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Le tabagisme passif maintenant reconnu

Top Santé rapporte un jugement provenant d’une cour d’appel française qui valide le concept de « tabagisme passif » et tranche en faveur d’une enseignante qui décriait le phénomène.

Cette enseignante originaire de Toulouse a dû se faire enlever un poumon à la suite d’un cancer dont l’origine est suspecte, puisque la dame ne fume pas.

S’il est difficile de tracer un lien clair entre le tabagisme passif et ce genre de cas, la cour d’appel en question semble avoir été convaincue par la plaidoirie de la plaignante.

Il s’agit d’une grande première, car les tribunaux du monde entier sont souvent réticents à accepter une notion de causalité dans ce genre d’affaires.

Or, des statistiques tendent à démontrer que le phénomène du tabagisme passif est bien réel et qu’il pourrait même tuer 1 personne sur 100.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’était aussi penchée sur la question en 2004, avant de conclure : « Le tabagisme passif résulte de la fumée qui envahit restaurants, bureaux ou autres espaces clos lorsqu’il y a combustion de produits du tabac, comme des cigarettes. Ses effets nocifs concernent tout le monde. Et il n’existe pas de seuil au-dessous duquel l’exposition à la fumée du tabac serait sans danger ».

On peut s’attendre à ce que plusieurs tribunaux emboîtent le pas dans ce dossier, à la suite de cette affaire qui fait office de jurisprudence.

 

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Deux fois plus de visites à l’urgence en lien avec les boissons énergie

C’est un constat alarmant que nous rapporte The National Library of Medicine, alors qu’un sondage gouvernemental américain révèle que les visites en urgence à la suite de la consommation de boissons énergisantes sont en hausse… du double.

Si l’on pouvait prendre avec un grain de sel les recommandations et avertissements concernant ces boissons jusqu’à présent, cette recherche démontre qu’il faudra démontrer plus de sérieux dans ce dossier.

Entre 2007 et 2011, les visites dans les urgences des différents hôpitaux sur le territoire américain sont passées de 10 000 à 21 000. Plus de la moitié de ces visites l’an dernier étaient exclusivement reliées aux boissons dites énergisantes, alors que la balance, 42 %, se rapportait aussi à des prises de drogue ou d’alcool.

Bien entendu, il n’est pas surprenant d’apprendre que ces cas touchent particulièrement les adultes et les adolescents, friands de ce type de produits.

Les spécialistes mettent en garde la population non seulement à cause de la caféine que renferment ces boissons, mais aussi (et surtout) à cause des autres ingrédients qu’elles contiennent.

Plusieurs doubles effets sont donc à prévoir, et cela peut même signifier un décès pour certaines personnes aux prises avec des conditions particulières.

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Les personnes âgées pourraient bien manger ce qu’elles veulent

Une étude parue dans la plus récente édition du Journal of Nutrition Health and Aging, rapportée Santé Log, conclut que les personnes âgées pourraient probablement manger ce qu’ils veulent sans trop de conséquences.

En effet, l’étude des chercheurs de Penn State tend à conclure que le régime alimentaire des individus passés 75 ans n’a que très peu d’impact sur la vie de ceux-ci.

On constate d’abord avec étonnement que la consommation de sucre et de graisses n’aurait plus beaucoup d’impact sur les risques subséquents de maladies cardiaques et autres.

D’autres tests effectués sur des sujets de plus de 75 ans, notamment des régimes et changements alimentaires, n’auraient eu que très peu d’impact sur la perte de poids et la santé des patients en général.

La majorité des 449 personnes âgées analysées dans cette étude n’a vécu à proprement parler aucun changement de bilan de santé, malgré des variations de style de vie.

L’auteur en chef de l’étude explique : « Nous ne savons pas si les participants avaient ces habitudes alimentaires durant toute leur vie d’adulte, mais nous le soupçonnons. Il y a peu d’avantages, sauf affection grave, à priver une personne âgée du plaisir d’un aliment qu’elle aime ».

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Des distractions modernes placent les travailleurs à risque

Une étude provenant du Michigan traite d’un phénomène récent, mais tout à fait réel, celui des « distractions modernes » chez plusieurs types d’employés.

On parle ici bien sûr de certains gestes qui sont apparus de façon contemporaine avec la montée en flèche des appareils électroniques portables, mais aussi de ceux qui sont là depuis que le travail existe.

Donc, en plus des collègues qui viennent bavarder pendant que vous êtes occupé ou de la prise de courriels, l’apparition des messages texte et des médias sociaux ne viendrait qu’ajouter aux risques encourus par de telles distractions.

Selon l’étude américaine, rapportée par nlm.nih.gov, il peut s’agir de comportements aux conséquences minimes, voire banales, pour certains. Mais, pour d’autres, ce genre de distraction peut mener tout droit à la catastrophe.

Le chercheur Erik Altmann commente l’étude en soulignant le fait que les erreurs commises au travail sont statistiquement en hausse, ce qu’il considère comme inquiétant. Il nomme au passage quelques professions qui n’ont tout simplement pas le droit à l’erreur, comme les médecins urgentologues ou encore les mécaniciens spécialisés.

On suggère notamment aux employeurs de bien entourer leurs employés et de créer un environnement propice à la création et au travail, avec le moins de distractions possible.

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Les boissons gazeuses diètes reliées à des risques de dépression

Les gens qui consomment des boissons gazeuses diètes pourraient développer des troubles de dépression, suggère une étude rapportée notamment par www.nlm.nih.gov.

L’étude américaine trace cependant des paramètres, stipulant qu’on parle ici plus précisément des adultes et des gens qui boivent plusieurs de ces boissons quotidiennement.

La même chose s’appliquerait aussi aux buveurs de jus de fruits concentrés (qui ne contiennent généralement pas de fruits) ainsi qu’aux amateurs de thé glacé.

En contrepartie et dans la même veine, les buveurs de café seront heureux de lire que ceux qui consomment plusieurs cafés par jour ont moins de risque de devenir dépressifs.

Le même phénomène serait observable en ce qui concerne toutes les boissons sucrées, mais les statistiques concernant les boissons diètes, comme les sodas, sont plus élevées en matière de risques de développement de la dépression et de troubles de l’humeur.

Cependant, pour la professeure en psychiatrie Eva Redei, ceci soulève autant de questions que de réponses, et elle croit qu’on ne peut citer un facteur unique en ce qui a trait à la dépression.

D’autres études sur le sujet sont donc à prévoir.

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Plus de risques de haute pression pour les faibles salariés

www.nlm.nih.gov rapporte une étude qui suggère une hausse des risques de haute pression chez les gens qui ont un salaire moins élevé que les autres.

Ce serait d’autant plus vrai chez les personnes âgées de 25 à 44 ans, selon l’étude, période où l’humain moyen ressentirait le plus de pression professionnelle et de performance.

Ainsi, les plus faibles salariés seraient plus enclins à faire de la haute pression à tout âge, ce qui surprend les principaux acteurs impliqués dans l’étude.

L’auteur principal, J. Paul Leigh, lance : « Nous avons été surpris de constater que des salaires plus faibles pouvaient s’avérer un facteur de risque très fort pour des tranches de population qui ne sont pas normalement associées à des problèmes de haute pression. Le phénomène de haute pression frappe généralement les hommes plus âgés. Cette fois, on constate que même les femmes et les jeunes sont touchés par ce problème ».

L’étude a été publiée dans l’édition de décembre de l’European Journal of Public Health et révèle que des risques d’hypertension sont aussi présents chez les faibles salariés.

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Le syndrome métabolique et le cancer

On apprend par l’entremise de e-sante.fr que la façon dont les gens se traitent eux-mêmes est assurément un facteur influent dans les risques de cancer.

On traduit l’ensemble des comportements adoptés par un individu sur sa santé comme « l’hygiène de vie », mais un terme plus scientifique et précis s’attache à ce groupe de comportements : le syndrome métabolique.

Ce dernier est défini comme un ensemble de comportements et de caractéristiques physiques qui en découlent, comme l’obésité, la haute pression et le taux de cholestérol dans le sang, par exemple.

Ce groupe de problèmes physiques est maintenant clairement mis en évidence dans le développement de plusieurs cancers, et les chercheurs italiens en tête de l’étude démontrent son influence sur les risques de développement de la maladie.

Les conclusions sont celles qui découlent de l’analyse de 43 études précédentes sur le sujet, qui regroupaient les données recueillies sur pas moins de 39 000 personnes.

Le syndrome métabolique augmenterait les risques de cancer du foie et colorectal de 43 % et 25 %, respectivement, chez l’homme, alors qu’il augmente de 61 % et 34 % les risques de cancer de l’endomètre et colorectal chez la femme, respectivement.

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Muse s’associe à la cause de la santé mentale et propose Follow Me live

Le groupe rock progressif Muse, acclamé par les critiques internationalement, vient de faire un bon coup en s’associant à de jeunes chanteurs aux prises avec des troubles mentaux le temps d’une prestation unique.

C’est NME qui rapporte l’affaire et qui confirme la volonté de Muse de faire lever les préjugés concernant la santé mentale.

C’est hier (18 décembre) en Belgique que s’est déroulé le touchant événement, alors que le groupe a présenté et accueilli sur scène une chorale de jeunes chanteurs aux prises avec des problèmes de santé mentale.

« Nous sommes très fiers d’avoir cette merveilleuse chorale avec nous ce soir pour interpréter une chanson. Ils sont là pour éveiller les gens à la cause de la santé mentale », a lancé le batteur de Muse, Dom Howard.

Le groupe et leurs nouveaux acolytes de la chorale, qui porte le nom De Betties, ont ensuite interprété Follow Me, au grand bonheur des spectateurs présents.

L’événement était organisé par une station de radio belge.

Pour visionner la performance de Muse et de la chorale De Betties, cliquez ici.

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La solitude pourrait mener à la démence

C’est une bien triste étude que rapporte www.nlm.nih.gov, alors que des chercheurs tracent un lien possible entre la solitude et la démence. On signale ce phénomène notamment chez les personnes âgées.

Selon l’étude, les aînés qui vivent seuls et qui n’ont pas fréquemment de la visite sont plus sujets à sombrer dans la démence.

Les chercheurs tiennent à spécifier qu’il existe une différence entre « se sentir seul » et « vivre seul ».

L’étude a été publiée dans la plus récente édition du Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry et retraçait le parcours de plus de 2000 personnes de l’âge d’or n’ayant aucun signe préalable de démence ou de maladie dégénérative.

Près de la moitié des participants à l’étude vivaient seuls, alors que les trois quarts affirmaient n’avoir aucun soutien social. 20 % d’entre eux avouaient se sentir seuls.

Après trois ans de suivi, 13 % des gens qui disaient se sentir seuls ont développé des symptômes de démence, le plus haut total de tous les groupes. Tous les autres groupes ont également eu des statistiques similaires.

Au final, les chercheurs parlent d’un risque de démence 70 % plus élevé chez ceux qui vivent seuls ou qui n’ont pas de contexte social, comparativement à ceux qui sont mariés ou qui vivent avec d’autres personnes.

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Le déficit d’attention à l’origine de plusieurs autres problèmes de santé?

www.nlm.nih.gov rapporte une étude qui prétend que les troubles de déficit d’attention et d’hyperactivité pourraient bien mener à d’autres problèmes de santé ultérieurement.

On explique que les enfants qui souffrent de ces troubles et qui voient les symptômes perdurer durant la vie d’adulte sont sujets à divers problèmes de santé mentale et physique.

On note d’abord ceux qui découlent du stress, les gens souffrant de déficit d’attention ayant souvent des pointes d’angoisse ou d’anxiété plus fréquentes que les autres.

L’étude en question est le résultat d’analyses sur différents patients sur une période de 30 ans. On a constaté que les sujets cibles développaient souvent des problèmes au travail, financiers ou encore sociaux.

L’intégration en société serait nettement plus difficile avec un trouble de déficit de l’attention, ce qui pourrait mener à une dépression ou des désordres antisociaux importants.

De plus, tout le stress découlant de ces problèmes indirects liés au déficit d’attention et à l’hyperactivité pourrait mener à des troubles physiques comme des problèmes cardiovasculaires.

Cependant, les chercheurs spécifient qu’aucune cause à effet directe n’a été prouvée jusqu’à maintenant.