Étiquette : Caraïbes
La compagnie aérienne WestJet, qui est basée à Calgary et qui, chaque année, envoie dans le Sud des milliers de passagers, vient d’annoncer une nouvelle qui incitera probablement plus de gens à voler sur ses ailes durant leur prochaine escapade dans les Caraïbes.
En effet, WestJet vient de confirmer une réduction de pas moins de 25 % sur le prix de ses vols vers ces destinations et aussi vers les villes d’Amérique du Nord qu’elle dessert en plus. La compagnie a expliqué que sa nouvelle politique de prix permettra de freiner la volatilité des prix dans son secteur et permettra ainsi aux voyageurs de profiter d’une plus grande stabilité à cet égard.
Selon Hugh Dunleavy, vice-président à la direction chez WestJet, les clients vivaient souvent une frustration par rapport à la variation des prix et au fait que, souvent, les sièges n’étaient offerts que quelques mois à l’avance. La compagnie aérienne a donc répondu à cet irritant majeur en offrant de très bons prix, et ce, sur la totalité des vols à l’année.
C’est à compter du 6 décembre prochain qu’Air Canada amorcera sa liaison hebdomadaire sans escale entre Montréal et Fort-de-France.
Ce nouveau vol hivernal, réalisé avec un Airbus A-319, transportera à son bord 120 passagers vers les chauds rayons de la Martinique.
Air Canada avait tenté l’expérience l’an dernier vers cette destination des Caraïbes où l’on parle français. Il semble que l’expérience fut concluante et que les Foyalais recevront encore cette année la visite de Québécois.
En plus de la Martinique, Air Canada poursuit encore cette année sa desserte vers l’île voisine de la Guadeloupe et l’aéroport de Pointe-à-Pitre. Dans ce cas, un vol hebdomadaire est proposé à l’année.
Les premières bouffées
La légende raconte que les conquérants espagnols au XVe siècle, sur la route du Nouveau Monde et débarquant dans la Caraïbe, trouvèrent les Indiens Tainos fumant des rouleaux de feuilles de tabac pour en avaler la fumée. Vite séduits, ils améliorèrent la formule. Le cigare était né.
Inimitables Habanos
Les cigares cubains ont leur appellation contrôlée, ce sont des Habanos et non des Havanes comme on les nommait naguère. Ils sont obligatoirement roulés à Cuba avec du tabac récolté dans l’une des cinq zones de production. Les meilleurs cigares sont fabriqués avec les productions de Vuelta Abajo et de Partido.
Roulés à la main.
Il faut visiter à Cuba une fabrique de cigares. La maison Partagas à La Havane ouvre entrepôts et ateliers aux touristes. Les balles de tabac odorantes se transforment au fil des manutentions en feuilles triées, pesées, mesurées pour terminer en cylindre à la cape soyeuse et à la tripe plus ou moins puissante. Les cigarières, indifférentes aux visiteurs, écoutent leur feuilleton radiophonique, tout en roulant, avec une dextérité incroyable, ce qui sera un Lusitanias ou un Petit Corona.
Marques et arnaques
Il existe plus de quarante marques de cigares. En vedette, le Cohiba préféré, dit-on, de Fidel Castro qui ne fume plus ! Quelques autres grandes marques : Bolivar, El Rey del Mondo, Montecristo, Punch, Partagas, Quai d’Orsay, Romeo et Juliette et Upman. Le « puro » est un petit cigarillo noir et intense que fument les Cubains. Attention aux arnaques, ne pas acheter, dans la rue, des cigares qui sont proposés comme des bonnes affaires. Achetez les dans les magasins spécialisés.
Le rhum fabriqué depuis 500 ans
Le rhum brut est fabriqué depuis le XVIe siècle dans les plantations de canne à sucre de la Caraïbe. Il a suivi l’essor des distilleries et est devenu l’une des industries les plus rentables de Cuba. Sous-produit de la canne, la mélasse fermentée et chauffée révèle un alcool pouvant atteindre 70°. Vieilli dans des fûts en bois, il prend sa couleur ambrée.
Havana Club l’incontournable
Le rhum le plus prisé est le Havana Club. Une grande partie de sa production part à l’exportation. Blanc ou doré, on le trouve comme composante indispensable des cocktails cubains. Des rhums d’inégales qualités et moins chers se trouvent un peu partout. Boisson favorite des Cubains, le « ron » est de toutes les fêtes.
Les cocktails made in Cuba
Mis à la mode par les Américains qui venaient en villégiature à Cuba dans la première moitié du XXe siècle et durant la période de la prohibition (1919-1933), les cocktails à base de rhum ont fait florès. Le plus célèbre est le daiquiri, mélange de citron vert de rhum et de sucre à boire au bar Floridita. Mary Pickford, actrice du cinéma muet et cliente de l’hôtel Sévilla, laissa son nom à un mélange de jus d’ananas, de rhum et de marasquin. Le mojito, toujours en vogue, mixte menthe fraîche, citrons verts, rhum, sucre et eau gazeuse.
Le Cuba libre
Connu et bu dans le monde entier, il ne doit pourtant rien à Fidel Castro, mais à la première révolution cubaine de 1902, c’est le Cuba Libre : un cocktail à base de Coca, rhum ambré et citron.
À la découverte de Cuba
Les sites incontournables
La Havane
La capitale cubaine, fondée au XVIe siècle, a été pendant longtemps l’escale obligée des conquérants espagnols. Développée autour de ses trois forteresses militaires, elle se visite depuis la place d’Armes en passant par la cathédrale San Cristobal entourée de palais réhabilités, dont le musée de La Ciudad, jusqu’au château de La Real Fuerza. La place de la Révolution, elle, accueille les grands meetings politiques dont Fidel Castro était le tribun. Le vieux quartier et la rue Obispo se visitent le nez en l’air, pour admirer les façades des maisons et de leurs magnifiques balcons en fer forgé. Et le « malecon », avenue qui longe l’océan, est bordé de maisons colorées agressées par les bourrasques océanes.
Pinar del Rio
A l’ouest de La Havane, la région de Pinar del Rio, capitale du tabac, abrite la réserve de la Sierra del Rosario classée au patrimoine mondial par l’Unesco pour sa végétation tropicale et ses oiseaux extravagants. D’énormes blocs de calcaires, les « mogotes », surmontés de végétations surgissent dans la plaine rouge de la vallée de Vinales.
Varadero et les plages
Varadero, ancien village de pêcheurs, est le cœur du complexe balnéaire de l’île. Sa plage de sable fin et blanc s’étend sur 20 km de long et borde un océan sage qui décline des camaïeux de bleus céruléens. Sa voisine Cardenas, petite bourgade aux maisons néo-coloniales, est célèbre pour ses calèches qui sont le transport privilégié des habitants et des touristes.
Le Centre
La ville de Trinidad, inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco comme l’une des plus belles villes coloniales d’Amérique latine, a su garder son âme. Ville-musée, mais toujours bruissante, elle ouvre aux visiteurs ses palais et ses églises baroques. Proche, la vallée de Los Ingenios (patrimoine mondial de l’Unesco) témoigne de l’activité sucrière passée. Ici, les habitations des maîtres et de leurs esclaves sont des vestiges de la période esclavagiste de l’île.
L’Oriente
La région orientale de l’île mérite une visite approfondie. Santiago de Cuba est la seconde ville du pays ; ses habitants descendent des esclaves. Berceau de la révolution, elle est aussi la capitale de la musique cubaine. Le centre historique, autour du Parque Cepedès, le quartier Tivoli et la casa Velasquez sont remarquables.
Le saviez-vous ?
L’architecture coloniale
Même délabrées, les bâtisses coloniales, avec leurs couleurs défraîchies et leurs balcons brinquebalants, ont gardé un cachet incroyable. Les villes cubaines comme La Havane, Santiago, Trinidad, Camagüey ou Baracoa, en comptent tellement qu’elles donnent l’impression d’être restées figées dans le temps. La restauration en cours de certains quartiers devrait leur donner encore plus de faste.
L’usage du pourboire
Depuis quelques années, l’usage veut que les touristes satisfaits du service offert laissent un pourboire (« propina »). Ce n’est en aucun cas une obligation, mais cette menue monnaie constitue un complément de revenus non négligeable pour les Cubains, dont les salaires n’ont évidemment rien à voir avec les nôtres.
Les coups de coeur
La Bodega del Medio à La Havane, restaurant musical pour son mojito et ses graffitis.
Guama, péninsule de Zapata (province de Matanzas).
Le parc naturel de Baconao, classé réserve de la biosphère par l’Unesco.
Les cayos, petits bouts de terre paradisiaques aux allures de bout du monde.
A savoir avant de partir
La meilleure période : de décembre à avril.
Quelques précautions : évitez de manger des coquillages, des poissons crus, de la viande peu cuite et de boire de l’eau non capsulée. Ne pas se baigner dans les eaux douces. Porter des chaussures fermées dans la campagne.
N’oubliez pas d’emporter des médicaments, des produits anti-diarrhéiques et anti-moustiques, des petits cadeaux.
Les sites incontournables
Antigua
Avec une superficie de 280 km2, Antigua est la plus grande des îles Sous-le-Vent dont le point culminant, Boggy Peak, s’élève à 405 mètres d’altitude. Ses côtes, qui se découpent en une multitude de criques, baies et ports, sont ponctuées d’une myriade de plages propices au farniente et aux sports nautiques.
St John’s, la capitale
Antigua ne se résume pas uniquement aux plaisirs balnéaires. Sa capitale, St John’s, s’inscrit comme une visite passionnante. Elle abrite des monuments historiques comme la cathédrale dont la première construction remonte à 1683 et le musée national qui présente une multitude d’objets retraçant l’histoire des îles.
English Harbour, un port naturel
Au sud d’Antigua, English Harbour est un port naturel. Ici, le musée et les bâtiments restaurés de Nelson’s Dockyard perpétuent le souvenir des batailles navales livrées par la Royal Navy contre les Français, les Espagnols et les Hollandais aux XVIIIe et XIXe siècles.
Barbuda
A 40 km au nord d’Antigua, Barbuda est une île préservée de 160 km2 qui constitue une halte privilégiée pour passer quelques jours en totale communion avec la nature. Avec ses superbes plages dont la plus longue s’étire sur onze kilomètres et son arrière-pays boisé, c’est un lieu de prédilection pour observer les oiseaux dans la réserve naturelle, en particulier les frégates, les cochons sauvages et les daims.
Une palette d’activités
A Antigua & Barbuda, il vous sera encore très facile de faire des mini croisières d’une journée à bord d’un catamaran avec à la clé toutes les joies du snorkeling ou de la plongée sous-marine, de prendre des photos exceptionnelles en les survolant en hélicoptère ou de partir pour une randonnée dans la zone forestière tropicale d’Antigua qui propose trois circuits à thème offrant des vues panoramiques d’une incroyable beauté.
Et puis, entre pêche au gros, surf, planche à voile, voile, cricket, golf, tennis ou équitation, ici, vous aurez tout le loisir de satisfaire vos passions sportives.
Le saviez-vous ?
Christophe Colomb
C’est Christophe Colomb qui a découvert Antigua en 1493 et l’a appelé ainsi en hommage à la Vierge Miraculeuse Santa Maria de la Antigua de la cathédrale de Séville, en Espagne.
Une destination plurielle
Antigua et Barbuda offre la combinaison en un lieu unique de deux aspects différents mais complémentaires : une multitude d’activités et de loisirs à Antigua, une garantie de tranquillité et de vie « nature » à Barbuda. Aujourd’hui, ces deux îles au soleil déclinent 365 plages de sable blanc (une par jour !)
Les coups de cœur
Le Doww’s Hill Interpretation Center pour tout connaître sur la vie des Amérindiens.
L’Harmony Hall Art Gallery pour apprécier l’artisanat local.
Betty’s Hope, ancienne plantation de canne à sucre construite en 1650.
Une mini croisière d’une journée à bord d’un catamaran avec à la clé toutes les joies du snorkeling ou de la plongée sous-marine,
Le Grand Princess Casino, à côté du Jolly Beach Resort, l’un des casinos parmi les plus récents et les plus modernes de la Caraïbe de l’Est.
A savoir avant de partir
La meilleure période : de décembre à avril.
Quelques précautions : conditions de circulation assez difficiles.
N’oubliez pas d’emporter des lunettes de soleil, de la crème solaire, des vêtements en coton, un maillot de bain, vos médicaments…