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Quand la dépression entraîne des maladies cardiaques

Une recherche menée auprès de 5 000 personnes de plus de 40 ans démontre un lien entre la dépression et les maladies cardiaques, particulièrement chez les femmes. Parmi les participants, 16,8 % des femmes et 10,9 % des hommes ont avoué avoir souffert de dépression au cours d’une période de 12 ans.

L’incidence des maladies du coeur augmente de 70 % chez les femmes qui ont été dépressives, tandis que chez les hommes, la hausse se limite à 1 %, selon l’auteure principale de l’étude, Heather Gilmour.

La dépression semble donc être un facteur de risque pour développer une maladie cardiaque, tout comme le tabagisme, la consommation d’alcool ou de drogue, une mauvaise alimentation ou encore la sédentarité.

Cette étude démontre pour la première fois une relation possible entre la dépression et les maladies cardiovasculaires.

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Le sel, pas si nocif pour le coeur

Une nouvelle recherche a causé la surprise en annonçant ses résultats : proscrire le sel de son alimentation serait pire pour le coeur que consommer trop de sel.

Le Dr Hillel W. Cohen et ses collègues se veulent toutefois prudents dans leurs conclusions en affirmant que les personnes consommant peu ou pas de sel ont 80 % plus de risques de souffrir d’une maladie cardiovasculaire, comparativement aux personnes qui consomment beaucoup de sel.

Pour en arriver à ces résultats, les scientifiques ont analysé les dossiers médicaux de 8 700 Américains âgés de plus de 30 ans.

Cette découverte médicale détruit donc le mythe voulant que le sel augmente l’incidence de haute pression et ainsi le risque de crise cardiaque.

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Le poids avant le taux de cholestérol

Selon un sondage mené par Léger Marketing pour le compte de la Fédération des femmes médecins du Canada (FFMC), 5 % des femmes de plus de 40 ans interrogées ont affirmé qu’elles se préoccupaient de leur taux de cholestérol. Ironiquement, 46 % d’entre elles avouent plutôt se soucier des kilos en trop.

Une femme sur dix connaissait son taux de mauvais cholestérol, tandis que 64 % se souvenaient encore de leur poids lorsqu’elles fréquentaient l’école secondaire.

« L’enquête révèle que les Canadiennes reconnaissent l’importance de maintenir un faible taux de cholestérol, mais que nombre d’entre elles négligent de le faire mesurer régulièrement. Pour prévenir les maladies du coeur, il faut d’abord bien connaître ses facteurs de risque, y compris son taux de cholestérol », a souligné la Dre Sofia Shames, résidente en cardiologie et membre de la FFMC.

Cette tendance à sous-estimer le lien entre le taux de cholestérol et les maladies cardiovasculaires inquiète beaucoup la Dre Shames, qui conclut : « L’enquête montre bien que les Canadiennes doivent commencer à se sentir personnellement interpellées par la maladie cardiaque. »

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Une protéine pour calculer le risque de maladies cardiaques

Deux grands organismes de la santé, l’American Diabetes Association et l’American College of Cardiology, recommandent que le dosage de l’apolipoprotéine B, mieux connue sous le nom de la protéine apo B, devienne l’indice principal pour mesurer le risque de maladies cardiovasculaires.

Pour le moment, seul le taux de LDL-cholestérol (mauvais) dans le volume sanguin est utilisé par les médecins pour mesurer le risque de crises cardiaques ou d’accidents vasculaires cérébraux.

« La reconnaissance du rôle des protéines apo B est un changement capital dans notre façon de concevoir et de gérer les maladies cardiovasculaires. Cette nouvelle approche permettra de sauver de nombreuses vies, tant au Canada qu’ailleurs », a mentionné le Dr Allan Sniderman, de l’Université McGill, qui a participé à cette étude, publiée dans l’édition d’avril de la revue Diabetes Care.

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Doutes concernant le Vytorin

Il semble que le Vytorin, le médicament anticholestérol des laboratoires Merck et Schering-Plough, ne soit pas aussi efficace qu’on l’espérait pour traiter les maladies cardiovasculaires, selon les derniers essais cliniques effectués auprès de 720 patients.

Selon des cardiologues qui se sont penchés sur le sujet, le Vytorin réduit sensiblement le cholestérol sanguin, mais pas le processus d’athérosclérose, responsable de la formation de plaques dans les artères qui augmente le risque de souffrir de maladies coronariennes.

Le Dr John Kastelein, de l’Academic Medical Center à Amsterdam, a déclaré : « Le Vytorin n’a produit aucun résultat. »

Le Dr Harlan Krumholz, professeur de médecine à l’Université Yale (Connecticut), a été encore plus critique face aux fabricants et à la Food And Drud Administration. « Nous devons comprendre les effets de nouveaux médicaments sur les gens. S’appuyer seulement sur certains effets est loin de tout révéler », a-t-il affirmé.

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Un mariage heureux pour un coeur en santé

Selon une récente étude menée par des chercheurs de l’université Brigham Young, en Utah, les personnes dont le mariage est heureux sont moins touchées par une tension artérielle élevée, ce qui les protègerait mieux des troubles cardiovasculaires que les personnes célibataires ou dont le mariage bat de l’aile.

« Le mariage semble apporter un effet bénéfique sur la santé, particulièrement lorsque le mariage est heureux », a mentionné la Dre Julianne Holt-Lunstad, l’auteure principale de la recherche.

204 couples mariés et 99 adultes célibataires ont accepté de participer à l’étude, durant laquelle on a mesuré leur pression sanguine à 72 reprises sur une période de 24 heures.

Les sujets heureux en ménage ont en moyenne une pression artérielle de quatre points inférieurs à celle des célibataires. Ce sont les couples malheureux qui affichent la plus haute tension artérielle parmi tous les participants.

Selon les chercheurs, ce phénomène est attribuable aux épouses qui favorisent de saines habitudes de vie au sein de leur couple.

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Le taux de mortalité associé à l’insuffisance cardiaque

Selon une recherche publiée dans l’American Heart Journal, les patients chez qui on diagnostique une insuffisance cardiaque congestive ne peuvent s’attendre à vivre bien longtemps.

Le Dr Dennis Ko et son équipe estiment que ces personnes vivent en moyenne 2,4 années suivant le diagnostic.

Cette découverte, qui quantifie pour la première fois le taux de mortalité associé à la maladie, permettra aux professionnels de la santé d’évaluer, avec leurs patients cardiaques, les diverves options comme la chirurgie ou les soins palliatifs.

L’insuffisance cardiaque se caractérise par l’incapacité du coeur à fournir un débit sanguin suffisant pour combler les besoins de l’organisme. Elle s’accompagne d’oedèmes aux poumons et aux membres inférieurs et d’une rétention anormale de sodium et d’eau.

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Un coeur en santé grâce à la vitamine D

Des scientifiques de la faculté de médecine de l’Université Harvard, aux États-Unis, ont démontré que la vitamine D prévient les maladies coronariennes.

Grâce à des analyses sanguines auprès des participants, l’équipe du docteur Thomas Wang a conclu que des carences en vitamine D augmentaient de deux fois le risque d’infarctus, de défaillance cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral dans les cinq ans.

Même en excluant les cas liés aux maladies cardiovasculaires comme le diabète, un cholestérol élevé et l’hypertension artérielle, cette prévalence demeure la même lorsqu’il y a carence de vitamine D.

On retrouve celle-ci dans quelques aliments comme le lait et certains poissons. L’exposition au soleil procure également à l’organisme une bonne dose de vitamine D.

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Le taux de cholestérol sous-estimé au Canada

Selon un sondage mené par la firme Léger Marketing, la population canadienne a du chemin à faire pour augmenter ses connaissances en matière de cholestérol. En effet, bien que la majorité des répondants aient affirmé qu’il est important de maîtriser son taux de cholestérol pour être en santé, 73 % d’entre eux se sont montrés incapables de préciser le taux de cholestérol idéal.

De plus, 56 % des personnes interrogées ont indiqué qu’elles ignoraient complètement leur propre taux de cholestérol, ce qui laisse envisager aux médecins que plusieurs ne connaissent pas les raisons expliquant l’hypercholestérolémie.

Une donnée encore plus inquiète démontre que 80 % des participants ne connaissaient même pas l’existence du « mauvais cholestérol », ou cholestérol LDL, qui est reconnu pour augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.

Selon le Dr Jean-Claude Tardif, directeur du Centre de recherche de l’Institut de cardiologie de Montréal et professeur de médecine à l’Université de Montréal, les Canadiens comprennent qu’un taux de cholestérol élevé est mauvais pour la santé, mais ils ne font toujours pas le lien avec le risque de maladie cardiovasculaire.

Il est donc essentiel que les médecins s’assurent de la compréhension de leurs patients aux prises avec un taux de cholestérol élevé afin que ces derniers modifient leurs habitudes de vie.

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Les cas de crises cardiaques augmentent pendant les fêtes

Le Dr Keith Churchwell, le directeur adjoint du Vanderbilt Heart and Vascular Institute à Nashville, affirme qu’il y davantage de problèmes cardiovasculaires répertoriés entre Noël et le Nouvel An.

Le docteur Churchwell a analysé les dossiers médicaux des 53 millions de personnes décédées des suites d’une crise cardiaque, entre 1973 et 2001, pour en arriver à cette conclusion.

Selon lui, il y a plusieurs raisons qui peuvent expliquer cette hausse des troubles cardiovasculaires à cette période de l’année, comme le refus des patients de consulter leur médecin à temps.

« Ils ne voient pas leur médecin parce qu’ils ont des obligations familiales et qu’ils ne veulent pas gâcher ce temps consacré à la célébration. Ils ne veulent surtout pas aller à l’hôpital. Et souvent, il est trop tard pour intervenir à temps », mentionne Churchwell.

De plus, il semble que la pause d’un régime équilibré et d’un programme d’exercice quotidien ainsi que la consommation accrue d’alcool n’aident pas.