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Dans les coulisses

À quand la prochaine supervedette du CH?

Le passage du jeune retraité P.K. Subban au Centre Bell afin de souligner ses belles années avec le Tricolore nous a fait réaliser à quel point les fans actuels de l’équipe ne sont pas très gâtés en fait de supervedettes.

Une supervedette, c’est un joueur qui s’élève au rang des meilleurs de sa profession pendant une bonne partie de sa carrière, qui marque l’histoire de son sport, qui est encore meilleur quand l’enjeu est grand, et qui, souvent, apporte un petit quelque chose de plus à la game, autant sur la surface de jeu qu’en dehors de celle-ci : un charisme spécial, un sens du spectacle, une sorte de signature dans sa façon d’être et de jouer, si on veut. Certains vont même transcender leur sport et devenir des icônes.

À 44 ans, fan du Canadien depuis 40 ans, qui n’a donc pas vraiment eu la chance d’apprécier Guy Lafleur et Larry Robinson à leur meilleur, j’en arrive à la conclusion que Subban et Roy sont sans doute ceux qui se rapprochent le plus du statut de supervedette parmi tous les joueurs qui sont passés dans l’équipe depuis 1982.

Bien sûr, pendant le court « règne » de Subban et depuis son départ, le Canadien a pu compter sur la présence la plus souvent rassurante de Carey Price, lui aussi un nouveau jeune retraité (du moins, officieusement…).

Disons, que ça sentait fort la nostalgie jeudi soir au Centre Bell!

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Or, sans rien enlever à Carey Price, compter sur un gardien de but comme lui à titre de « supervedette », c’était un peu comme d’être invité à souper chez des amis et manger du pâté chinois.

Ça peut être bon. Ça peut certainement être réconfortant. Ça fait la job.

Mais c’est difficilement excitant!

Personne ne s’achète un billet dans l’espoir de voir son goaler être calme et solide techniquement match après match ou, si vous préférez, pour continuer l’analogie, tant qu’à manger du pâté chinois, on préfèrerait souvent s’en faire chez soi!

Du reste, même s’il suscite lui aussi sa dose de nostalgie ces jours-ci, la relation entre Price et ses partisans a toujours comporté une certaine tiédeur.

Pour ce qui est de Subban, avec ses nominations au Norris (dont un remporté en 2013), ses buts aussi mémorables que spectaculaires en séries, ses tirs frappés foudroyants, ses montées à l’emporte-pièce et, plus généralement, la passion et l’enthousiasme avec lesquels il jouait au hockey et qu’il partageait généreusement avec les fans, il a vraiment été une des seules vraies supervedettes des 40 dernières années du club.

Du moins, avec Roy, c’est certainement Subban qui peut se targuer d’avoir mérité cette « étiquette » le plus longtemps durant cette période, même s’il n’a jamais fait l’unanimité complète chez les partisans et encore moins chez ses coéquipiers.

Sans être parfait, pendant la majeure partie de ses sept saisons passées à Montréal, Subban a reçu plus que sa dose d’affection de la part des fans. Ceux et celles qui l’aimaient, l’aimaient d’amour.

Juste dommage qu’il n’ait pas pu gagner la Coupe Stanley en 2014, alors que lui et Price étaient à leur sommet…

14 points en 17 matchs de séries, cette année-là pour Pernell Karl… Dont le plus mémorable de tous!

Les autres…

Parce qu’il pouvait être spectaculaire, Alex Kovalev nous aura fait vibrer pendant quelques saisons au milieu des années 2000. Mais ce n’est vraiment qu’en 2007-2008, à l’âge de 35 ans, qu’il a véritablement joué comme une supervedette digne de ce nom, terminant au 11e rang des marqueurs de la ligue avec ses 84 points, dont 35 buts, ainsi que sa fiche de +18.

Chris Chelios, Mats Naslund, Stéphane Richer, Saku Koivu, Pierre Turgeon, Vincent Damphousse et même, plus récemment, le « remplaçant » de Subban, Alexander Radulov, ont eu leurs « moments ». Mais pour différentes raisons, leur étoile n’a pas su briller très longtemps avec beaucoup d’éclat à Montréal et, dans leurs cas, on dira qu’ils ont plutôt été des vedettes que de supervedettes. Même chose pour Max Pacioretty, qui avait plus ou moins le charisme d’un bibelot.

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Et maintenant? Suzuki, Caufield, etc.

Force est d’admettre qu’il n’y a pas de joueur de l’édition actuelle qui correspond pleinement à cette définition.

Nick Suzuki est un des bons joueurs de la ligue, assurément une vedette « locale » et le meilleur est assurément à venir. Mais après avoir terminé la dernière saison au 79e rang des marqueurs avec ses 61 points,  il pointe aujourd’hui, à la mi-saison, au… 77e rang des marqueurs et se classe au 34e rang chez les centres.

Pour ce qui est de faire partie de l’élite à sa position, on repassera. Du moins pour l’instant.

Comme plusieurs, je me suis aussi un peu fait prendre par l’embelli automnal, le mirage du début de saison de Suzuki

À sa quatrième campagne complète, Suzuki, 23 ans, n’a pas encore prouvé qu’il était capable de produire sur une base constante durant tout le calendrier. Il connaît une fois de plus un spectaculaire passage à vide, avec un petit but et seulement six points à ses 16 derniers matchs.

On peut continuer d’espérer qu’il parviendra à produire une saison de plus de 80 points, mais ce ne sera probablement pas cette année…

Du reste, avec sa fiche de – 9 (-18 l’an dernier), ce n’est pas comme si Suzuki était transcendant dans les deux sens de la patinoire. Oui, il joue dans un club de fond de classement avec une mauvaise défensive, mais il est encore à ce jour ordinaire défensivement, surtout si on le compare aux meilleurs des 15 dernières années, les Bergeron, Kopitar, Toews et compagnie.

Il ne fait pas la différence dans sa zone, c’est même encore un peu trop souvent le contraire…

J’ai donc envie d’être plutôt d’accord avec Simon « Snake » Boisvert lorsqu’il a récemment réaffirmer que le Canadien ne gagnera jamais de Coupe Stanley avec Suzuki comme premier centre.

Je nuancerais cependant en disant qu’avec un autre centre équivalent, et plusieurs joueurs dominants aux autres positions, le CH aurait peut-être une petite chance. Après tout, le CH s’est rendu en finale avec Danault comme 2e centre…

Suzuki est aussi capable d’élever son jeu d’un cran ou deux quand ça compte. Il faut lui donner ça.

Mais ça serait plus simple si Suzuki était assis dans le siège du copilote sur le 2e trio. À moins de 8 M$ par saison, s’il devenait un des bons 2e centre de la LNH dans un bonne équipe, son contrat ne serait pas horrible.

Il faut aussi réaliser qu’à 23 ans, la courbe de progression de Suzuki tire un peu à sa fin, surtout au niveau de ses qualités offensives.

Dans 2, 3, 4 ou 5 ans, l’Ontarien ne patinera pas plus vite, ne sera pas un bien meilleur tireur, ni un bien meilleur passeur. Ses mains ne seront pas plus vives et sa créativité ne décuplera pas.

Le mieux que l’on puisse espérer, c’est qu’il gagne en constance, qu’il augmente sa volonté d’être le meilleur soir après soir, qu’il s’améliore défensivement et surtout qu’on trouve un centre sinon meilleur que lui, à tout le moins équivalent, pour lui simplifier la vie.

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Cole Caufield?

À nos yeux, Caufield a un plus de star power que Suzuki. Il est plus spectaculaire, marque des buts à un rythme que la jeune génération n’a jamais vu à Montréal… et ce n’est que le début.

On lui prête aussi un certain sens du spectacle et du dramatique. Un charisme qui commence à montrer un peu plus…

Les gens sont excités, avec raison, lorsqu’il est en possession de la rondelle dans le territoire ennemi. C’est un vrai tireur d’élite, doté de mains vives et d’une belle accélération.

En date d’hier,  il pointait au 10e rang de la LNH avec ses 25 réussites en 42 matchs., deux buts de plus que Leon Draisaitl, cinq de plus qu’Auston Matthews…

Tout ça dans un club de fond de classement, faible offensivement, minable en avantage numérique, et qui ne compte sur aucun quart-arrière digne de ce nom pour faciliter le travail des attaquants.

Pas mal.

Caufield coche déjà plusieurs cases de notre définition et dans son cas, on sent que sa courbe de progression n’a probablement pas encore atteint son plateau.

Mais, en contrepartie, à sa deuxième saison complète, il ressemble déjà pas mal à celui que plusieurs observateurs attendaient : un marqueur d’une quarantaine, voire d’une cinquantaine de buts, d’une soixantaine de points, peut-être soixante-dix s’il termine en force, mais aussi, un ailier plutôt unidimensionnel.

Strictement offensif et en finesse. Celui qui termine le jeu.

Caufield pourra probablement accumuler plus de passes avec le temps qui passe, surtout si on insuffle du talent à l’alignement, mais pourra-t-il dominer des matchs comme Kovalev a pu le faire en 2007-2008, comme Guy Lafleur le faisait à répétition entre 1975 et 1980 avec ses six saisons de 119 points et plus, comme Subban à son sommet?

Si Caufield parvient à enfiler quelques saisons de 50 buts sans être une nuisance en défensive, dans les critères d’aujourd’hui, il deviendra très certainement une grande vedette locale comme le fut Stéphane Richer dans les années 80.

Mais une supervedette de la LNH, un gamebreaker annuel, un gars à placer dans la même phrase que les Kane, Kucherov, Ovechkin, Draisaitl, Matthews et compagnie?

Disons que ça va lui prendre au moins un Maurice Richard, plusieurs top 5 chez les buteurs de la ligue et des saisons de 80 points et plus à la pelle.

On ne dira pas de Chris Kreider qu’il est une supervedette parce qu’il a su faire une saison de 52 buts…

Pour ce qui est de son aura de superstar à Montréal, il faut aussi faire vibrer les fans dans les grandes occasions et ça, ultimement, ça passe par des moments marquants et des victoires en séries. À ce compte, Caufield n’avait pas mal fait en 2021 comme recrue…

À suivre!

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Juraj Slafkovsky?

Par son jeu plus complet que Caufield, comme on l’a déjà écrit, Juraj Slafkovsky a certainement le potentiel de devenir un des bons attaquants de puissance de sa génération et un joueur qui pourrait avoir un grand impact sur les matchs. Un mélange de Rick Nash, Jamie Benn, Marian Hossa et Mikko Ratanen dans le meilleur des cas.

Et si on rajoute sa personnalité rafraîchissante, son humour, l’assurance dans ses propos, il a ce petit quelque chose qui aide à percer dans un marché comme Montréal.

Mais ça se peut aussi qu’il ne parvienne jamais à s’approcher du statut de supervedette, comme il est possible que ça prenne du temps, comme pour Valeri Nichushkin, avant qu’il ne se serve bien de toutes les pièces de son coffre à outils.

On verra.

Mais comme Martin Leclerc aime le rappeler avec sa belle formule, ne tirons pas sur la fleur pour qu’elle pousse plus vite!

En attendant Godot, le repêchage…

Il est bien sûr trop tôt pour se prononcer de façon définitive sur les Suzuki, Caufield et Slafkovsky quant à leurs chances de devenir des supervedettes et des joueurs qui marqueront profondément les fans du Canadiens comme ont pu le faire Subban et d’autres avant lui.

Ils ont tous le potentiel d’être de bons joueurs, assurément des vedettes locales, et on verra si, par leurs performances et leurs personnalités, ils pourront au fil du temps s’installer profondément dans l’imaginaire collectif.

En théorie, il forme un beau trio et peut-être se partageront-ils la vedette en comité!

Mais si on parle de superstars qui apporteraient l’équipe à un autre niveau assez rapidement, en voilà deux ou trois qui nous feraient déjà pas mal rêver, un en particulier!

(Crédit: Capture d’écran du site Tankathon.com)
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Le CH est-il une superpuissance en devenir? 1ère partie  

Peu importe les succès relatifs du CH depuis le début de la saison, le plan de Gorton et Hughes est de bâtir une formation qui sera bonne pour longtemps. Ils le répètent depuis leur arrivée en fonction. On ne veut rien savoir d’une équipe feu de paille comme celle finaliste en 2021.

Le plan est de bâtir à partir d’un jeune noyau présentant un niveau de talent élevé. Et pour que l’équipe soit bonne longtemps, il faut que ce talentueux noyau soit le plus gros possible.

C’est la seule voie pour bâtir ce qu’il convient s’appeler une superpuissance.

Il y a déjà quelques éléments bien visibles.

Pour un, le premier trio du CH – que d’aucuns se plaisent maintenant à surnommer le trio  « NiColeDach » (j’en suis !) – nous montre une chimie et une complémentarité à trois joueurs qu’on a peu vu dans les 25 dernières années.

Même si rien ne garantit qu’ils passeront ne serait-ce que le restant de saison ensemble, on peut se dire  « enfin du talent de pointe à l’attaque! »

Mais si on élargit un peu plus l’analyse, on peut se demander sur combien de joueurs de haut niveau faut-il compter pour entrer dans le cercle des équipes aspirantes, disons des joueurs dignes du top 10 (limite top 15 dans de bonnes cuvées) de leur année de repêchage?

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Quelques exemples récents

Bien sûr, il n’est pas ici question de trouver un chiffre magique, mais lorsqu’on regarde les superpuissances de la LNH qui ont remporté la Coupe Stanley ces dernières années, on ne peut qu’être impressionné par la grosseur du noyau de joueurs qui répondent à ce profil.

En gros, lorsqu’une équipe peut compter sur un tel noyau de joueurs dignes du top 10-15, ses chances de remporter la Coupe Stanley décuplent assez rapidement.

On en dénombrait une bonne douzaine au sein de l’Avalanche l’an dernier. Six identifiables les yeux fermés, six autres qui présentent de sérieuses candidatures pour le top 10 de leur année respective.

Évidemment, Makar (4e, 2017), Rantanen (10e, 2015), Mackinnon (1er, 2013), Landeskog (2e, 2011), Kadri (7e, 2009) et Johnson (1er, 2006) se qualifient encore tous aisément parmi les dix meilleurs sélections de leur encan. Même pas la peine de vérifier sur Hockey DB pour s’en convaincre.

Ça va toujours mieux avec des gars de même dans l’alignement…
(Crédit: Capture d’écran)

Mais, il resterait encore Nichushkin (10e, 2013), Burakovsky (23e, 2013), Girard (47e, 2016), voire même Lehkonen (55e,2013) qui mériteraient tous d’être considérés pour le top 15-20 en 2013 et 2016.

Sans oublier les jeunots Byram (4e, 2019) et Newhook (16e, 2019) ainsi que le gardien Darcy Kuemper, un des deux meilleurs gardiens de sa cuvée en 2009 avec Robin Lehner.

Bref, l’Avalanche a gagné la Coupe Stanley avec l’équivalent d’une mini-équipe d’étoiles.

Du star power, il y en avait au pied carré dans le vestiaire et sur la glace!

Même chose avec le Lightning lors de leurs deux plus récentes conquêtes : environ une douzaine de joueurs dignes du top 10-15 de leur année de repêchage, incluant des Stamkos, Hedman, Kucherov et Point, mais aussi des Killhorn, Maroon, Palat et Vasilevskiy. Ce qui est remarquable avec le Lightning, c’est que peu de leur joueurs vedettes ont été choisis dans le top 10.

Dans ce qui semble être un modèle plus proche de la base que construit présentement le Canadien, c’est-à-dire sans compter sur des supervedettes comme Mackinnon, Makar, Kucherov, Stamkos, Hedman et Vasilevskiy, les Blues possédaient eux aussi un noyaux composé d’une dizaine de très solides joueurs qui se retrouveraient tous rétroactivement dans les sommets de leurs années de sélection.

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Le noyau du CH

Alors qu’il est encore au début de sa « petite » reconstruction, si certains repêchages étaient à refaire, on remarque déjà que le CH aligne un nombre intéressant de joueurs qui méritent de faire partie des 10 meilleurs de leur année de repêchage.

Premièrement, en regardant la formation actuelle, on en dénombrerait rapidement six. Rétroactivement, certains seraient probablement même dans le top 5.

Commençons donc par Slavkovsky, Guhle et Caufield. On complètera le tableau demain avec le reste de l’analyse.

Juraj Slafkovsky, 1er choix au total, 2022

Impossible de ne pas inclure le petit dernier, Juraj Slafkovsky, l’Élu du dernier repêchage dans ce noyau dur. À ce jour, Slaf est le seul joueur du dernier encan amateur à avoir marqué au moins un but dans la LNH. Il en compte déjà quatre et il est encore très réaliste de lui en prédire une quinzaine dès cette saison, peut-être même 20, surtout s’il devait hériter de responsabilités accrues d’ici la fin du calendrier, comme on semble enclin à le faire avec sa plus récente promotion au côté de Sean Monahan.

Le CMJ? Laval?

Pas impossible, mais je ne parierais vraiment pas trop là-dessus.

Bien sûr, à ce stade-ci, personne ne peut garantir que le gros Slovaque sera parmi les cinq meilleurs de sa cuvée dans 4-5 ans. Mais qui serait assez fou pour parier contre ses chances?

Il semble à tout le moins impensable qu’on puisse un jour le retrouver en dehors du top 10 de 2022.

Voilà un geste que l’on risque de voir de plus en plus souvent dans les prochains mois et les prochaines années…
(Crédit: Capture d’écran)

Slaf est arrivé tel qu’annoncé : gros, rapide, bonne protection de rondelle, excellent tir. Mais je dirais, à ma surprise, que certains comme Mathias Brunet, pourtant lui aussi un partisan avant l’heure de Slafkovsky, sous-évaluent encore un peu trop son sens du jeu et ses qualités de passeur. Le jeune a eu peu d’opportunités de nous démontrer l’étendue de ses attributs avec Jake Evans dans le cadre de missions surtout défensives, dont il s’est par ailleurs plutôt bien acquitté.

À mon avis, sans être un joueur cérébral comme Suzuki, il n’est pas non plus comme Josh Anderson, comme on l’a laissé entendre dans l’extrait radio de Mathias Brunet. Même si ce n’est pas toujours parfait, malgré un temps de jeu et des occasions offensives limitées, il nous a déjà montré plusieurs flashs de son sens du jeu et de sa vision depuis le début de la saison.

Du reste, il n’a que 18 ans et il peut encore apprendre un tas de trucs en écoutant ses coachs, en observant ses coéquipiers et en accumulant de l’expérience sur les petites patinoires. Il n’y a pas que de l’inné, bien des choses se développent…

En somme, même s’il doit encore apprendre à mieux se protéger, et qu’il doit encore travailler son équilibre sur patins, la recrue ne nous a pas montré trop de signes inquiétants jusqu’ici. Au contraire, l’imaginer à 22-23 ans fait quasiment peur dans le bon sens du terme… Et pour ce que ça vaut, au même âge, Caufield et Suzuki étaient encore à deux ans de la LNH…

D’ici cinq ans, il est au bas mot tout à fait légitime de voir en lui une version améliorée de Valeri Nichushkin, car il est bien en avance sur celui-ci au même âge. Nichushkin n’a connu sa véritable éclosion qu’à 27 ans! On verra aussi bien assez vite dans quelle mesure les comparaisons plus audacieuses avec Jagr et Hossa peuvent tenir la route.

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Martin St-Louis et le reste de l’organisation ont choisi une approche progressive avec Slafkovsky, une approche où on ne lui a pas imposé de lourdes responsabilités dès le départ.

Mais avec le petit ménage qui va s’opérer dans les prochains mois et d’ici le prochain camp d’entraînement, on est déjà curieux de voir la suite des choses pour le gros gaillard, que l’on voit toujours éventuellement à gauche de Suzuki et Caufield…

C’est entre autres pour le placer là qu’un mois et demi avant le dernier repêchage je souhaitais, envers et contre tous (ou presque), que le CH le repêche au premier rang.

Mais pour l’instant, des matchs avec le vétéran Monahan, c’est exactement ce que le docteur prescrirait.

Kaiden Guhle, 16e choix au total, 2020

Personnellement, dans un mock draft, j’avais pensé que les Panthers allaient sauter sur le bon Kaiden au 12erang en 2020. La Floride s’est finalement tournée vers Anton Lundell. Pas un mauvais choix. Mais rendu au 16e rang, Timmins avait son homme et il n’a pas trop hésité.

Guhle était à la fois un choix assez sécure – robuste à souhait, leader naturel, du caractère -, mais aussi un défenseur avec un potentiel offensif intriguant : un patineur exceptionnel possédant un tir dévastateur, doté d’un bon sens du jeu. Celui qui a enregistré 56 points en 61 matchs l’an dernier dans la WHL (incluant les séries) montre déjà 9 points en 23 matchs dans la LNH. Et, regardez-le aller, il fera de plus en plus tourner les têtes par ses percées incisives en zone adverse…

Des percées qui mèneront à ce genre de but :

Si c’était à refaire, plusieurs estimeraient sans doute que Guhle n’a pas grand-chose à envier à Jamie Drysdale et Jake Sanderson – les deux premier défenseurs choisis en 2020, respectivement au 5e et 6e rang – et qu’il aurait dû être repêché beaucoup plus tôt que le 16e rang…

Vous l’aviez lu ici en premier, s’il continue d’accumuler les grosses minutes et de s’acquitter des missions importantes quoi lui confie et qu’il termine avec environ une trentaine de points, Guhle sera considérés parmi les finalistes au Calder.

Cole Caufield, 15e choix au total en 2019

On a déjà commenté dans notre décompte annuel des espoirs l’anomalie qu’a constitué son début de saison en 2020-2021. Mais après avoir guéri de ses petits bobos et suite à l’arrivée de Martin St-Louis, tout est revenu assez rapidement à la normale pour Cole « Goal », qui marque à un rythme de plus de 45 buts par année depuis février dernier.

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Personne ne veut échapper des marqueurs potentiels de 50 buts dans le top 15. C’est pourtant ce qu’a fait pas mal de monde en 2019!

Des buts comme ça, Caufield en marquait pourtant déjà à la pelle dans avec le programme de développement américain :

À refaire, à part Jack Hughes (1er), peut-être Trevor Zegras (9e) et Moritz Seider (6e), qui prendriez-vous sans hésiter avant Cole Caufield dans le top 5?

Matt Boldy (12e) et Spencer Knight (13e)?

Hmmmmm, pas sûûûûûûrrrrrrr…..

Caufield, qui a encore amélioré la vélocité de ses tirs, joue maintenant avec plus confiance et sans hésitation. Un joueur libéré qui, par son style de jeu, semble aussi bien parti pour se tenir loin de l’infirmerie, une autre clé pour rapidement devenir un des meilleurs franc-tireur du circuit, un des meilleurs de sa génération.

Et un slam dunk pour le top 10 de 2019.


On poursuit demain avec les autres joueurs de l’édition actuelle dignes du top 10 de leur repêchage, mais aussi avec quelques espoirs qui en présentent déjà le profil. On conclura par une analyse du portrait général qui se dresse devant Gorton et Hughes quant à leur rêve de mettre en place ce fameux noyau de feu.

Combien de joueurs de haut niveau le CH a-t-il encore besoin afin de se retrouver parmi les futures puissances de la LNH? Et a-t-il vraiment besoin d’un Bedard ou d’un Fantilli pour devenir une formation aspirante, une superpuissance capable de tout raffler?

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Top 12 des espoirs du CH | 2e position : Cole « Goal » Caufield

Nous voici donc rendus à la deuxième position de notre top 12 des espoirs les plus importants du CH. Jusqu’ici nous avons tenté de justifier l’ordre suivant (un ordre qui sera légèrement revu à la lumière des nouvelles informations que nous aura fourni le camp d’entraînement) :

12. Filip Mesar
11. Jordan Harris
10. Joshua Roy (égalité au 9e rang)
9. Logan Mailloux
8. Sean Farrell
7. Cayden Primeau 
6. Justin Barron
5. Kirby Dach 
4. Lane Hutson 
3. Kaiden Guhle

Nous avions un choix difficile à faire entre les deux joueurs restants. D’un côté, Cole Caufield, un prolifique marqueur qui compte déjà 77 matchs de saison régulière et 20 matchs de séries dans la LNH. De l’autre, un puissant ailier slovaque de 18 ans, sélectionné au premier rang au total du dernier repêchage après avoir marqué les esprits lors des Jeux olympiques et le Championnat mondial senior.

Nous avons tranché en faveur du Slovaque par un poil.

2. Cole Caufield (Dernier classement : 1ère place)
Potentiel : 37 / 40
Assurance : 18 / 20
Utilité : 27 / 30
Valeur d’échange : 8.5 / 10

Total : 90.5 / 100

Potentiel
L’automne dernier, Caufield avait peu de temps pour se reposer après une saison éreintante qui s’était terminée en finale de Coupe Stanley en juillet. Sans surprise, il semblait s’être très peu développé physiquement entre le mois de juillet et le mois de septembre. Il a même laissé tomber cette semaine, que la différence entre cette année et l’an dernier au camp est qu’il est en santé et non blessé. Ça explique sûrement une bonne partie de son départ catastrophique.

Mais aussi, Caufield, avec la fin de saison prometteuse et les excellentes séries qu’il avait connues en 2021, s’était sans doute mis une tonne de pression sur les épaules. Et puis il est entré dans le même vortex de morosité qui a aspiré toute l’équipe sous Ducharme pendant la première moitié de saison. On en était rendu à le faire jouer sur le 4e trio à défaut de ne pouvoir l’envoyer à Laval en raison des trop nombreuses blessures…

Et dès qu’on a pu, on l’a envoyé à Laval!

Mais que de chemin parcouru depuis le 9 février dernier!

En gros, ce qui s’est produit l’an dernier avec Caufield avant l’arrivée de St-Louis n’avait rien de normal. On s’attendait à ce que Caufield ait environ 15 buts à son actif en première moitié de saison, pas juste un!

Bien sûr, peut-être que Caufield a « surproduit » un brin suite à l’arrivée de son nouveau coach et mentor, lui qui s’est mis à marquer à un rythme de 50 buts et plus d’un point par match sur 82 parties, soit à peu près sa cadence de la NCAA.

Mais justement, c’était une erre d’aller beaucoup plus normale selon ses propres standards.

Si on se fie à sa deuxième moitié de saison, on pourrait même avancer qu’en temps plus normal, Caufield aurait eu des chances de remporter le trophée Calder devant Moritz Seider, lui qui était légitimement perçu parmi les favoris en début de saison.

Voici le genre de but qu’il peut marquer lorsqu’il se laisse aller :

Le petit Américain est un joueur offensif exceptionnel, un passionné de la game avec des qualités élites, dont un tir vif d’une précision chirurgicale. C’est un tir qui semble encore plus puissant cette saison, grâce à un été d’entraînement qui l’a vu prendre cinq livres de muscle.

La norme dans son cas, c’est que ses statistiques reflètent son talent. Je suis convaincu que son début de saison 2021-2022 représentera la plus grosse anomalie de sa carrière…

Maintenant, une fois qu’on a vanté tous ses mérites offensifs, il faut toutefois relever ses carences défensives et ses limites au niveau physique qui rendront bien difficile la mission de Martin St-Louis d’en faire un joueur complet.

C’est ce qui nous empêche de lui attribuer une note supérieure à 37/40 (seuil de l’élite) au niveau de son potentiel général comme joueur de hockey. À titre comparatif, c’est ainsi qu’un ailier comme, disons, le jeune Marian Hossa, qui allait possiblement devenir l’ailier le plus complet de sa génération, se serait sans doute mérité une note supérieure selon nos critères.

Assurance
C’est donc essentiellement en raison de sa très bizarre saison en deux temps en 2021-2022 que Caufield fait encore partie de notre décompte des espoirs. Bien sûr, il est déjà un joueur établi dans la LNH, mais suite à sa première saison complète, il nous était bien difficile de dire si son potentiel offensif est de 60 ou 80 points. Contrairement au gradué et son aîné Nick Suzuki, on n’est pas encore absolument certain de ce que le CH possède entre ces mains en Caufield qui aura 22 ans en janvier prochain.

On espère 80 points et plus de sa part et on penche un peu plus de ce côté, mais Caufield sera-t-il du genre à connaître de longues disettes à chaque saison? Voilà ce que l’on ne sait toujours pas… Une saison plus constante pourrait effacer pas mal de doutes et transformer ces espoirs en certitudes…

Cela dit, si on efface sa première moitié de saison l’an dernier, ce que je suis totalement enclin à faire étant donné la gravité de l’anomalie, le niveau d’assurance quant à la capacité de Caufield de réaliser son plein potentiel demeure tout de même très élevé et l’est sans doute encore davantage sous St-Louis qui l’a tout de suite replacé au côté de Suzuki.

À ce stade, tout nous invite encore à penser que Caufield deviendra un attaquant dans le moule d’Alex DeBrincat – ce qu’on lui prédit depuis son repêchage – soit un petit poison offensif capable d’une production annuelle constante de 35 – 45 buts et près d’un point par match. Tant qu’il aura la confiance de son coach, qu’il jouera avec un centre talentueux et intelligent comme Suzuki et qu’il comptera sur un ailier puissant pour faire la sale besogne (Allo, Juraj!), Caufield jouera dans ses forces et mettra des points au tableau.

Un autre facteur qui peut nous rassurer quant à l’atteinte de son plein potentiel, c’est que Caufield ne s’expose pas au contact physique. Il joue la tête haute en possession du disque, ne s’expose pas outrageusement, et a compris depuis longtemps qu’il n’a aucun intérêt à aller s’éreinter le long des bandes contre des mastodontes. Pas par paresse ou manque de courage, mais par intelligence. S’il voit qu’il n’a que très peu de chances de sortir du coin avec la rondelle, Caufield va se concentrer à provoquer une erreur ou anticiper le prochain jeu de l’adversaire. Et c’est parfait comme ça. Le Canadien a besoin de Caufield sur la glace, pas à l’infirmerie suite à un jeu survenu à 200 pieds de son filet.

Valeur d’usage
On se répète sans doute : l’utilité de Caufield c’est la production offensive, comme on le voit depuis ses débuts dans la LNH. À sa dernière saison dans la NCAA Caufield tentait souvent de tout faire seul, mais avec des joueurs de la LNH qui ont souvent des qualités complémentaires aux siennes, il peut focaliser à faire le bon jeu ou encore mieux, le « meilleur jeu », dixit Martin St-Louis, et souvent le meilleur jeu pour lui sera tout simplement de se démarquer pour utiliser son tir.

Du fait de ses capacités offensives au-dessus de la moyenne – Caufield possède aussi une très belle accélération – son utilité avec le Canadien n’est pas dépassée par beaucoup de joueurs dans l’équipe. Comme on l’a vu jusqu’ici, Caufield, un des bons joueurs à trois contre trois dans la LNH, peut faire gagner plusieurs matchs à son équipe en prolongation.

Comme dans la chanson, donnez-lui de l’espace et la puck et il va en compter des buts.

Est-il un fan de la toune des Colocs? Faudrait la lui faire apprendre dans ses cours de français! Une petite idée marketing gratuite pour les réseaux sociaux du CH…

Si à trois contre trois, ça va plutôt bien, étrangement, sa production en avantage numérique a cependant été décevante jusqu’ici, comme en font foi ses cinq petits buts marqués en pareilles circonstances l’an dernier. Avec ses exploits universitaires, on s’attendait à ce qu’il transforme presque à lui seul la pitoyable attaque massive du Tricolore dès sa première année. Ça n’a pas été le cas… il semblait souvent tendu, hésitant.

À sa défense, les bons avantages numériques de la LNH sont tous menés par de véritables quarts-arrière passés maîtres dans l’art de refiler la rondelle au bon moment aux joueurs démarqués et faciliter des lignes de tir pour eux. Or, même à son meilleur, Jeff Petry n’était pas un grand cerveau du jeu de puissance. Combien de fois l’a-t-on vu ignorer un Caufield totalement démarqué dans le cercle gauche l’an passé?

Et, si on vise un jour le seuil de respectabilité de 20 % de réussite, Chris Wideman demeurait au mieux une alternative pour une deuxième unité…

Maintenant, ses quatre buts sur le PP en matchs présaison sont-ils de bon augure? On le sent moins hésitant, moins tendu et beaucoup plus incisif comme sur cette séquence :

On verra bien ce que ça donnera avec la pression des matchs de saison régulière et une équipe complète.

Enfin, pour être utilisé encore davantage dans toutes les situations, ce qui est le cas de tous les meilleurs joueurs de premier trio de la LNH, il faudra qu’il devienne plus difficile à affronter défensivement. Un peu plus de hargne naturelle ne nuirait pas, mais St-Louis souhaite sans doute l’aider à mettre davantage à profit son sens du jeu et son anticipation lorsque son équipe n’a pas la rondelle.

Valeur d’échange
Pour le plaisir, on jase purement et simplement, je serais très curieux de savoir ce qu’un club comme les Devils du New Jersey serait prêt à laisser aller en retour de Caufield afin qu’il retrouve son bon ami Jack Hughes. L’été dernier, le 2e choix au total a même été évoqué à quelques reprises.

On peut aussi penser au franc-tireur suédois Alexander Holtz, un ailier droit au physique plus imposant que Caufield, très productif dans la AHL comme recrue et qui peut faire un peu penser à un Filip Forsberg. Comme Caufield, il possède tout un lancer. Holtz tente présentement de se tailler une place avec le club au camp. Les Devils auraient sûrement à débourser davantage pour obtenir Caufield, un attaquant plus aguerri, dynamique et talentueux que le Suédois, peut-être même jusqu’à un autre choix de première ronde.

Mais, revenons sur Terre, il faudrait vraiment que Kent Hughes et Jeff Gorton décrochent de Caufield et/ou que les Devils ou un autre club présente une offre irrésistible pour que le petit numéro 22 quitte Montréal.

Sauf, peut-être Suzuki et Slafkovsky, aucun joueur n’est autant au cœur du plan hockey et du plan marketing du CH (et des réseaux télé) que Cole Caufield.

Conclusion
Avec un score de 90.5 / 100 (on lui avait accordé une note de 91 /100 au moment de son arrivée avec le club au printemps 2021), Caufield se présente encore comme un espoir de catégorie élite, même si la dernière saison ne s’est pas passé comme prévu.

Au même âge, à sa saison recrue en 2017-2018 à Chicago, dans un contexte un peu plus favorable que celui du CH l’an dernier, Alex DeBrincat avait enregistré 28 buts et 52 points en 82 matchs. Caufield lui a dû se contenter 23 buts et 43 points en 67 parties, mais 22 buts et 35 points en 37 rencontres sous St-Louis… Je pense donc que la comparaison entre les deux tient toujours autant la route et nous ne sommes certainement pas les seuls à l’entretenir.

Reste à voir si Caufield enregistrera quelque chose d’analogue aux 41 buts et 76 points de DeBrincat à sa seconde saison complète, mais disons que notre niveau de confiance est assez élevé.

On espère même que vous avez pris Caufield dans votre pool!

On reconnecte avant le lancement de la saison avec notre analyse justifiant la position # 1 de vous-savez-qui et la version revue et corrigée de notre décompte en conclusion!

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Cole Caufield pourrait rejoindre le Canadien en Californie

Cole Caufield a inscrit son 19e but de la saison samedi dernier. Il a aussi récolté une mention d’aide ce soir-là.

Sur son but, le premier choix du Canadien en 2019 était à sa position favorite, soit à la gauche du filet adverse.

Caufield est actuellement le cinquième buteur de la NCAA Division 1, le premier chez les freshmen (année de 18 ans). Et seuls Alex Newhook et Nick Abruzzese ont plus de points que Caufield chez les freshmen.

Caufield est aussi le meilleur buteur et le meilleur pointeur de son équipe, une équipe très faible il faut se le dire.

(Crédit: NCAA)

Marc Bergevin et Cole Caufield lui-même n’ont jamais caché que le plan A était de voir Caufield se développer convenablement durant la saison et ainsi être prêt à faire le saut chez les pros une fois la campagne des Badgers du Wisconsin terminée.

Or, il ne reste plus que deux matchs à la saison des Badgers : vendredi et samedi à Ohio State.

Viendra ensuite le Big Ten Tournament, le tournoi éliminatoire des sept équipes universitaires de la région. Les Badgers (6-15-1-1) sont assurés de terminer au dernier rang (sur sept équipes) et d’ainsi affronter la deuxième meilleure équipe de la région. Ça risque d’être Penn State, mais ça pourrait aussi être Minnesota, Notre Dame ou Ohio State.

À noter que la première équipe sur les sept de la région obtient un bye pour la deuxième ronde.

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CH : De grandes ambitions pour Caufield avec Kotkaniemi

Les espoirs participant aux camp de perfectionnement du Canadien ont sauté sur la patinoire à deux reprises hier. Pour un entraînement en matinée… et pour un match simulé diffusé sur le RDS.ca sur l’heure du souper.

On les reverra sur la patinoire aujourd’hui de 10h15 à 12h15 pour un entraînement… et de 16h00 à environ 17h30 pour un autre match intra équipe diffusé sur le Web.

Le camp se terminera demain matin avec un autre match intra équipe.

Nick Suzuki, Ryan Poehling et Cole Caufield ont été les meilleurs joueurs lors du mini match d’hier. Regardez comment Poehling avait l’air d’un homme parmi des enfants…

Mais ce qui retient mon attention, ce sont les commentaires de Caufield après la rencontre. Le premier choix du Canadien vendredi dernier a avoué espérer devenir le prochain Alex DeBrincat… avec Jesperi Kotkaniemi qui serait son Patrick Kane.

« J’espère devenir le prochain Alex DeBrincat et je crois qu’un jour, Jesperi Kotkaniemi pourrait devenir le Patrick Kane de mon trio. » – Caufield

Alex DeBrincat mesure 5’7 et ne pèse que 165 livres. Il a été repêché en deuxième ronde par les Blackhawks. Il a connu trois saisons de 100 points ou plus dans la OHL (plus de 50 buts par campagne) et la saison dernière, il a inscrit 41 buts et récolté 35 mentions d’aide. Les comparaisons entre Caufield et lui pleuvent depuis quelques semaines.

Quant à Patrick Kane, il n’a plus besoin de présentation.

Caufield a inscrit un but lors d’une séance de tirs de barrage hier.

Selon vous, Caufield et Kotkaniemi auront-ils la chance de jouer au moins un match ensemble durant le camp d’entraînement cet automne?