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C’est dans l’adversité qu’on devient plus fort

Bien que des recherches aient conclu que le mieux pour la santé était de ne pas vivre de traumatismes, il y a peu de chance que les gens ne doivent jamais faire face à l’adversité dans la vie. En plus d’être peu réaliste, cela ne serait également pas sain.

Il semblerait que les gens ayant vécu des coups durs sont moins stressés en général, explique Mark D. Seery de l’Université de Buffalo dans un article du journal Psychological Science.

Seery et ses collègues ont conclu que les gens qui ont vécu des expériences difficiles ont eu la chance de développer leur capacité à être forts.

« L’idée est que les expériences de vie négatives (sévices sexuels, deuil, maladie, catastrophe naturelle, etc.) peuvent endurcir le caractère des personnes, les rendant plus aptes à gérer les difficultés ultérieures », dit Seery.

Grâce à de mauvais événements, les gens peuvent ainsi tester leur réseau social et apprendre à obtenir de l’aide quand ils en ont besoin, ce qui facilite le contrôle du stress.

Le spécialiste précise que les événements négatifs ont des effets négatifs, mais cela ne signifie pas que parce que quelque chose de mauvais est arrivé à quelqu’un, celui-ci est condamné à souffrir de problèmes.

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Les catastrophes laissent des séquelles

Selon une recherche de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), il faudra prévoir des conséquences importantes pour les victimes d’une catastrophe naturelle.

L’étude en question a porté sur les inondations historiques de 1996 ayant frappé la région du Saguenay.
 
Il semble qu’après le premier choc, d’autres effets psychologiques se font ressentir chez les victimes. On pense notamment aux répercussions d’agents stressants comme la perte de tous ses effets personnels, de se trouver un nouveau foyer ainsi que les problèmes financiers encourus.
 
Tous ces facteurs augmenteraient d’ailleurs les risques de crise cardiaque, selon Danielle Maltais, professeure à l’UQAC et directrice de la recherche.
 
Les victimes pourraient donc vivre un syndrome de stress post-traumatique, de l’anxiété ou une dépression. Les différents effets psychologiques peuvent aussi se traduire physiquement par l’insomnie, les problèmes cardiaques ou un gain de poids important, par exemple.

Parmi les 15 000 personnes évacuées à cause de l’inondation de 1996, on rapporte que 75 % des victimes graves ont connu des problèmes de santé par la suite.