Catégories
Uncategorized

Fumée secondaire et vaisseaux sanguins

Le risque de maladies cardiovasculaires, comme la crise cardiaque, augmente lorsqu’il y a fumée secondaire, selon des chercheurs de l’Université du Kentucky.

Ces derniers ont travaillé avec 40 adultes en bonne santé et non-fumeurs, dont l’âge moyen était de 35 ans, qui étaient exposés à trois types de fumée secondaire : la cigarette, celle d’un feu ou encore de cuisson.

Ils en concluent que les fines particules contenues dans les trois types de fumée diminuent les capacités respiratoires et cardiovasculaires après seulement 10 minutes.

« J’ai été surprise des résultats significatifs même lorsque l’exposition à la fumée était minime », a noté l’un des auteurs, la Dre Joyce McClendon Evans.

Catégories
Uncategorized

La musique, bonne pour la santé

Des chercheurs de l’Université Temple à Philadelphie se sont penchés sur les effets bénéfiques de la musique sur le coeur et la pression sanguine.

Publiée dans The Cochrane Library, cette recherche va dans le même sens que 23 autres études antérieures et démontre que la musique, surtout celle que l’on apprécie, ralentit notre rythme cardiaque.

« On sait que lorsque les sujets choisissent eux-mêmes la musique qu’ils écoutent, celle-ci a des effets sédatifs grâce à un tempo lent, et les patients sont alors en mesure de relaxer », a souligné l’un des auteurs, le Dr Joke Bradt.

 
Catégories
Uncategorized

Une autre raison de devenir végétarien?

Le Dr Rashmi Sinha, de l’Institut National du Cancer aux États-Unis, conclut qu’un menu riche en viande rouge peut augmenter les incidences de cancer et de maladies cardiovasculaires, faisant ainsi croître le taux de mortalité.

À titre d’exemple, manger un hamburger quotidiennement fait hausser le risque de cancer chez l’homme de 22 %, tandis que celui de crise cardiaque augmente de 27 %. Ce taux varie chez les femmes pour atteindre 20 % pour l’incidence de cancer et 50 % pour les maladies coronariennes.

L’équipe de chercheurs a donc comparé, pendant 10 ans, le taux de mortalité chez 545 000 adultes, âgés de 50 à 71 ans, en fonction de leur consommation de viandes rouges et blanches, de poissons et de fruits de mer.

Dans l’éditorial accompagnant les résultats de la recherche, l’auteur Barry Popkin mentionne également que consommer moins de viande rouge a des bienfaits pour réduire les émissions de gaz carbonique.

Catégories
Uncategorized

Le trafic routier, mauvais pour le coeur

Une étude effectuée par Annette Peters et ses collègues, de l’Institut d’épidémiologie Helmholtz Zentrum Munchen, en Allemagne, nous apprend que le trafic routier pourrait hausser considérablement l’incidence de crise cardiaque chez tous ceux qui en subissent les conséquences, y compris les passagers ou ceux qui utilisent d’autres moyens de transport.

« Nous avons découvert que tous ceux qui sont coincés dans le trafic voient leur risque de crise cardiaque tripler dans l’heure qui suit », a souligné la Dre Peters, qui ajoute que des facteurs de risque comme l’obésité et le tabagisme ne font pas bon ménage avec le trafic.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont travaillé avec des adultes ayant déjà souffert d’un infarctus, leur demandant de décrire leur quotidien 4 jours avant l’évènement. Dans 8 % des cas, la crise cardiaque était attribuée au trafic routier.

Catégories
Uncategorized

Les antidépresseurs liés au décès cardiaque

Une recherche, effectuée par le Dr William Whang de l’Université Columbia de New York, démontre que les femmes qui consomment des antidépresseurs sont plus à risque de décéder d’un arrêt cardiaque.

Ces résultats ne signifient pas pour autant que ce type de médicaments est dangereux, a fait savoir l’auteur principal de cette étude.

« Nous suspectons que leur usage agit comme un marqueur pour les personnes aux prises avec une dépression importante. Nous avons découvert que les femmes qui présentaient des symptômes sévères de dépression étaient deux fois plus à risque de mourir d’une crise cardiaque soudaine », a observé le Dr Whang.

Tous les détails de cette étude se retrouvent dans le Journal of the American College of Cardiology.

Catégories
Uncategorized

Les antipsychotiques et l’arrêt cardiaque

Une recherche, publiée dans le New England Journal of Medicine, nous apprend que les patients à qui l’on prescrit la nouvelle génération d’antipsychotiques afin de traiter la schizophrénie, la démence ou l’anxiété sont à risque de souffrir d’une défaillance cardiaque.

Parmi les médicaments ciblés, on note le clozapine (Clozaril), la quetiapine (Seroquel), l’olanzapine (Zyprexa) et la rispéridone (Risperdal), des antipsychotiques atypiques approuvés par les autorités comme la Food and Drug Administration des États-Unis.

Le Dr Wayne Ray, qui a mené cette étude, a analysé les dossiers médicaux de 44 218 patients qui avaient consommé les « anciens » psychotiques et ceux de 46 089 qui prenaient la nouvelle génération de médicaments.

Il a découvert que ceux du deuxième groupe étaient 2,26 fois plus à risque de mourir d’une défaillance cardiaque que les sujets qui ne prenaient pas ce type de médication. Selon le chercheur, ce phénomène pourrait être attribué à la variation du flot de potassium dans le sang, essentiel pour un bon fonctionnement cardiaque.

Catégories
Uncategorized

Soya et exercice pour les femmes ménopausées

Selon des chercheurs de l’Université de Sherbrooke, un programme d’exercice régulier, combiné à une alimentation riche en soya, diminue l’incidence de maladies cardiovasculaires chez les femmes ménopausées, beaucoup plus que l’exercice seul.

50 participantes ont été suivies pour cette recherche. La moitié d’entre elles ont consommé un placebo, tandis que le reste du groupe prenait des isoflavones de soya, qui agissent comme les estrogènes lorsqu’elles sont assimilées par les intestins. De plus, ces sujets ont suivi un programme d’exercices aérobiques et musculaires trois fois par semaine.

« Nos analyses ont amené deux conclusions. La combinaison d’exercices et d’isoflavones agit d’une part sur une hormone appelée sex-hormone binding globuline (SHBG) qui est liée aux risques de maladies cardiovasculaires. D’autre part, cette combinaison est associée à la perte de graisse abdominale », a mentionné Isabelle Dionne, vice-doyenne à la recherche et aux études supérieures à la Faculté d’éducation physique et sportive de l’université.

Catégories
Uncategorized

Les bienfaits de l’heure supplémentaire de sommeil

Une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) démontre qu’une heure supplémentaire de sommeil réduit de 17 % le risque de calcification des artères, ainsi que celui de développer une maladie cardiovasculaire.

495 sujets ont participé à cette recherche. Parmi eux, 27 % ont souffert de calcification des artères en dormant en moyenne 5 heures par nuit.

Lorsque les participants dormaient entre 5 à 7 heures quotidiennement, le taux passait à 11 %. Quant à ceux qui dormaient plus de 7 heures, leurs artères étaient calcifiées dans seulement 6 % des cas.

Pour l’auteur de cette étude, la Dre Diane Lauderdale de l’Université de Chicago, les bienfaits du sommeil sont particulièrement notables chez les femmes, mais ce phénomène demeure encore un mystère.

Catégories
Uncategorized

Les conséquences d’un léger surplus de poids

Une recherche, publiée dans Circulation, prouve qu’un léger surplus de poids et une inactivité sont suffisants pour que l’incidence d’insuffisance cardiaque soit en hausse.

L’auteur principal de cette étude, le Dr Satish Kenchaiah, assure qu’un peu d’exercice physique quotidiennement est suffisant pour faire diminuer ce risque.

Pour arriver à ces conclusions, 21 000 participants ont été suivis pendant 20 ans. Ceux qui avaient un indice de masse corporelle de 25 à 29,9 voyaient leur incidence d’insuffisance cardiaque augmenter de 49 % comparativement aux sujets ayant un poids santé.

Le cardiologue Gerald Fletcher a réagi à ces résultats : « Ces résultats renforcent ce que l’on affirme depuis des années. Sans être obèse, avoir un surplus de poids est considéré comme un facteur de risque de l’insuffisance cardiaque. »

Catégories
Uncategorized

Médicament d’origine contre médicament générique

Une étude, menée par le Dr Aaron Kesselheim et son équipe du département de médecine de l’Université Harvard, démontre que les médicaments d’origine qui traitent les maladies cardiovasculaires ne sont pas plus efficaces que les médicaments génériques.

Pour ce faire, le Dr Kesselheim a analysé 47 recherches sur le sujet, qui portaient sur neuf types de médicaments traitant les maladies cardiovasculaires.

Ces conclusions vont donc à l’encontre de la croyance populaire voulant que la qualité soit supérieure pour les médicaments originaux.

Pour le chercheur, les médicaments génériques ont l’avantage d’être beaucoup moins dispendieux et contiennent les mêmes ingrédients actifs que les médicaments d’origine. Les patients devraient donc les consommer en toute confiance.