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Utilisation de cannabinoïdes pour réduire les tumeurs cancéreuses

The Conversation rapporte qu’il y a déjà des médicaments sur le marché développés à partir d’extrait du cannabis. Notamment le Sativex, résultat des cannabinoïdes tétrahydrocannabinol (THC) et du cannabidiol (CBD). Il s’agit d’un vaporisateur buccal pour traiter la sclérose en plaques.

On utilise déjà le dronabinol et le nabilone pour diminuer les effets secondaires attribuables au cancer, mais cette fois, la combinaison du THC et du CBD a donné des effets spectaculaires en laboratoire.

Il a fallu procéder à divers essais pour optimiser la dose combinée de l’un et l’autre des composants. Lorsque les spécialistes ont réussi, ils ont constaté des réductions de tumeurs cérébrales importantes.

L’objectif de cette recherche vise le traitement des tumeurs cérébrales les plus communes, mais surtout de la plus agressive : le gliome. L’espérance de vie de 36 % des gens atteints ne dépasse pas 1 an, et une seule personne sur 10 réussit à passer le cap du 5 ans.

Selon les spécialistes, ces résultats sont fort prometteurs, et ce, dans un avenir proche.

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D’autres évidences sur les séquelles laissées par la marijuana

Les scientifiques ont décidé de se pencher sur la dégradation cérébrale associée à la consommation de cannabis, d’autant plus qu’il est désormais souvent légalisé.

Les vertus médicales de la marijuana ont été démontrées au niveau de certaines maladies incurables, entre autres pour les tremblements associés au Parkinson. Toutefois, son utilisation à long terme n’est pas sans conséquence, d’autant plus que c’est le cerveau qui en souffre.

Francesca Fibey, l’une des chercheuses, a commenté dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences : « Nous voyons une croissance de la consommation de marijuana depuis 2007 ».

Pour comprendre l’influence de cette drogue sur le cerveau humain, 48 sujets adultes et consommateurs de la substance ont participé à l’étude, puis 62 autres qui ne consommaient aucune drogue. En moyenne, les 48 participants prenaient du cannabis trois fois par jour.

Si l’on comparait les tests pour évaluer les capacités cérébrales, tant au niveau cognitif que du QI, le groupe consommant régulièrement tirait visiblement de la patte. En comparaison avec des gens du même âge, genre et ethnicité, la différence était notable, informe Science World Report.

« Même si on notait une augmentation de la connectivité fonctionnelle et structurelle qui compensait la perte de matière grise, le “câblage” du cerveau finissait par se dégrader à long terme. »

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La marijuana utile pour les gens atteints de lésion traumatique cérébrale

Des chercheurs de l’Institut de recherche biomédicale de Los Angeles ont validé la présence ou l’absence de la molécule tétrahydrocannabinol (THC) dans l’urine de 446 patients ayant subi une lésion traumatique cérébrale (LTC).

Le THC est un ingrédient actif de la marijuana. Lors de tests effectués, dans le groupe dont le résultat était positif, le taux de mortalité était moins élevé (2,4 %) que chez ceux dont l’urine n’en contenait pas (11,5 %).

Le Dr David Plurad a expliqué : « Des études précédentes ont démontré que certaines composantes de la marijuana aidaient à protéger le cerveau des animaux après un trauma ».

La présente recherche est l’une des premières à associer le THC comme un facteur améliorant le taux de survie après des dommages cérébraux chez l’humain, indique Science World Report.

Jusqu’à présent, les recherches ont démontré que le THC stimule l’appétit, diminue la pression oculaire, réduit les spasmes musculaires, soulage la douleur ainsi que les symptômes du côlon irritable.

Le détail de l’étude a été publié dans The American Surgeon.

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Le cannabis engendre la mauvaise humeur et le négativisme

Que ce soit à l’adolescence ou à l’âge adulte ne fait pas de différence. Plus les gens consomment du cannabis, pire est leur humeur entre chaque joint.

C’est un fait établi désormais par les chercheurs de l’Université Rutgers au New Jersey. Si vous doutiez des effets négatifs de cette drogue, il vous faudra désormais ouvrir les yeux.

Le fait de consommer de la marijuana pour se sentir mieux représente un facteur additionnel de la dépendance à la substance. En effet, plus vous vous sentirez malheureux ou négatif, plus rapidement vous voudrez retrouver ce sentiment de bien-être.

Ce sont 40 participants de 15 à 24 ans qui ont été soumis à l’étude, rapporte Top Santé. Au terme des 15 jours du suivi, les chercheurs avaient reçu plus de 3600 rapports « d’humeur » de la part des participants. Ceux-ci devaient rendre compte de leurs différentes humeurs et de leur consommation, et ce, aux 3 heures.

L’étude a fait réaliser que la négativité de l’humeur était à son comble jusqu’à 24 heures avant la prochaine prise de marijuana, reliant négativité à la prise de cannabis.

La recherche a été publiée dans le Journal of Studies on Alcohol and Drugs.

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Potins

Snoop Dogg affirme avoir fumé du cannabis à la Maison-Blanche

Il n’y a probablement que Snoop Dogg pour réaliser et affirmer une chose pareille, et s’en tirer impunément.

Le rappeur de 42 ans a en effet révélé qu’il était parvenu à s’adonner à l’une de ses plus grandes passions, soit fumer du cannabis, à l’intérieur même de la Maison-Blanche, résidence officielle du président américain.

Précisant qu’il a tenté le coup « dans la salle de bain de la Maison-Blanche », et non « dans la Maison-Blanche », Snoop Dogg raconte son invraisemblable histoire, avec la nonchalance qu’on lui connaît, à l’animateur Jimmy Kimmel.

« J’ai dit aux gardes de sécurité : “Est-ce que je peux utiliser la salle de bain pour une seconde?” J’ai dit que j’allumais souvent une cigarette ou quelque chose pour l’arôme… ils m’ont dit que je pouvais allumer un morceau de serviette de papier », lance Snoop Dogg, qui explique ensuite que la « serviette de papier » s’est transformée en cigarette de marijuana, rapporte BANG Media International.

On imagine qu’il s’agit d’un haut fait dans la vie du rappeur, grand militant de la légalisation du cannabis, mais à 42 ans, on aurait pu s’attendre à un peu plus de retenue dans les couloirs de la Maison-Blanche.

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Devrait-on être compréhensif envers les parents qui consomment du cannabis?

Désormais, tant au Colorado que dans l’État de Washington, il est devenu légal de se procurer du « pot » pour usage récréatif. Diane Fornbacher est une activiste de longue date qui milite pour la légalisation du cannabis.

Elle a deux garçons. L’un de 11 ans et l’autre de 5 ans. Today mentionne qu’elle souhaite démystifier les fausses croyances à propos de l’utilisation de cette drogue lorsqu’on est parent.

En fait, comme la plupart des parents qui se sentent jugés par les autres, Fornbacher affirme que l’on n’est pas par définition un « revendeur » et que non, elle ne vous vendra pas de cannabis à l’école lorsqu’elle vous croise en allant chercher ses enfants.

Pour l’activiste, les gens doivent comprendre que le cannabis a été légalisé surtout pour des fins médicales. Celui-ci aide certaines personnes avec l’anxiété, la dépression, l’hypersensibilité, les migraines, la dysphorie prémenstruelle et les crampes qui viennent avec.

À la défense des parents consommateurs, elle rappelle aussi que consommer du cannabis est loin de signifier que l’on est « stone » toute la journée, qu’on utilise cette drogue pour nous aider avec nos enfants ou que l’on encourage quiconque, y compris nos propres enfants, à en consommer.

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Nouvelles quotidiennes

Des séjours touristiques autour du cannabis à Washington

Le 1er juillet, 20 à 30 commerces de l’État de Washington, détenteurs d’une licence, vont pouvoir commercialiser de la marijuana à des fins récréatives. D’ores et déjà, les opérateurs touristiques s’organisent pour accueillir les visiteurs attirés par cette nouvelle offre.

Les majeurs de plus de 21 ans, résidents et touristes, pourront dès le mois prochain acheter du cannabis dans les boutiques autorisées.

Parallèlement, ils accèderont à des offres touristiques autour du thème. Visites dans des sites de production et de culture, immersion dans des sites curatifs… autant d’activités à faire autour de cette drogue douce.

Voici quelques animations mises en place :

– Le Canna-bus : l’entreprise organise des tournées dans Seattle pendant 3 h 30, à la rencontre d’un dispensaire, d’un site de production à des fins thérapeutiques, et même un cours de cuisine (100 $ par personne). Plus d’informations : www.theoriginalcannabus.com

– Kush Tourism : le voyagiste propose plusieurs offres. Parmi elles, la possibilité de découvrir comment produire du cannabis pour la médecine (150 $ par personne). Plus d’informations : http://kushtourism.com/

– Canna Con : l’association organisera en août un grand festival autour de la marijuana. L’événement permettra d’aller à la rencontre des producteurs, des revendeurs et des professionnels touristiques. Plus d’informations : http://cannacon.org/

Retrouvez toutes les offres et les opérateurs sur http://growa.us/.

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De plus en plus de demandes de cultures de marijuana médicinale au Canada

Santé Canada serait assiégée de demandes pour des permis de culture de marijuana thérapeutique, selon les informations rapportées par Le Devoir.

Ces chiffres risquent d’être à la hausse pour encore un bon moment. Santé Canada observe une montée en flèche de ces demandes, qui oscillent maintenant à près de 25 nouvelles requêtes par semaine.

On recense plus de 850 demandes en date de la fin du mois d’avril, contrairement à 156 demandes en septembre 2013. Dès février 2014, les demandes se sont mises à tripler, et la hausse n’a jamais donné de signes de ralentissement.

Parmi les demandeurs, on retrouve des entrepreneurs possédant une expérience ou une expertise dans le domaine médical, ainsi que des sociétés minières. On peut aussi déduire que certaines demandes sont effectuées par des particuliers.

Plusieurs observateurs s’interrogent sur le phénomène. « Il s’agit d’une bureaucratie assiégée. Ils sont aux prises avec une situation à laquelle ils n’étaient pas préparés… il y a quelque chose qui ne fonctionne vraiment pas », s’exclame le président d’une entreprise demanderesse d’un permis, Umar Syed.

Plusieurs autres demandeurs abondent dans le même sens que M. Syed.

Santé Canada évalue à 1,3 milliard de dollars par année le marché du cannabis médicinal d’ici 2024, et une moyenne de consommateurs se situant autour de 450 000.

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Bud & Breakfast au Colorado : des séjours tout compris… même le cannabis

On ne présente plus les offres « bed and breakfast », dont le prix comprend une nuit dans une chambre d’hôte et le petit déjeuner, mais avec la légalisation du cannabis (« bud » en argot) dans l’État américain du Colorado, un nouveau type d’offre hôtelière est en train de voir le jour : les « bud and breakfast ».

Après l’ouverture des premiers Coffee Shops du Colorado en janvier dernier, une entreprise locale appelée Pladeo Corp. (bientôt rebaptisée The MaryJane Group – Marie-Jeanne alias Marijuana) va inaugurer ce qu’elle présente comme le premier hôtel à cannabis tout inclus. 

L’offre comprendra donc la nourriture et les boissons à volonté ainsi que « le meilleur cannabis et les meilleurs produits comestibles dérivés du cannabis du Colorado ».

Un chef présent dans l’hôtel répondra aux attentes culinaires des clients, qui auront aussi accès à un service illimité de voiturier de luxe dans Denver avec garde du corps, 24 h/24. 

« Notre concept est de proposer un forfait tout compris à nos clients pour qu’ils puissent apprécier au mieux cette expérience du cannabis sans avoir à se soucier de quoi que ce soit », a expliqué Joel C. Schneider, le président de Pladeo Corp. 

Et de préciser, « L’Adagio est notre projet pilote pour l’industrie hôtelière marijuana-friendly ».

Ce « bud and breakfast » s’installera dans une maison victorienne du centre de Denver appelée Adagio Bed and Breakfast, mais la date du passage de la maison d’hôte traditionnelle à l’hôtel « Weeds » n’a pas encore été précisée.

Si ce concept trouve sa clientèle, le groupe prévoit d’étendre son activité et d’acquérir d’autres maisons et auberges pour proposer ce genre de séjours touristiques alternatifs.

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Pas de marijuana thérapeutique pour les Québécois

Les patients québécois qui souhaitent se voir prescrire de la marijuana thérapeutique ou qui désirent en consommer légalement pour des raisons de santé devront vraisemblablement encore s’armer de patience.

Le Devoir rapporte et explique en effet que malgré l’implantation d’une nouvelle façon de faire en la matière sur le territoire canadien, le Québec demeure en attente et ne pourra offrir de la marijuana thérapeutique avant un certain temps.

Les médecins ne peuvent donc toujours pas offrir l’option aux patients de façon légale, malgré la mise en place d’une nouvelle règlementation fédérale.

« Ce n’est pas un traitement reconnu. On ne croit pas qu’on puisse nous accuser de restreindre l’accès. On verse une nouvelle responsabilité dans notre cours. On va respecter les lois, mais avec de la rigueur. Il y a dix ans, ça aurait été une fin de non-recevoir. Là, on ouvre un peu la porte », mentionne le président du Collège des médecins du Québec (CMQ), Dr Charles Bernard.

On sent un faible courant de sympathie pour le cannabis thérapeutique chez les spécialistes du Québec, alors que plusieurs études démontrent des bénéfices à l’utilisation de celui-ci. On souhaite cependant éviter du côté du CMQ de précipiter les choses.

Les prescriptions de marijuana médicale au Québec pourraient cependant devenir une réalité d’ici la fin de l’été, toujours selon cette même source. Les médecins peuvent toutefois prescrire légalement des comprimés de cannabinoïdes à leurs patients.