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Un gène responsable du cancer colorectal

Des scientifiques de l’Université Northwestern, aux États-Unis, viennent d’identifier un gène qui serait responsable du cancer du côlon, qui frappe une personne sur 15.

Selon eux, lorsque le gène TGFBR1 présente une mutation, l’incidence de souffrir de ce type de cancer augmente de 50 %, puisque ce gène diminue la production d’un récepteur clé identifié comme étant le plus puissant frein à la croissance des cellules cancéreuses qui se multiplient.

« Nous allons pouvoir cibler un plus grand nombre de personnes présentant un risque élevé de développer ce cancer, ce qui permettra probablement de réduire à long terme le nombre de cas et de décès en procédant à des examens fréquents », a souligné l’auteur principal de l’étude, le Dr Boris C. Pasche.

La prochaine étape consiste maintenant à effectuer des essais cliniques afin de créer un test qui permettra de diagnostiquer ce cancer en fonction de la mutation génétique.

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Un échantillon de salive pour détecter le cancer du sein

Le Dr Steven Narod et son équipe travaillent en ce moment à développer un test qui permettrait de détecter le cancer du sein à partir d’un simple échantillon de 10 milligrammes de salive.

2 000 sujets ont déjà accepté de se soumettre aux essais cliniques de ce test afin d’en vérifier l’efficacité.

Si les résultats sont concluants, cette première canadienne pourrait grandement faciliter la détection du gène défectueux responsable du cancer du sein, puisque les participantes pourraient éviter l’attente d’un rendez-vous auprès d’un médecin et simplement envoyer par la poste leur échantillon.

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Le risque de récidive du cancer du sein après 5 ans

Selon une étude effectuée par une équipe de scientifiques du centre Anderson contre le cancer de l’Université du Texas, dont les résultats complets sont publiés dans le Journal of The National Cancer Institute, le risque de résurgence de cancer du sein après 5 ans de rémission est toujours présent.

Menée auprès de 2 838 femmes entre 1985 et 2001, l’étude démontre que 89 % d’entre elles ne présentaient pas de signe de retour de la tumeur après 5 ans et que ce taux est de 80 % après 10 ans de rémission.

Selon la Dre Abenaa Brewster, auteure principale de l’étude, le taux de récidive après 5 ans de traitement est de 7 % pour les femmes atteintes d’une tumeur de stade 1, soit le moins avancé, et de 11 % et 13 % respectivement pour des cancers de stade 2 et 3.

« Cette étude montre que les patientes atteintes d’un cancer du sein dans les premiers stades de développement, et demeurant sans signe de retour de la tumeur après cinq ans de thérapie, courent néanmoins (à la fin de cette période) un risque résiduel accru de résurgence de la tumeur », a souligné la Dre Brewster.

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Le dépistage du cancer de la prostate contesté

Selon les médecins de la U.S. Preventive Services Task Force, passé les 75 ans, les examens de dépistage du cancer de la prostate causent plus de dommages que de bienfaits aux patients.

L’organisme, qui a publié cette recommandation hier, rapporte que les preuves du bienfait de tels examens « sont petites ou inexistantes. »

Cette mise à jour du guide des procédures est une première depuis 2002. 

Selon la Société canadienne du cancer, à compter de 50 ans, les hommes devraient demander à leur médecin s’il est nécessaire de passer un test de dépistage du cancer de la prostate.

Le cancer de la prostate se forme dans les cellules de la prostate, une glande de l’appareil reproducteur masculin. La prostate sert principalement à sécréter une partie du liquide (dit séminal) qui, combiné aux spermatozoïdes produits par les testicules, forme le sperme. Le sperme est éjaculé lors des relations sexuelles.

Le cancer de la prostate est le type de cancer le plus répandu chez les hommes au Canada. En général, le cancer de la prostate évolue lentement et peut souvent être guéri ou traité avec succès.

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Mise en garde contre les cellulaires

Une équipe de cancérologues, dirigés par le Dr Ronald Herberman de l’Université de Pittsburgh, croient que le téléphone cellulaire peut avoir des conséquences nocives sur la santé, particulièrement chez les enfants, et recommandent la plus grande prudence.

« Les champs électromagnétiques générés par les téléphones portables devraient être considérés comme un risque potentiel pour la santé », ont-ils mentionné, alors que la communauté scientifique n’arrive pas à s’entendre sur le véritable danger que représentent les ondes générées par les cellulaires.

« Trop peu de temps s’est écoulé pour disposer de données suffisantes sur les effets biologiques des téléphones cellulaires et autres téléphones sans fil qui, aujourd’hui, sont universels », ont-ils ajouté.

Le groupe de chercheurs va jusqu’à accuser les fabricants de ne pas se responsabiliser en la matière : « C’est leur responsabilité de proposer des équipements comportant le moins de risques possible pour la santé et de faire évoluer la technologie dans ce sens. Il n’est pas nécessaire d’interdire cette technologie, mais il faut l’adapter et la contrôler afin qu’elle ne se transforme jamais en une cause de maladies. »

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Le tabac n’est pas que nocif

Des chercheurs de l’école de médecine de l’Université Stanford en Californie travaillent en ce moment sur un vaccin expérimental à base de plant de nicotiana, afin de traiter la maladie de Hodgkin, une affection qui touche les ganglions, le tissu lymphatique et le système immunitaire.

Ce traitement consiste à injecter une protéine dans l’organisme humain afin de le protéger contre ses propres cellules cancéreuses.

« Ce serait un traitement contre le cancer, sans les effets secondaires indésirables » promet le Dr Ron Levy, le chercheur à la tête de ces expérimentations.

Des tests cliniques ont été effectués sur 16 personnes atteintes de la maladie et 70 % d’entre elles ont bien répondu au traitement et leur système immunitaire a réagi au vaccin.

S’il semble sans danger, le vaccin devra être au coeur d’autres tests cliniques afin d’évaluer son efficacité à long terme.

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Un journal pour les cancéreux

Des chercheurs américains encouragent désormais les patients atteints de cancer à écrire un journal. Selon eux, cet exercice littéraire permettrait d’améliorer la communication entre le médecin et son patient, mais aussi de favoriser le bien-être ainsi que la diminution de la douleur.

234 sujets cancéreux ont participé à cette recherche. Ils ont été répartis en 3 groupes. Les membres du premier groupe tenaient un journal dans lequel ils notaient en détail leurs symptômes. Le second groupe se contentait de répondre à un questionnaire sur leurs symptômes. Les patients du troisième, eux, suivaient simplement leurs traitements.

Le Dr M. Soledad Cepeda a découvert que le premier groupe avait un meilleur moral et avouait ressentir moins de douleur que les deux autres groupes ayant participé à l’étude.

Seule nuance au tableau, d’autres recherches devront être menées afin de corroborer cette hypothèse auprès des cancéreux en phase terminale.

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Les analgésiques sans effet

Selon une recherche, dont les résultats sont publiés dans l’American Journal of Epidemiology, la consommation régulière d’analgésiques tels que l’aspirine et l’ibuprophène ne réduit en rien l’incidence de cancer des ovaires.

Une hypothèse voulait que l’inflammation puisse être un facteur de risque de ce type de cancer et que la consommation de médicaments qui réduisent l’inflammation, comme l’aspirine ou l’ibuprophène, diminue ainsi le risque de cancer des ovaires.

La Dre Marue Anne Rossing et ses collègues ont réussi à prouver le contraire en observant plus de 2 000 femmes, dont plus de la moitié avouaient consommer ce type de médicaments régulièrement.

« Nos résultats démontrent qu’il n’y a pas de lien significatif entre le risque de cancer des ovaires et la consommation de ces analgésiques », a souligné la Dre Rossing.

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Vers un programme national de dépistage du cancer du sein

Alors que le scandale d’erreurs de diagnostic du cancer du sein chez les femmes de Terre-Neuve bat son plein, l’Association canadienne des pathologistes croit qu’il est nécessaire d’instaurer un programme national de contrôle de la qualité des tests pour diagnostiquer ce type de cancer.

Selon le président de l’Association, M. Louis Gadoury, nulle femme canadienne n’est à l’abri d’une erreur de diagnostic : « Présentement, personne n’est capable de certifier que les prélèvements des tissus tumoraux effectués pour diagnostiquer le cancer du sein faits au Québec et dans plusieurs autres provinces canadiennes sont conformes. Aucune firme externe ne teste la validité des résultats, personne ne vérifie si les équipements sont bien calibrés et rien n’atteste que les techniciens en laboratoire sont qualifiés. »

Voilà pourquoi un plan d’action a été proposé à Ottawa afin de mieux encadrer les tests de dépistage du cancer du sein.

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Un autre facteur de risque pour le cancer du pancréas

Une recherche, dont les résultats sont publiés dans le British Journal of Cancer, nous apprend que les personnes souffrant d’embonpoint, particulièrement au ventre, voient l’incidence de cancer du pancréas augmenter de 70 %.

Ce sont particulièrement les femmes ménopausées qui sont touchées par cette découverte, selon la Dre Juhua Luo de l’Institut Karolinska en Suède, qui s’est empressée de mettre en garde les femmes qui amassent les kilos superflus.

Le tabagisme et la pancréatite étaient les principaux facteurs de risque pour ce type de cancer assez foudroyant.

D’après l’équipe de chercheurs, qui a observé 138 000 femmes ménopausées pendant sept ans, le surplus de poids à la taille est un meilleur indicateur de risque de cancer du pancréas que l’indice de masse corporelle.