Une analyse s’est attardée à 24 études cliniques dont la portée remonte jusqu’aux années 1920, incluant environ 3000 enfants de 6 différents pays industrialisés, dont le Canada. Ces enfants étaient âgés de 2 à 16 ans, avec un âge moyen de 10 ans.
Même si la science a déjà prouvé que la vitamine D joue un rôle important dans la santé des os, son rôle dans la santé dentaire a fait l’objet d’une controverse depuis les années 1950, avec certaines autorités en santé défendant son effet bénéfique, et d’autres niant celui-ci.
Même si plusieurs études semblent prouver l’importance de la vitamine D pour la prévention des caries, l’Institute of Medecine, le Department of Human Health and Services ainsi que l’American Dental Associationn’ont à l’heure actuelle pas tiré de conclusions à cet égard et n’ont donc pas émis de recommandations.
L’auteur de l’analyse, le Dr Philippe Hujoel, a critiqué cette absence de prise de position, affirmant que « de telles inconsistances n’ont pas de sens d’un point de vue des preuves cliniques », selon EurekAlert!.
Un autre médecin qui n’a pas été impliqué dans l’analyse, le Dr Michael Hollick, était d’accord avec son collègue, notant que les données provenant de l’analyse « réaffirmaient l’importance de la vitamine D dans la santé dentaire ».