De nouvelles recherches canadiennes démontrent que les risques de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de mort subite d’origine cardiaque et de diabète sont accrus de 20 à 30 % lorsque les hommes suivent la thérapie de privation androgénique après avoir été traités pour le cancer de la prostate.
Un homme sur cinq a cette thérapie qui induit une forme de castration chimique. Selon le Journal de l’Institut national du cancer, ce médicament administré tous les mois par le médecin présente un réel risque pour les maladies cardiovasculaires.
Même les hommes qui choisissent l’ablation des testicules présentent un risque accru pour ces problèmes de santé. Par contre, ceux qui font la thérapie avec médicament oral sont plus protégés.
L’étude a porté sur 37 443 hommes diagnostiqués avec le cancer de la prostate entre 2001 et 2005. Parmi eux, 39 % avaient subi la privation androgénique.
Les chercheurs recommandent donc aux médecins et aux patients de tenir compte des risques que présente cette forme de thérapie.