Catégories
Uncategorized

Deuxième bébé guéri du VIH : des spécialistes optimistes

Suite à l’annonce d’un deuxième bébé atteint du VIH traité avec succès, plusieurs spécialistes se montrent très optimistes pour la suite des choses en matière de lutte au SIDA, rapporte The National Library of Medicine.

Bien qu’on se garde de brûler les étapes et qu’on tienne à rester prudent, la communauté scientifique se réjouit de voir que les nouvelles méthodes de traitement du VIH chez les nouveaux nés commencent à porter ses fruits.

Les puissants médicaments antirétroviraux administrés aux bambins pourraient donc s’avérer un traitement concluant, après que plusieurs experts aient soulevé des inquiétudes par rapport à ces méthodes jugées agressives.

« On devra attendre les données des essais. On ne veut pas sauter aux conclusions et aller trop vite. Mais, les données montrent que lorsqu’on traite un bébé immédiatement, on peut en fait le guérir. Ça change la question de l’équation risque/bénéfice. Ça peut faire pencher les médecins vers une décision de traitement immédiat. », explique le Dr Anthony Fauci, directeur de la National Institute of Allergy and Infectious Diseases.

Le tout premier bébé officiellement guéri du VIH a maintenant trois ans, et se porte bien.

On estime à 1000 nouveaux nés par jour qui naissent avec le virus du VIH, à travers le monde. Ces deux cas de guérison pourraient donc paver la voie à l’éradication du virus à la naissance, mais seul l’avenir pourra confirmer cette théorie.

L’annonce de ce deuxième cas a été effectuée lors de la Conférence sur les rétrovirus et infections opportunistes, présentée à Boston.

 

Catégories
Uncategorized

La technologie est-elle à blâmer pour la hausse des cas de diabète et d’obésité?

Une nouvelle étude pose une question des plus intéressantes en matière de santé globale : serait-il possible que la technologie soit en partie responsable de la hausse des cas de diabète et d’obésité observable partout sur la planète?

Car si les populations des pays développés jouissent depuis un bon moment des avancées technologiques comme la voiture, les téléphones portables, la télévision, les ordinateurs et l’internet, le phénomène devient maintenant aussi vrai pour des pays moins riches ou en voie de développement.

En analysant les comportements des différentes strates de population dans le monde, en se basant sur les salaires moyens, les chercheurs canadiens en tête de l’étude observent bel et bien un impact des technologies sur la santé, selon The National Library of Medicine

Résultat? Il existe bel et bien une hausse observable des cas d’obésité et de diabète de type II dans les pays en voie de développement ou qui se situent dans la moyenne faible des salaires. Les populations qui découvrent les joies de la technologie semblent afficher un tour de taille plus important que celles des pays pauvres qui ne possèdent pas d’appareils comme des ordinateurs ou des téléphones portables.

Cependant, il est étonnant de constater que cette cause n’est pas observable lorsqu’on passe du côté des pays développés ou « riches », comme le Canada ou la Suède par exemple.

« Même si on a découvert une forte association entre la possession de ces appareils et les taux de diabète et d’obésité dans des pays à faibles revenus, nous avons été incapables de détecter la même relation dans les pays à revenus élevés », confirme l’auteur de l’étude, le Dr Scott Lear.

Les conclusions complètes de cette étude ont été publiées dans le Canadian Medical Association Journal.

Catégories
Uncategorized

Hausse des cas d’accidents de la route liés à la marijuana aux États-Unis

The National Library of Medicine rapporte des statistiques alarmantes démontrant une hausse significative des cas d’accidents de la route mortels liés à la consommation de marijuana, au cours des dix dernières années.

Ironiquement, la publication de ces statistiques en provenance des États-Unis survient au même moment où certains États américains viennent de légaliser le cannabis, notamment au Colorado et à Washington.

Selon les informations proposées par des chercheurs de l’Université Columbia, les accidents mortels liés à la consommation de cette drogue douce auraient triplé au cours de la dernière décennie.

« En ce moment, un conducteur sur neuf impliqué dans un accident de la route mortel serait testé positivement à la marijuana. Si la tendance se maintient, dans cinq ou six ans, les drogues auront dépassé l’alcool comme substance la plus impliquée dans les décès à survenir sur les routes », s’inquiète le Dr Guohua Li.

Le cannabis est donc de loin la substance qui affiche la plus grande progression à ce chapitre, un phénomène auquel il faudra s’attaquer vigoureusement, selon les chercheurs de Columbia.

L’un des principaux problèmes des autorités est la difficulté à créer et mettre sur pied des tests de dépistage. On estime cependant que de sérieuses percées pourraient être effectuées en ce sens au cours des cinq prochaines années.

Ces révélations ont été publiées en ligne dans l’American Journal of Epidemiology.

Catégories
Uncategorized

Vers un vaccin contre la coqueluche en Europe

Si vous croyez que la coqueluche est une maladie du passé révolue, détrompez-vous : plusieurs cas sont encore recensés chaque année, et la maladie d’époque résonne encore dans l’ère moderne.

Top Santé rapporte que la maladie ferait jusqu’à 300 000 morts dans le monde annuellement, malheureusement surtout chez les enfants. On note également une hausse moyenne des cas depuis 2010 en Europe.

Mais des chercheurs européens (INSERM) seraient sur la piste d’un tout nouveau genre de vaccin, administré par les voies nasales, et qui pourrait contrer la menace de la coqueluche.

« Ce mode d’administration original rendra le vaccin accessible au plus grand nombre et à moindre coût. Ce qui est particulièrement intéressant était qu’une seule administration nasale pouvait induire une réponse immunitaire qui se maintenait au moins pendant six mois, c’est-à-dire aussi longtemps que l’étude », explique Camille Locht, du Centre d’Infection et d’Immunité de Lille et directrice de ces nouvelles recherches.

Les essais sur l’homme de ce vaccin nasal contre la coqueluche semblent donc satisfaisants pour les chercheurs, qui croient que celui-ci pourrait devenir une norme dans le monde médical au cours des prochaines années.

Les détails et résultats de ces recherches ont été publiés dans le magazine PLoS ONE.

Catégories
Uncategorized

Spectaculaire éclosion d’H1N1 en Estrie

L’Estrie est touchée violemment par ce que l’on peut considérer comme une étonnante et violente éclosion du virus H1N1, rapporte Radio-Canada, plongeant des milliers de personnes dans l’inquiétude.

Le pire, c’est que selon les rapports et prévisions, les pointes de transmission du virus n’auraient pas encore atteint leur apogée, et que le pire serait à prévoir au tournant du mois de février.

Le ministre de la Santé, M. Réjean Hébert, a même tenu a faire une sortie médiatique afin de faire le point et de sommer les populations touchées par cette vague de H1N1 de se faire vacciner sans attendre.

« La souche H1N1 est incluse dans le vaccin qui est disponible cette année. Il faut renouveler l’appel à la population de se faire vacciner parce que c’est le meilleur moyen de prévenir de prévenir la grippe H1N1 et les autres souches. Je rappelle que la grippe est une maladie mortelle. La plupart des gens qui meurent de la grippe ne l’avaient jamais eu auparavant », lance le ministre Hébert, qui ne se fait pas rassurant.

On recenserait jusqu’à maintenant au moins 15 décès dus au virus cette saison, et on rappelle que les enfants et les jeunes adultes sont les plus à risque de contracter la virulente souche de la grippe.

Catégories
Nouvelles quotidiennes

Twitter lance un système d’alertes en cas de catastrophes

Twitter a lancé un système d’alertes qui pourrait être utile pour diffuser des informations urgentes quand les autres systèmes de communication sont inactifs.

« On sait combien il est important de recevoir des informations fiables dans ces circonstances », a expliqué sur un blogue Gaby Penna, chef de produit chez Twitter.

« Les alertes Twitter sont un nouveau moyen d’obtenir des informations précises et fiables quand vous en avez le plus besoin. »

Les utilisateurs qui s’abonnent à ces alertes Twitter recevront directement sur leur téléphone des messages envoyés par des comptes officiels sélectionnés.

Un certain nombre d’organisations aux États-Unis, au Japon et en Corée du Sud ont été autorisées à envoyer ce type d’alertes, et Twitter va étendre cette possibilité à d’autres « institutions publiques et ONG à travers le monde ».

La Croix-Rouge américaine, l’Agence fédérale de gestion des catastrophes (Fema), l’Organisation mondiale de la santé et d’autres organisations similaires font partie des entités sélectionnées pour envoyer des tweets d’alerte.

Bridget Coyne, de Twitter, rappelle que le réseau social est devenu une plate-forme vitale de diffusion d’informations dans la foulée du tsunami au Japon, ou aux États-Unis pour l’ouragan Sandy et les attentats à la bombe du marathon de Boston.

Selon elle, les abonnés intéressés à ces alertes sont par exemple les agences de sécurité publique et de maintien de l’ordre, les agences qui gèrent les catastrophes, les gouvernements locaux ou encore les organisations privées impliquées dans les opérations d’aide en cas de catastrophe.

Catégories
Uncategorized

Recul confirmé du SIDA dans le monde, selon l’ONU

On annonçait récemment des statistiques qui tendaient à démontrer un recul du SIDA dans le monde, une affirmation qui se voit confirmée par un rapport présenté par l’ONU, selon Top Santé.

En effet, dans son rapport annuel sur l’état et la progression du virus du SIDA dans le monde, l’ONU reconnait non seulement ce recul par rapport aux années précédentes, mais parle également de « progrès spectaculaires ».

Une excellente nouvelle dans un dossier qui ne permet que rarement des pointes d’optimisme, ce que se permet justement maintenant l’Organisation des Nations Unies.  

« Le monde se rapproche de l’un objectifs du Millénaire pour le développement : l’épidémie de sida a été stoppée, et son cours s’est inversé. La course est engagée en direction de l’accès universel au traitement contre le VIH », a expliqué Michel Sidiblé, de l’ONUSIDA, lors du dépôt et de la présentation de ce rapport.

La meilleure nouvelle consiste en cette baisse observée des cas chez les enfants, soit de 52 % par rapport à 2001. Le combat se poursuit, mais il est maintenant permis de rêver…

Catégories
Uncategorized

Un lien est tracé entre des cas de leucémie et la proximité des raffineries

Habiter près d’une usine ou d’une raffinerie comporte ses risques, on s’en doute, notamment en ce qui concerne la possible contamination de l’air et de l’eau.

Beaucoup de médecins vous le diront : la proximité de ces entreprises fait monter les cas de cancer des citoyens environnants, mais il est toujours difficile de prouver une cause à effet.

Santé Log rapporte toutefois une étude concluante sur le sujet, une recherche effectuée par des chercheurs de l’Université d’Emory, située à Atlanta.

L’étude, publiée dans la revue Cancer, trace un lien entre les raffineries et plusieurs cas de leucémie, soit de cancer du sang, et cherche à sensibiliser les autorités et la population aux risques inhérents de ces zones « critiques ».

L’étude se base notamment sur des données enregistrées entre 1999 et 2008 dans l’État de la Géorgie, aux États-Unis, qui démontrent une hausse des cas de cancer chez les personnes habitant près d’une raffinerie.

Même si les chercheurs impliqués admettent que des recherches plus poussées doivent être effectuées, on presse les autorités d’agir et les citoyens de se sensibiliser.

On parle d’un risque réduit de cancer de 0,31 % par 1,6 kilomètre de distance supplémentaire entre une résidence et une raffinerie.

Catégories
Uncategorized

Explosion surprise de cas de tuberculose au Canada

RCINET.ca rapporte des informations dévoilées par la Régie de la santé et des services sociaux voulant que des cas de tuberculoses aient été rapportés dans le nord du Canada. Au Nunavik, pour être précis, où 15 cas actifs auraient été recensés.

Bien que la tuberculose soit considérée comme contagieuse, la Régie insiste sur le fait qu’il n’est pas nécessaire d’annuler les activités prévues et d’éviter d’aller à l’extérieur.

On attend d’autres cas probables dans les prochains jours et les prochaines semaines, mais la situation générale serait maintenant maîtrisée.

Cette subite explosion de tuberculose étonne, car il ne s’agit pas d’un problème de santé contemporain. La maladie n’est pas commune de nos jours, mais on note certaines éclosions récentes à travers le monde.

Kuujjuaq, Umiujaq et leurs environs sont les zones ciblées par l’avertissement, et on attend plus de détails dans les prochains jours.

Catégories
Uncategorized

Plus de diagnostics de cancer, mais aussi plus de rémissions au Québec

La hausse des diagnostics de cancer au Québec a de quoi rendre les citoyens nerveux, mais il faut d’abord comprendre que ces chiffres sont notamment explicables par le vieillissement global de la population.

De plus, la statistique va de pair avec celle concernant les taux de rémissions, qui sont aussi en hausse! Plus de diagnostics de cancer, donc, mais aussi plus de guérisons.

Avec une prévision de près de 50 000 nouveaux cas de cancer en 2013 au Québec, dont 20 000 décès, les chances de survie s’élèveraient donc maintenant à plus de 60 %.

Le cancer de la prostate et de la thyroïde sont même passés au-delà de la barre des 90 % de chance de survie, selon ce que rapporte Radio-Canada.

La Société canadienne du cancer demeure donc optimiste face à ces taux de succès, mais rappelle l’importance de ne pas fumer, alors que de plus en plus de jeunes commenceraient à découvrir les joies du tabagisme, comparativement aux dernières années.

« C’est malheureux à dire, mais on est peut-être en train de remplacer une génération de fumeurs par une autre. Donc, les gains qu’on avait peut-être réalisés au cours des dix dernières années, on va peut-être les perdre. Le tabagisme continue d’ailleurs à distinguer le Québec et l’est du pays », lance André Beaulieu, de la Société canadienne du cancer.