Alors que ces chiffres pourraient être facilement revus à la baisse, avec notamment un régime alimentaire équilibré contenant moins de sucre et une meilleure hygiène buccale, l’OMS note que la santé de la bouche est encore plus médiocre auprès des adultes des pays industrialisés.
En effet, selon les derniers chiffres rendus publics le 18 avril, près de 100 % des adultes ont des caries. Les mauvaises habitudes des grands influencent-elles le comportement des enfants? La question se pose.
Les caries dentaires avancées peuvent même entrainer une dévitalisation de la dent si elles ne sont pas traitées à temps.
D’autres problèmes buccaux, tels que les parodontopathies sévères, qui regroupent toutes les atteintes des tissus de soutien de la dent (gencives, racines, os, etc.), touchent 15 à 20 % des adultes âgés de 35 à 44 ans, selon les dernières données.
Quant au cancer buccal, de 1 à 10 personnes sur 100 000 habitants seraient concernées.
Les personnes âgées (65-74 ans) qui ont leurs dents naturelles sont estimées à environ 70 %.
L’OMS rappelle qu’une mauvaise alimentation, le tabagisme, l’usage excessif de l’alcool et une mauvaise hygiène buccale sont des facteurs propices à des problèmes de la bouche.
Adopter un autre mode de vie et montrer le bon exemple aux enfants pourrait modifier positivement les statistiques et surtout la santé de la population.
L’American Academy of Pediatric Dentistry rappelle que l’émail sur les dents se forme entre la naissance et l’âge de 8 ans environ. Peu de fluorure ingéré durant la petite enfance peut avoir une incidence sur l’état des futures dents permanentes et potentiellement causer la fluorose.
Les centres de contrôle pour les maladies et la prévention aux États-Unis (CDC) recommandent que les enfants de moins de 8 ans ne soient pas exposés à plus de 1 mg de fluorure par litre de fluide, et ce, toutes sources combinées (consommation d’eau, dentifrice, aliments, etc.).
Boire de l’eau consiste en la plus grande contribution à l’exposition au fluorure qu’un individu puisse avoir. Consommée en boisson ou dans la préparation des aliments, l’eau potable est une grande source de fluorure. Il est cependant absent de la majorité des bouteilles d’eau.
Les bébés âgés de 3 à 9 mois qui boivent des préparations pour nourrissons à partir de lait maternisé en poudre (qui contient du fluorure) et qui sont mélangées avec de l’eau fluorée semblent significativement plus susceptibles de développer une fluorose dentaire, une fois qu’ils auront leurs dents permanentes.
D’ailleurs, avant l’âge de six mois, le fluor n’est pas nécessaire pour l’humain.
En ce qui a trait au dentifrice, celui-ci ne devrait pas être utilisé pendant la petite enfance. La brosse à dents et le dentifrice devraient être remplacés par un chiffon doux et de l’eau pour l’hygiène bucco-dentaire.
Une fois que les enfants sont capables de cracher, généralement vers l’âge de 3 ans, ils doivent se brosser avec un dentifrice contenant du fluor, mais en mettant la grosseur d’un pois sur la brosse.
Après l’âge de 8 ans, il y a peu ou pas de risque de fluorose dentaire, parce que toutes les couronnes des dents antérieures à la molaire sont déjà minéralisées.
C’est dans le but de contrer l’obésité chez les enfants de moins de 5 ans et afin de s’assurer que les bambins reçoivent les nutriments essentiels et ne consomment pas trop de sel ou de sucre que ce guide a été conçu. Le personnel de service de garde est ainsi mieux outillé et guidé dans ses interventions.
Divisé en deux catégories, « printemps/été » et « automne/hiver », le guide propose une panoplie d’aliments sains et des idées pour le petit déjeuner, les collations, le dîner et le souper. Le document rappelle aussi les portions.
Le personnel de garde est également averti de ne pas punir ou de récompenser un enfant lorsqu’il termine ou non son assiette. Le dessert devrait toujours être offert, même si l’enfant ne mange pas tout.
Le jus de fruits et les boissons devraient être davantage remplacés par la consommation d’eau et de lait, même entre les repas.
Lors de fêtes, de petits cadeaux, tels que des autocollants, devraient être donnés au lieu de sucreries.
Les statistiques démontrent que plus d’un enfant sur cinq est en surpoids ou obèse lors de son entrée à l’école primaire. Celui-ci court un risque accru de développer un diabète de type 2 et d’avoir plus de caries dentaires.
Prévenir la carie avant les dents?
Il faudrait entamer l’hygiène dentaire avant même l’arrivée des dents, comme le soutient l’University of Illinois dans PloS ONE. Des bactéries de la carie seraient déjà présentes dans la salive de bébé.
On estime que 40 % des bébés ont des caries en entrant à la garderie. De plus, il semble que ceux provenant d’une famille au faible statut socioéconomique seraient plus à risque, car ils ingurgiteraient plus de sucre.
Plus inquiétant encore, on estime que les enfants élevés par une mère ayant un faible degré d’éducation sont 32 fois plus exposés à la carie. Certains changements dans l’alimentation du bébé pourraient être critiques, comme le passage de la nourriture liquide à solide, par exemple.
Les chercheurs rappellent finalement que la meilleure des préventions contre la carie demeure l’hygiène dentaire et les bonnes habitudes alimentaires.
Prévenir la carie avant les dents?
Il faudrait entamer l’hygiène dentaire avant même l’arrivée des dents, comme le soutient l’University of Illinois dans PloS ONE. Des bactéries de la carie seraient déjà présentes dans la salive de bébé.
On estime que 40 % des bébés ont des caries en entrant à la garderie. De plus, il semble que ceux provenant d’une famille au faible statut socioéconomique seraient plus à risque, car ils ingurgiteraient plus de sucre.
Plus inquiétant encore, on estime que les enfants élevés par une mère ayant un faible degré d’éducation sont 32 fois plus exposés à la carie. Certains changements dans l’alimentation du bébé pourraient être critiques, comme le passage de la nourriture liquide à solide, par exemple.
Les chercheurs rappellent finalement que la meilleure des préventions contre la carie demeure l’hygiène dentaire et les bonnes habitudes alimentaires.
Bémol de l’allaitement : les caries
Bien que l’on parle habituellement des bienfaits de l’allaitement sur la santé du bébé, allant jusqu’à faire la preuve qu’il peut augmenter les résultats scolaires, on lui découvre maintenant un aspect négatif.
Par la suite, en ordre d’importance, on trouve le trop grand nombre de repas par jour, c’est-à-dire plus de huit, puis le biberon. Il s’agit toutefois des biberons ne contenant pas de lait, mais de l’eau ou du jus.
Malgré la panoplie de brosses à dents qui a envahi le marché dernièrement, la Dre Annie St-Georges, professeure à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal, affirme que ce sont les brosseurs qui font la différence et non les brosses à dents comme telles.
« Que la brosse soit simple ou électrique, le résultat dépendra de la technique employée par l’utilisateur. Ainsi, sans un minimum de deux brossages quotidiens à raison d’au moins deux minutes chaque fois, il restera toujours de la plaque », a confié Mme St-Georges au quotidien La Presse.
Cette dernière croit que les consommateurs surestiment les performances des brosses à dents, même celles à technologie avancée, alors qu’au fond, le choix importe peu.
Elle recommande alors d’utiliser la soie dentaire pour éliminer toute la plaque puisqu’aucune brosse à dents ne peut réussir cet exploit.
Alors que la majorité des parents ont peur pour la dentition de leurs petits monstres en cette période de l’année, le Dr Mark Helpin, professeur au département de dentisterie de l’Université Temple, se veut rassurant.
« Les parents doivent savoir que la fréquence à laquelle leurs enfants mangent des bonbons est beaucoup plus nocive pour les dents que peut l’être la quantité ingérée de sucreries. Ce n’est pas la quantité qui importe, mais bien le nombre de fois où ils en prennent qui peut augmenter le risque de caries », a-t-il souligné.
Selon lui, la carie se développe en raison de la présence d’un acide produit par la bouche en mangeant. Le Dr Helpin recommande aux parents de s’assurer que leurs enfants se brossent bien les dents et, surtout, d’éviter de leur donner des sucreries avant qu’ils aillent au lit.
Les enfants seront heureux d’apprendre que les bonbons gélatineux en forme d’ourson préviendraient la formation de plaque bactérienne grâce au xylithol.
Fréquemment utilisé pour remplacer le sucre dans la gomme à mâcher, le xylithol est une molécule naturelle que l’on retrouve dans ces friandises.
Selon les chercheurs, il ne suffit que de 3 jujubes quotidiens pour diminuer le développement des streptocoques, les bactéries causant la carie.