Une étude de l’Université de Toronto ouvrirait la voie à une meilleure compréhension des capacités sensorimotrices de l’enfant, les muscles liés à l’apprentissage et à la naissance de la parole étant peu connus jusqu’ici.
On a ainsi pu faire un lien entre la capacité à reproduire un rythme en tapant des doigts et la capacité de parler.
L’étude en question portait sur des adultes bègues. On a remarqué que ces adultes qui avaient un trouble du langage avaient autant de difficulté à apprendre un nouveau rythme à taper avec les doigts.
Comme on l’apprend sur Medical News Today, on a ainsi pu reporter ces résultats sur le développement en général afin de mieux comprendre de quelle manière les enfants acquièrent et reproduisent la parole et comment les muscles nécessaires peuvent y être sollicités.
Lors de la recherche, en plus d’observer les adultes tentant d’apprendre de nouveaux rythmes, on a utilisé l’imagerie par résonnance magnétique pour mieux analyser le processus neurologique sous-jacent au développement du langage chez les enfants et les capacités sensorimotrices des adultes bègues.