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Plus d’enfants cancéreux survivent

Le document Statistiques canadiennes sur le cancer 2008 dévoile quelques chiffres sur la maladie, notamment chez les enfants.

Chaque année en moyenne, 234 enfants québécois de moins de 14 ans reçoivent un diagnostic de cancer. 39 perdront leur combat contre la maladie.

On y apprend aussi que le taux de survie est à la hausse, malgré la progression de la maladie au pays. Les enfants atteints d’un cancer peuvent ainsi s’attendre à vivre au moins cinq ans après le diagnostic dans 82 % des cas, ce qui représente une hausse de 11 % en 15 ans.

« La survie d’un plus grand nombre d’enfants est une très bonne nouvelle. Cependant, il faut dire que plusieurs survivants risquent un jour de subir des séquelles provoquées par le cancer ou par son traitement. L’un des défis de premier plan pour la Société canadienne du cancer (SCC) et la communauté scientifique consiste, au moyen de la recherche, à en apprendre davantage au sujet de ces répercussions », a mentionné le Dr Gilles Pineau, vice-président de la SCC, Division du Québec.

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L’imagerie moléculaire se perfectionne

Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Stanford ont développé un nouveau procédé, inspiré de la spectroscopie Raman, qui permet d’observer des images 1000 fois plus petites que ce que permettent les méthodes actuelles.

Cette percée médicale va permettre de détecter plus rapidement des tumeurs quasi imperceptibles.

Le procédé perfectionné par l’équipe du professeur Sanjiv Sam Gambhir consiste à injecter des nanoparticules dans le corps des sujets. Des faisceaux lumineux sont ensuite émis, permettant de capter les signaux émis par les particules et de les mesurer et les convertir en marqueur dans le corps.

Cette méthode bon marché et efficace a été testée sur des souris. Des essais cliniques devraient avoir lieu sur des humains afin de diagnostiquer le cancer du côlon à un stade peu avancé.

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Du soleil contre le cancer du poumon

Selon une recherche dont les détails seront publiés dans l’édition de janvier du Journal of Epidemiology and Community Health, l’incidence du cancer du poumon augmente dès qu’on s’éloigne de l’équateur. Cette observation a été répertoriée dans 111 pays.

Cedric Garland, l’auteur de cette étude et professeur à l’Université de Californie à San Diego, a étudié le taux de cancer du poumon en fonction de la latitude et du degré d’ensoleillement quotidien.

Plusieurs autres études démontrent que les pays où le taux d’ensoleillement est plus faible sont aux prises avec davantage de cas de cancer du sein et du côlon. Cela s’explique parfois par un faible taux de vitamine D dans le métabolisme, ce qu’en retour procure une exposition au soleil.

Le docteur Garland tient toutefois à préciser qu’il faut demeurer vigilant à une exposition prolongée aux rayons du soleil et que les risques de cancer de la peau ne sont nullement remis en cause.

Bien que l’exposition aux rayons UVB et qu’un ennuagement faible aient une incidence sur ce type de cancer, le tabagisme est encore le facteur le plus fréquent pour expliquer les décès liés au cancer du poumon. Chaque année, un million de personnes perdent le combat contre ce cancer et l’usage de la cigarette en est à 85 % des cas responsable.