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Les enfants réagiraient comme les corbeaux

C’est ce que révèle une étude britannique publiée sur PLoS ONE.

C’est en faisant flotter un objet sur une surface d’eau trop basse pour qu’il soit accessible et en mettant plusieurs objets à la disposition des enfants pour qu’ils puissent l’atteindre que les scientifiques ont fait cette constatation.

À l’issue de ce test, appelé fable d’Escope, les experts ont vu que les enfants, tout comme les corbeaux — ayant fait un test semblable avec des vers, — avaient besoin de cinq essais avant de remonter l’objet.

Toutefois, contrairement aux oiseaux, les enfants ont retenu la façon de faire puisqu’ils ont pu répéter l’exercice plus facilement.

« C’est le “boulot” des enfants d’apprendre sur le monde, et ils ne peuvent pas le faire quand ils sont limités par une idée préconçue sur ce qui est ou n’est pas possible. Pour un enfant, si cela fonctionne, cela fonctionne», explique la coauteure de l’étude, Lucy Cheke.

Rappelons également que les enfants et les mouches ont une mémoire « semblable ». Les cellules nerveuses qui fournissent la dopamine sont les mêmes dans le cerveau des enfants que dans celui des mouches.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Grossesse : même à terme, chaque jour de plus augmente l’éveil du bébé

L’étude, dirigée par la Dre Kimberly Noble, professeure de pédiatrie à l’Université de Columbia, révèle que l’âge gestationnel, au sein d’une période à terme, est bien corrélé à des résultats d’épreuves scolaires qui augmentent avec l’âge gestationnel.

Cela est vrai plus précisément pour des bébés qui sont nés entre 37 et 41 semaines, indique une étude américaine réalisée par des chercheurs de la Columbia University, du New York-Presbyterian, du Sackler Institute for Developmental Psychobiology et de la Mount Sinai School of Medicine.

Les résultats de l’étude indiquent qu’à l’âge de 8 ans, les résultats obtenus à des épreuves de lecture et de mathématiques seraient plus bas pour les enfants nés entre 37 et 38 semaines, comparés à ceux nés à 39, 40 ou 41 semaines.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données d’environ 130 000 naissances survenues entre 37 et 41 semaines de gestation.

Chaque jour qui passe est donc important pour le développement du cerveau d’un bébé, souligne la recherche publiée dans l’édition de la revue Pediatrics.

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Prendre le thé stimule le cerveau

Déjà lié à une réduction des maladies cardiovasculaires, des cancers et des risques de la maladie de Parkinson, voilà que les chercheurs découvrent de nouvelles propriétés au thé.

Les ingrédients naturels de cette boisson amélioreraient la puissance de votre cerveau ainsi que votre vigilance. C’est ce qui ressort d’une étude effectuée sur 44 personnes.

Selon le journal Nutritional Neuroscience, les personnes ayant bu du thé ont exercé certaines tâches avec plus de précision et ont vu leur vigilance s’accroître, comparativement aux personnes ayant reçu un placebo.

De plus, le thé diminue la fatigue, ce qui permet de focaliser son attention sur une tâche cognitive exigeante. À noter que l’ajout de lait n’affecte pas l’absorption des flavonoïdes, antioxydants et autres bienfaits du thé pour la santé.

À long terme, la consommation régulière de thé permet également d’améliorer la densité osseuse, rappellent les chercheurs. Toutefois, pour bénéficier de ces bienfaits, il est préférable de consommer quatre tasses de thé chaque jour.

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Les septuagénaires sont maintenant plus intelligents

Les personnes qui ont eu 70 ans dans les années 2000 sont plus intelligentes que celles qui ont eu ce même âge dans les années 70. C’est ce qui a été démontré par une étude suédoise menée par une équipe de l’Université de Göteborg.
 
Des chercheurs ont mesuré la mémoire, le raisonnement logique et la facilité à s’exprimer de volontaires septuagénaires. Ils ont noté une nette amélioration des capacités cognitives des personnes âgées entre 1970 et 2000.
 
Ceci s’explique par différents facteurs, comme l’avancement de la médecine, une meilleure alimentation et un plus haut niveau d’éducation.
 
De plus, les nouvelles technologies, comme l’Internet, influencent également les capacités intellectuelles des personnes âgées.
 
Des tests semblables s’effectueront dans les prochaines décennies afin de vérifier si la tendance se maintient, rapporte le journal Neurology.
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Très tôt, le diabète affecte le cerveau des enfants

Une petite étude rapportée par le journal Diabetologia démontre que le diabète de type 2 peut affecter le cerveau, y compris celui de jeunes enfants.

Auparavant, les enfants étaient plus susceptibles de souffrir du diabète de type 1, communément appelé le diabète juvénile, mais avec le nombre grandissant d’enfants obèses, souvent lié au diabète de type 2, on retrouve des cas de plus en plus jeunes. Maintenant, 40 % des cas de diabète chez les enfants sont de type 2.

Des chercheurs ont évalué les capacités cognitives de jeunes obèses diabétiques et non-diabétiques, et ont constaté que les diabétiques avaient notamment plus de difficultés à penser.

Chez l’adulte aussi on avait noté que le diabète de type 2 affectait les capacités à apprendre et à retenir.

Bien qu’il n’y ait pas de preuves définitives et qu’on ne s’explique pas encore très bien pourquoi le diabète de type 2 affecte le cerveau, certains affirment que cela nuirait à l’apport de sang vers le cerveau.

La bonne nouvelle est que ces effets négatifs s’estompent, lorsque le diabète de type 2 s’efface. Il est donc important que les enfants perdent du poids.

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Les jeux n’augmentent pas les capacités du cerveau

Dans les dernières années, une panoplie de jeux visant à améliorer les capacités du cerveau ont vu le jour. Les amateurs seront déçus d’apprendre qu’en fait, ces derniers ne donnent aucun résultat.
 
Selon la revue Nature qui rapporte une étude financée par l’émission Bang Goes the Theory de la BBC, les personnes qui s’adonnent régulièrement à ce type de jeux ne deviennent pas plus intelligentes.
 
8 600 personnes ont participé à une recherche britannique. Elles devaient jouer un jeu en ligne pendant au moins 10 minutes trois fois par semaine pendant six semaines. Ces jeux avaient pour but d’améliorer la mémoire, le raisonnement et d’autres capacités du cerveau.
 
Ensuite, on a comparé leurs résultats avec ceux de 2 700 autres personnes qui n’avaient fait que naviguer sur le Web et répondre à des questions d’ordre général. Avant l’étude, les deux groupes avaient passé des tests pour mesurer leur quotient intellectuel (QI). Il s’avère que les personnes ayant joué à des jeux n’ont pas eu de meilleurs résultats.
 
Le plus surprenant a été de constater que les personnes qui n’avaient fait que naviguer sur Internet ont obtenu de meilleurs résultats dans certaines portions du test. Voilà donc qui en fera réfléchir plusieurs avant de se lancer dans l’achat de logiciels ou de consoles de jeux.