Des scientifiques de l’Université Northwestern, aux États-Unis, viennent d’identifier un gène qui serait responsable du cancer du côlon, qui frappe une personne sur 15.
Selon eux, lorsque le gène TGFBR1 présente une mutation, l’incidence de souffrir de ce type de cancer augmente de 50 %, puisque ce gène diminue la production d’un récepteur clé identifié comme étant le plus puissant frein à la croissance des cellules cancéreuses qui se multiplient.
« Nous allons pouvoir cibler un plus grand nombre de personnes présentant un risque élevé de développer ce cancer, ce qui permettra probablement de réduire à long terme le nombre de cas et de décès en procédant à des examens fréquents », a souligné l’auteur principal de l’étude, le Dr Boris C. Pasche.
La prochaine étape consiste maintenant à effectuer des essais cliniques afin de créer un test qui permettra de diagnostiquer ce cancer en fonction de la mutation génétique.