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L’anémie liée au cancer du sein

Selon une étude publiée dans le Clinical Cancer Research, les femmes qui souffrent d’anémie lors de leurs traitements de chimiothérapie pour vaincre le cancer du sein ont trois fois plus de risque de récidive de cancer que celles dont le taux d’hémoglobine est demeuré stable.

« Nous croyons qu’il y une corrélation entre les traitements de chimiothérapie, de radiothérapie et l’anémie », a précisé l’auteur principal de cette recherche, le Dr Peter Dubsky, de l’Université de Vienne en Autriche.

Selon lui, l’anémie diminue considérablement l’efficacité de la chimiothérapie, ce qui pourrait expliquer le risque de récidive de ce type de cancer.

Dans les faits, on a observé une récidive de cancer du sein dans les cinq années qui ont suivi les traitements chez 19,6 % des patientes anémiques, comparativement à 8,9 % chez les femmes non anémiques.

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Traitement du cancer de la prostate pour 22 000 $

Le Journal de Montréal nous apprend que la clinique Rockland MD offre désormais à ses patients souffrant d’un cancer de la prostate un traitement pour lequel il faut débourser 22 000 $.

Cette même clinique avait fait la manchette dernièrement lorsqu’elle avait signé une entente de partenariat public-privé avec l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal.

Dans ce cas-ci, c’est US HIFU (High Intensity Focused Ultrasound), une société américaine, qui fournit l’appareil pour le traitement contre le cancer de la prostate et loue les locaux et les membres du personnel de la clinique Rockland MD.

Cette nouvelle ne plaît pas au ministère de la Santé et des Services sociaux qui a demandé à la Régie de l’assurance maladie de mener une enquête à propos de la légalité des traitements offerts.

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L’imagerie moléculaire se perfectionne

Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Stanford ont développé un nouveau procédé, inspiré de la spectroscopie Raman, qui permet d’observer des images 1000 fois plus petites que ce que permettent les méthodes actuelles.

Cette percée médicale va permettre de détecter plus rapidement des tumeurs quasi imperceptibles.

Le procédé perfectionné par l’équipe du professeur Sanjiv Sam Gambhir consiste à injecter des nanoparticules dans le corps des sujets. Des faisceaux lumineux sont ensuite émis, permettant de capter les signaux émis par les particules et de les mesurer et les convertir en marqueur dans le corps.

Cette méthode bon marché et efficace a été testée sur des souris. Des essais cliniques devraient avoir lieu sur des humains afin de diagnostiquer le cancer du côlon à un stade peu avancé.

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Une autre vertu du sirop d’érable

Après le soya, le thé vert et le chocolat, c’est maintenant au tour du sirop d’érable de contenir des antioxydants.

« Une portion de 60 ml de sirop d’érable possède une capacité antioxydante modérée, comparable à celle d’une portion de brocoli ou d’une banane », a expliqué la diététiste Marie Breton.

Selon elle, le sirop d’érable est meilleur que les autres agents sucrants courants (sucre blanc, cassonade, miel, sirop de maïs), puisqu’il contient aussi du manganèse, du zinc, du magnésium, du calcium, du potassium et de la riboflavine.

Deux études sur le sirop d’érable démontrent que ce dernier possède des vertus antioxydantes et anti-inflammatoires grâce à son contenu élevé en composés phénoliques, ce qui protège contre le développement des tumeurs.

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Teindre les cheveux, dangereux ?

Selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), les teintures à cheveux et les composés chimiques qu’on y retrouve favorisent le développement du cancer. Parmi les éléments cancérigènes, on retrouve le 4-aminobiphenyl, l’oto-Toluidine et la benzidine.

Les coiffeurs et les barbiers sont les personnes dont le risque de cancer serait plus significatif.

La communauté scientifique commence à peine à se pencher sur le sujet. D’autres recherches devront corroborer en ce sens, particulièrement pour les teintures faites à la maison et vendues en pharmacie, avant de confirmer avec précision tout danger.

En attendant d’en savoir plus, il semblerait que ce soit le cancer de la vessie qui touche davantage les personnes qui manipulent fréquemment des teintures à cheveux.

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Une nouvelle méthode de diagnostic

Une recherche publiée dans le Journal of Proteome Research mentionne que les médecins pourront bientôt compter sur une autre méthode de diagnostic pour détecter la présence du cancer, des maladies cardiovasculaires ou chroniques : l’examen de la salive.

Grâce à l’analyse de 1166 protéines différentes dans la salive, trois équipes de chercheurs américains ont été en mesure d’établir le protéome salivaire, une carte complète des protéines qui contiennent des informations sur les gènes et le fonctionnement cellulaire.

Cette découverte permettrait donc de diagnostiquer, pour un coût inférieur aux tests sanguins, plusieurs maladies, dont celles d’Alzheimer et de Parkinson, les cancers du sein, colorectal et du pancréas, ainsi que le diabète.

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Bonne nouvelle pour le test PCA3

Des essais cliniques effectués sur 570 hommes démontrent que le test PCA3, qui est un marqueur du cancer de la prostate, peut drôlement faciliter le diagnostic de ce type de cancer. Le test PCA3, fabriqué par DiagnoCure, est le premier test génique urinaire capable de détecter le cancer de la prostate.

Selon les derniers résultats obtenus, 14 % des participants dont le score au PCA3 était inférieur à cinq avaient une biopsie positive, tandis que 69 % des hommes qui présentaient un score supérieur à 100 avaient une biopsie positive.

Pour le président de DiagnoCure, John Schafer, il n’y a pas de doute que le test développé par sa société permettra de diagnostiquer le cancer de la prostate. « Cette étude est une preuve supplémentaire que le PCA3 est réellement un marqueur précis du cancer de la prostate. Ces résultats concluants devraient favoriser l’adoption du test par les médecins, qui ont besoin de meilleurs outils pour aider leurs patients aux prises avec le cancer de la prostate », a-t-il mentionné.

Cette nouvelle coïncide avec les plans de commercialisation du test PCA3 en Europe.

 

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Des bombes atomiques encore nocives

Les personnes qui ont survécu aux bombes nucléaires lancées sur les villes de Nagasaki et Hiroshima au Japon ont davantage développé le cancer que les foetus exposés aux particules radioactives lors des explosions.

« Peu importe l’exposition aux radiations, il y a un risque de cancer qui y est associé. Mais notre étude démontre que ce risque est plus grand chez ceux qui y ont été exposés lors de leur enfance plutôt que lors de la grossesse », a noté l’auteur principal de cette recherche, Dale Preston.

À la suite des explosions survenues les 6 et 9 août 1945, 2 500 embryons et 15 000 enfants de moins de 6 ans ont été exposés aux radiations, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter les risques de cancer du système digestif.

Cette étude, qui est publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, a été réalisée en collaboration avec le U.S. National Cancer Institute et des scientifiques de l’organisme Radiation Effects Research Foundation.

 

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Les propriétés anticancérigènes du soya

Une recherche menée par des scientifiques du Centre national du cancer de Tokyo démontre que le soya peut prévenir contre le cancer du sein.

Il semblerait que la génistéine, une isoflavone contenue dans le soja, protègerait les femmes contre ce type de cancer.

25 000 femmes âgées de 40 à 69 ans ont participé à cette étude, qui a duré 10 ans et demi. Les chercheurs ont évalué la concentration de génistéine dans le corps humain chez deux groupes-tests, l’un composé de 144 femmes cancéreuses et l’autre composé de femmes n’ayant pas de cancer.

Celles qui consommaient le soya sous toutes ses formes (tofu, soupe miso, haricots fermentés, etc.) avaient trois fois moins de risques de développer le cancer du sein que les femmes qui n’en mangeaient jamais.

Les chercheurs ont aussi observé que l’effet inverse pouvait se produire avec la génistéine. En effet, une consommation excessive pourrait amener une hausse du risque de cancer du sein.

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Les conséquences financières du cancer du sein

Selon le quotidien La Presse, le cancer du sein a aussi des répercussions sur la vie financière des femmes qui en sont touchées, puisqu’elles voient leurs revenus amputés de 27 % dans l’année qui suit le diagnostic.

Cette statistique plutôt décourageante provient des épidémiologistes de l’Université Laval, qui croient qu’il pourrait en être de même pour les autres formes de cancer.

Sophie Lauzier, coauteure de l’étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, explique : « Avec le perfectionnement des traitements depuis les 25 dernières années, la proportion des patientes qui reçoit plusieurs types de traitements augmente. Il y a plus d’effets secondaires, plus d’absences du travail et plus de coûts liés aux nombreux déplacements. »

459 femmes atteintes du cancer du sein ont participé à cette étude. Parmi celles-ci, il semble que ce soit les travailleuses autonomes qui soient particulièrement touchées, alors que leurs revenus ont pu baisser de 40 %.

« Il s’agit seulement des pertes de salaire, précise Dre Lauzier. Nous faisons maintenant les analyses pour les dépenses reliées au traitement. Ça va certainement ajouter au fardeau financier. »