cash for clunkers

Alors que les stocks des concessions aux États-Unis atteignaient 2,76 millions d’unités il y a un an, l’effet de la récession (donc des ralentissements de production), combiné à la prime à la casse en août, s’est largement fait sentir cette année avec un stock de 1,41 million.

De tels chiffres poussent les constructeurs à relancer les chaînes de fabrication qu’ils avaient mises en veilleuse avec le début de la crise économique.

Évidemment, cela profite à l’ensemble du secteur de l’industrie automobile. La Réserve fédérale américaine a ainsi indiqué que les activités avaient enregistré une hausse de 20 % en juillet, puis de 5,5 % en août.

L’influence du secteur sur l’économie canadienne n’est pas négligeable, puisqu’il devrait participer à hauteur de 1 point de pourcentage de croissance économique.

700 000 ventes ont été enregistrées à travers ce programme de remises pour l’achat d’une voiture neuve en échange de la destruction d’une vieille voiture.

Destinée à soutenir l’industrie automobile, mais également à remplacer d’anciens véhicules polluants par de nouveaux modèles plus économes, la prime à la casse aura coûté 3 milliards de dollars US.

Il faut dire que le programme pouvait offrir aux consommateurs jusqu’à 4500 $ à l’achat d’un véhicule neuf. Le gouvernement américain signale que la moyenne des sommes distribuées se situe à 2877 $ US.

Le programme aura permis à Ford et General Motors de relancer plus fortement leurs chaînes de production afin de répondre à la demande. Le département des Transports avance même le chiffre de 42 000 emplois préservés ou créés grâce à cette mesure.