René Angélil aura réussi un véritable tour de force en propulsant la « petite fille de Charlemagne », Céline Dion, au firmament des superstars de la musique, avec plusieurs décisions éclairées. En voici quelques-unes.
Le Québec et le pape
René Angélil découvre Céline Dion grâce à la mère de cette dernière, en 1981. Affirmant « se donner cinq ans pour en faire une star », René Angélil ne perd pas de temps. Un premier album francophone est lancé sur le marché québécois, puis Céline chante coup sur coup pour Michel Drucker (1983) et le pape Jean-Paul II (1984).
Incognito et Eurovision
Céline Dion est maintenant une jeune femme, et la vague Incognito frappe le Québec, en 1987. En 1988, René Angélil décide de faire participer sa protégée au concours Eurovision, qu’elle remporte.
CBS, l’anglais et Unison
René Angélil est prêt pour le rêve anglophone. Avec l’album Unison (1990), on découvre une Céline Dion parfaite en anglais et puissante dans un style qui allait devenir le sien. La chanson Where Does My Heart Beat Now en est un parfait exemple. Céline Dion est maintenant chez CBS, et remporte le prix Juno de l’album de l’année.
Beauty and the Beast
René Angélil parvient à placer Céline Dion sur la trame sonore de Beauty And The Beast, de Disney. Le clan Dion obtient en fait la chanson thème du film, aux côtés de Peabo Bryson, permettant à Céline de cristalliser sa position sur le marché anglophone et de se faire découvrir d’un nouveau public.
Titanic
Après avoir enchaîné plusieurs hits anglophones et francophones comme The Power of Love, To Love You More, Falling Into You, et l’album D’eux, René Angélil et Céline Dion frappent un ultime coup de circuit avec My Heart Will Go On, qui se retrouve sur la trame sonore de Titanic, de James Cameron.
Aussi explosive que le film, la chanson thème permettra à Céline Dion de s’installer au sommet des palmarès partout dans le monde et de devenir la plus grande chanteuse du monde entier.
Las Vegas
Accumulant les succès depuis plusieurs années, René Angélil ressent le besoin d’installer sa protégée et sa famille dans un contexte plus stable, en plus d’assurer la suite de la carrière de Céline Dion. Alors que Las Vegas est alors reconnue comme une terre d’accueil pour les artistes finis, René Angélil installe une Céline Dion au sommet de son art au Caesars Palace, changeant pour de bon la perception de Las Vegas dans l’industrie du show-business.