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Percée médicale pour la leucémie infantile

Une recherche publiée dans le magazine Science nous apprend qu’un groupe de cellules précancéreuses pourraient être à l’origine de la leucémie infantile.

Les chercheurs ont étudié deux jumelles britanniques, dont l’une est en parfaite santé, alors que l’autre est atteinte de leucémie.

Cette découverte des cellules précancéreuses permettra de mieux comprendre la progression de cette forme de cancer et, ainsi, mieux la traiter.

À la suite de la transplantation de ces cellules précancéreuses chez des souris, les scientifiques ont observé une mutation génétique et l’apparition des premiers symptômes de la leucémie.

Selon le docteur Phil Ancliff, de l’Hôpital Great Ormond Street, cerner la nature des cellules préleucémiques est essentiel pour comprendre la fonction de la première mutation et la façon dont cela les prédispose à leur transformation en cellules cancéreuses.

Chaque année, 250 enfants canadiens reçoivent un diagnostic de leucémie aiguë lymphoblastique. 28 d’entre eux en décèderont par la suite.

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Vers un dépistage plus rapide des mélanomes

Une découverte médicale réalisée par l’École de médecine de l’Université Harvard a permis d’identifier des cellules souches qui favorisent le développement des mélanomes, une tumeur maligne caractérisée par des taches brunes et noires sur la peau.

La présence du marqueur ABCB5 caractérise ces cellules à l’origine de ce type de cancer de la peau et qui représentent 1,6 à 20 % des cellules chez les souris analysées.

L’équipe du docteur Markus Frank explique aussi pourquoi ces cellules souches, également responsables de la progression rapide de la maladie, résistent à la chimiothérapie.

Grâce à cette découverte, les scientifiques espèrent détecter plus rapidement cette tumeur maligne et empêcher sa croissance fulgurante.

Tous les détails de cette étude sont publiés dans le magazine Nature

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Un médicament anticholestérol contre le cancer

Une vaste enquête auprès de vétérans américains a permis de découvrir que des médicaments à base de statine agissant contre le cholestérol, tel le Lipitor, réduisent de 26 % le risque de cancer.

Malgré les conclusions de cette recherche, l’équipe du Dr Wildon R. Farwell n’a toutefois pas été en mesure de confirmer cette hypothèse lors des essais cliniques. Cela s’explique par la courte période de temps de l’étude et par l’âge des participants.

Les scientifiques ont comparé 53 000 sujets répartis en deux groupes : les uns prenaient une médication afin de traiter leur haute pression, les autres consommaient des médicaments à base de statine depuis deux ans afin de stabiliser leur taux de cholestérol.

L’incidence de cancer a été de 9,4 % chez les personnes qui prenaient de la statine, comparativement à 13, 2 % chez les sujets qui n’en prenaient pas.

La statine semble particulièrement efficace contre le cancer colorectal, du poumon et de la prostate.

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Les hormones féminines liées au cancer de l’estomac

Selon un article publié dans le journal médical Gut, le nombre d’années de fertilité chez une femme semble jouer un rôle protecteur contre le cancer de l’estomac.

« Les facteurs hormonaux semblent avoir un effet sur le cancer du système digestif, mais des études plus poussées devront être effectuées », a tenu à préciser le docteur Neal D. Freedman, chercheur à l’Institut national du cancer de Rockville, au Maryland, qui a observé 74 442 femmes originaires de Shanghai pour cette recherche.

Plus l’âge de la ménopause était élevé, plus le risque de souffrir d’un cancer de l’estomac diminue. Le nombre d’enfants, l’allaitement et l’usage d’un contraceptif oral semblent également jouer dans la balance.

Selon le docteur Freedman, cette conclusion va dans le même sens que plusieurs autres recherches qui affirmaient que l’oestrogène et la progestérone protègent les femmes contre le cancer de l’estomac.

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Du soleil contre le cancer du poumon

Selon une recherche dont les détails seront publiés dans l’édition de janvier du Journal of Epidemiology and Community Health, l’incidence du cancer du poumon augmente dès qu’on s’éloigne de l’équateur. Cette observation a été répertoriée dans 111 pays.

Cedric Garland, l’auteur de cette étude et professeur à l’Université de Californie à San Diego, a étudié le taux de cancer du poumon en fonction de la latitude et du degré d’ensoleillement quotidien.

Plusieurs autres études démontrent que les pays où le taux d’ensoleillement est plus faible sont aux prises avec davantage de cas de cancer du sein et du côlon. Cela s’explique parfois par un faible taux de vitamine D dans le métabolisme, ce qu’en retour procure une exposition au soleil.

Le docteur Garland tient toutefois à préciser qu’il faut demeurer vigilant à une exposition prolongée aux rayons du soleil et que les risques de cancer de la peau ne sont nullement remis en cause.

Bien que l’exposition aux rayons UVB et qu’un ennuagement faible aient une incidence sur ce type de cancer, le tabagisme est encore le facteur le plus fréquent pour expliquer les décès liés au cancer du poumon. Chaque année, un million de personnes perdent le combat contre ce cancer et l’usage de la cigarette en est à 85 % des cas responsable.

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Quelques statistiques sur le cancer

Selon l’organisme américain, environ 12 millions de personnes ont reçu un diagnostic de cancer en 2007. Parmi celles-ci, 7,6 millions perdront le combat contre cette terrible maladie, dont 20 000 quotidiennement.

Ces données sont publiées dans le rapport Global Cancer Facts & Figures qui compare l’évolution du cancer entre les pays industrialisés et en voie de développement, les plus touchés par le cancer avec leurs 6,7 millions de nouveaux diagnostics annuellement.

Dans les pays industrialisés, les cancers de la prostate, du poumon et du côlon sont les plus fréquents chez la population masculine, tandis que les femmes sont touchées par le cancer du sein, du côlon et du poumon.

Chez les pays les plus pauvres, les hommes sont davantage frappés par le cancer du poumon, de l’estomac et du foie. Le cancer du sein, de l’utérus et de l’estomac ont la plus grande incidence chez les femmes.

L’American Cancer Society dévoile que dans environ 15 % des cas, le cancer est lié à des infections. Cette statistique augmente considérablement dans les pays en voie de développement où ce taux passe à 26 %.

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Un champignon contre le cancer de la prostate

Une récente étude publiée dans la revue Molecular Biology Report dévoile les vertus d’un champignon rare, que les Chinois utilisent depuis des siècles dans la médecine traditionnelle.

Les scientifiques ont identifié une molécule contenue dans ce champignon, le reishi ou Ganoderma lucidum, qui favorise la lutte contre « la prolifération des cellules cancéreuses » de la prostate.

Selon le docteur Ben Zion Zaidman, le reishi agit sur les « récepteurs androgènes qui jouent un rôle central dans le développement de cette forme de cancer à son stade initial ».

Bien que son origine remonte à plusieurs siècles, ce n’est que depuis les années 1970 que des chercheurs japonais ont réussi à cultiver le reishi qui préfère se développer sur des arbres en décomposition comme les pruniers sauvages ou les chênes.

Cette percée médicale laisse donc entrevoir une lueur d’espoir pour le traitement de ce type de cancer qui touche annuellement 543 000 hommes à l’échelle mondiale.

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De la viande avec modération

L’Institut américain contre le cancer s’est penché sur les effets d’une trop grande consommation quotidienne de viande rouge. Les études démontrent en effet un lien direct entre la hausse des cas de cancer et la présence quotidienne de viande au menu.

« La viande rouge industrielle est associée à un risque plus élevé de cancer du côlon. Nos conclusions prouvent aussi que ces aliments peuvent jouer un rôle dans d’autres formes de cancer touchant la prostate, le poumon, le foie et l’oesophage », a expliqué la Dre Amanda Cross, qui travaille pour le National Cancer Institute (NCI).

Depuis 1995, l’équipe de la Dre Cross a analysé 500 000 dossiers médicaux de patients âgés de 50 à 71 ans. Parmi l’échantillon, 53 396 cas de cancer ont été diagnostiqués. En plus d’observer les habitudes alimentaires des participants, les chercheurs ont examiné leur programme d’exercice et l’incidence du tabagisme.

Selon les scientifiques, plusieurs causes pourraient expliquer les effets néfastes de la viande rouge. Par exemple, la présence de gras saturés et de fer dans ces aliments ou encore la température de cuisson.

Les détails complets des travaux de la Dre Cross sont publiés dans l’édition de décembre du site Internet PLoS Medicine.

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Un gène à l’origine du cancer du sein

Des travaux effectués conjointement par les universités américaine et suédoise de Columbia et Lund explorent une piste d’explication pour le cancer du sein. Pour ce faire, les chercheurs ont observé le gène BRCA1, qui augmente considérablement le risque de cancer du sein chez les femmes qui en sont porteuses.

Il semble que la mutation du BRCA1 empêche le gène PTEN, qui agit sur les cellules cancéreuses et les détruit, de bien faire son travail et neutraliser le cancer du sein.

Les scientifiques ont ainsi observé des réactions chimiques qui ont déclenché des tumeurs malignes.

Cette percée médicale nécessite toutefois d’autres essais cliniques que les sociétés pharmaceutiques effectuent sur des animaux afin de trouver un traitement efficace pour les femmes.

Au Canada, le cancer du sein est celui qui touche le plus la population féminine. Chaque année, 22 000 Canadiennes reçoivent un tel diagnostic et parmi elles, 5 000 en décèdent.

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Baisse de la mortalité infantile attribuable au cancer

Les autorités américaines ont dévoilé une statistique encourageante en ce qui concerne le taux de mortalité chez les jeunes touchés par le cancer. Ce taux a baissé de 20 % entre 1990 et 2004 et pourrait s’expliquer par de meilleurs traitements contre la leucémie et les autres formes de cancer.

En 1990, 34,2 petits Américains sur un million perdaient la bataille contre la maladie, alors qu’en 2004, c’était 27,3 cancéreux sur un million qui mouraient. Chaque année, le pourcentage du taux de mortalité baissait donc de 1,7 %.

« Malheureusement, il y a autant de diagnostics de cancer posés auprès de la jeune population. Mais c’est une donnée encourageante que de savoir que le taux de survie augmente », note la docteure Lori Pollack des Centers for Disease Control and Prevention.

D’autres statistiques démontrent également des différences régionales ainsi que le taux de mortalité plus élevé chez les garçons que chez les filles.

Aux États-Unis, les causes principales de décès infantile sont les accidents, les homicides et le suicide.