On lit dans le Journal of Genetic Psychology les résultats d’une fascinante étude sur la perception que des enfants peuvent avoir de leurs pairs. Il semble que si un autre enfant a des caractéristiques qu’il ne peut changer, les autres auront plus d’empathie pour lui.
C’est ce que l’on a remarqué en questionnant 137 enfants de la 3e année du primaire à la 2e année du secondaire. On a demandé aux jeunes de répondre quant à des situations hypothétiques impliquant un élève qui était soit pauvre, mauvais dans les sports, obèse (en surpoids important), très agressif, extrêmement timide ou présentant des symptômes du TDAH.
On a ainsi relevé que les enfants étaient portés à avoir moins d’empathie envers ceux qui avaient des caractéristiques qu’ils pouvaient changer, comme être obèse ou agressif. Ils tendaient à donner le tort de ces traits aux enfants eux-mêmes, alors qu’ils dénotaient un manque de motivation de leur part à les changer.
L’attribution de la faute semble donc très importante pour les enfants quant à leur attitude, et elle semble anticiper leurs réactions quant aux autres.