Selon le Journal of the American Medical Association, les hommes sont trois fois plus nombreux que les femmes à souffrir d’une infection de la cavité buccale du virus du papillome humain (VPH), dont par une souche particulièrement cancérigène.
Chez les hommes, la prévalence de ce type d’infection est de 10,1 %, alors que chez les femmes, elle est de 3,6 %, selon les données recueillies auprès de 5579 personnes âgées de 14 à 69 ans en 2009 et 2010.
C’est chez les 60-64 ans que la prévalence du VPH est plus élevée, soit 11,4 %, comparativement à 7,3 % chez les 30-34 ans.
La maladie touche surtout les gens sexuellement actifs, et le risque d’infection augmente non seulement avec le nombre de partenaires sexuels, mais aussi avec l’âge.
Le VPH peut favoriser l’apparition de cancers. « L’infection orale par le VPH est la cause de cancers de la bouche et du pharynx. Au moins 90 % d’entre eux sont provoqués par la souche la plus cancérigène de ce virus. L’incidence de ces cancers a augmenté ces trois dernières décennies dans plusieurs pays, et l’infection par le VPH en a été la cause principale », expliquent les chercheurs.