Il semble que l’homologation du gel microbicide Carraguard ne verra jamais le jour, puisque les tests cliniques de phase III se sont avérés non concluants. En effet, les résultats indiquent qu’il y aurait même une augmentation du risque de transmission du virus du VIH/sida chez les femmes qui l’utilisent.
C’est l’Independent Data Monitoring Committee (IDMC) qui a mis fin aux essais cliniques du gel vaginal à base de sulfate de cellulose et de carraghénine, un dérivé d’algue marine.
« L’étude montre que Carraguard est inoffensif pour un usage vaginal pendant deux ans. Cependant, l’étude a aussi été incapable de montrer son efficacité pour prévenir la transmission du VIH de l’homme à la femme », a mentionné la Dre Khatija Ahmed, du Population Council, une ONG internationale.
Parmi les participantes qui utilisaient le Carraguard, les scientifiques ont répertorié 134 nouvelles infections contre 151 dans le groupe sous placebo. Cette différence n’a pas été jugée significative en termes statistiques.