue au Nova Scotia Cancer Centre, de l’Université de Dalhousie.

On estime qu’environ 6 000 personnes au pays sont touchées par ce type de cancer hématologique progressif, rare et mortel.

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Le vin rouge contre le cancer des poumons

Une consommation modérée de vin rouge aurait un effet de protection contre le cancer des poumons chez les hommes, surtout chez les fumeurs, selon un rapport de l’Association américaine de la recherche sur le cancer.

Il semble que ce sont les composants antioxydants du vin rouge qui agissent comme protecteurs.

Selon des données cliniques, on a remarqué une diminution de 2 % des risques de cancer des poumons par verre de vin rouge par mois. Chez les fumeurs, qui prennent un ou deux verres par jour, on constate une diminution de 60%.

Par contre, les chercheurs maintiennent qu’il s’agit d’une consommation modérée et que la meilleure façon de se protéger contre le cancer des poumons est de ne pas fumer.

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Enquête sur la biologie totale

Un reportage, mené par Guy Gendron de l’émission Enquête à Radio-Canada, a levé le voile sur la biologie totale, une approche thérapeutique qui prétend guérir toutes les maladies, y compris les cancers, la sclérose en plaques ou le sida, par une simple psychothérapie. Cette thérapie a été inventée par le Français Claude Sabbah.

Grâce à une caméra cachée, on peut y voir un thérapeute recommander à une patiente d’abandonner ses traitements de chimiothérapie afin de traiter un cancer du sein : « Vous n’êtes plus en danger. Vous n’avez pas besoin d’être mutilée. Laissez-le faire, votre sein. On va se revoir quelques fois, vous allez voir, tout va rentrer dans l’ordre ».

Cette thérapie est pratiquée dans une trentaine de villes québécoises et les thérapeutes s’affichent souvent comme des naturopathes, qui n’ont généralement pas de formation médicale reconnue.

Yves Lamontagne, le président du Collège des médecins, a évidemment réagi devant cette pratique qui gagne en popularité : « C’est à plusieurs gens à faire le ménage. Je vous dirais que nous, de notre côté, on va faire notre ménage. »

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Un timbre pour soulager la douleur

Selon le Dr Philippe Poulain, de l’Institut Gustave-Roussy, à Villejuif en France, le timbre cutané à base de buprénorphine pourrait soulager les patients qui souffrent d’un cancer et qui éprouvent de la douleur.

Cette étude, menée auprès de 289 personnes, a permis de démontrer que ce timbre est très efficace pour atténuer la douleur. Cette dernière diminuait de 5 points, sur une échelle de 10, quand les sujets consommaient du buprénorphine.

En plus du timbre cutané, le groupe-test avait aussi le droit de prendre des comprimés de buprénorphine lorsque la douleur était trop intense.

« Ces résultats démontrent une diminution de la douleur et la prise de comprimés de buprénorphine était en baisse au fil des semaines », a souligné le Dr Poulain.

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Le poids à la naissance lié au cancer du sein

Selon la Dre Isabel dos Santos Silva du London School of Hygiene and Tropical Medicine, un poids et une taille à la naissance au-dessus de la moyenne pourraient expliquer le cancer du sein.

« Notre recherche démontre une évidence significative entre le poids et la taille à la naissance et le marqueur du cancer du sein une fois adulte », a précisé la Dre Silva, qui ignore les raisons pour expliquer ce lien.

Après avoir éliminé les facteurs de risque, comme l’âge en général et celui où survient la ménopause, les chercheurs ont observé que le poids à la naissance était le facteur de risque le plus élevé pour développer un cancer du sein.

À titre d’exemple, les filles qui pesaient plus de 4 kilos avaient 12 % plus de chances de souffrir d’un cancer du sein que les bébés qui pesaient 3 à 3,5 kilos.

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La qualité de vie après une tumorectomie

Le Dr Gary Freedman, qui oeuvre pour le Fox Chase Cancer Center de Philadelphie, affirme qu’il y a de l’espoir pour les femmes qui ont subi une chirurgie mammaire conservatrice et des traitements de radiothérapie.

En effet, si les patientes avouent que leur qualité de vie a été affectée par la maladie, cette impression se dissipe après trois mois chez les 1 050 femmes qui ont participé à cette recherche.

Questionnées sur leurs niveaux d’anxiété et de douleur et sur leur capacité à mener une vie normale, les ex-cancéreuses ont répondu de manière similaire aux femmes qui n’ont jamais été frappées par le cancer du sein.