Le Porsche Cayenne est, depuis sa création, l’une des sources de revenus les plus fiables pour la marque allemande. Une source qui ne s’était pas tarie jusqu’à l’année dernière.
Les ventes du Cayenne se sont ainsi écroulées de 25 % sur l’année financière 2009 et l’ensemble de la gamme a subi une baisse de 40 % au premier trimestre 2010.
Sans être particulièrement précis, le PDG de Porsche s’est enthousiasmé de la nouvelle génération du VUS en annonçant que les commandes « dépassaient clairement » les attentes.
Un cadre de la marque a également avancé que Porsche avait de grandes attentes concernant la version hybride du Cayenne. Bien que ce soit la première expérience du constructeur dans les motorisations électrifiées, son optimisme lui fait espérer que 1 Cayenne vendu sur 7 sera hybride.
Un VUS Porsche hybride, voilà une proposition qui aurait semblé surréaliste il y encore quelques années, mais c’est ce genre de voiture qui permet aussi à Porsche de proposer des 911 GT3 et autres Boxster Spyder.
60 ans de Porsche en Amérique
Cinq par an. Voilà le nombre de voitures que Ferry Porsche espérait vendre lors des débuts de la marque aux États-Unis en 1950.
Le temps a passé et, à la meilleure époque, l’Amérique du Nord absorbait 70 % de la production mondiale de Porsche.
Dès 1951, l’importateur de Porsche à New York, Max Hoffman, vendait 32 exemplaires de la petite 356, le premier modèle de la marque basé sur une Volkswagen Coccinelle.
C’est d’ailleurs lui qui suggéra à Ferry Porsche l’idée d’un blason. Ce dernier mit ensemble les emblèmes de l’état germanique du Baden-Würtemberg et le cheval cabré de la ville de Stuttgart dans un croquis sur une serviette de table. Le blason qu’arborent encore aujourd’hui les 911 et autres Panamera était né.
C’est un autre Autrichien, Johnny von Neumann, qui s’est occupé de la partie ouest des États-Unis. Il racheta l’une des 356 de Hoffman et traversa le pays à son volant en 1951.
Aucun des deux ne pouvait se douter qu’ils feraient figure de pionniers en étant les premiers à croire dans une marque qui deviendrait bientôt, avec Ferrari, l’un des deux constructeurs de voitures de sport les plus réputés au monde.
Après avoir été un temps indépendant, puis racheté par Volkswagen of America, Porsche est devenu Porsche of America. La compagnie emploie aujourd’hui environ 180 personnes fournissant véhicules, soutien technique et matériel aux 200 revendeurs du réseau.
De deux passionnés à plusieurs centaines de personnes, l’histoire de Porsche Cars North America est une véritable histoire de passion, composée de petits riens et de grandes traversées, à l’image des voitures qu’ils commercialisent.
Porsche présentera au salon de Genève la nouvelle version de son VUS Cayenne, avec au programme l’ajout d’une version hybride à la gamme.
Plus fin, le nouveau visage du Porsche Cayenne reste aussi massif que sportif. L’ensemble est très légèrement plus long que son prédécesseur pour un empattement également rallongé d’une poignée de millimètres.
C’est du côté de la gamme que les nouveautés sont plus importantes. En effet, tous les moteurs sont plus puissants tout en consommant moins.
Le Cayenne est équipé d’un V6 3,6 l de 300 chevaux, le Cayenne S cache un V8 de 4,8 l développant 400 chevaux et le V8 turbo 4,8 l du Cayenne Turbo annonce 500 chevaux.
La grande nouveauté reste cependant la version S Hybrid. Avec un V6 e 380 chevaux couplé à un moteur électrique, il ne consomme que 8,2 l/100 km et n’émet que 193 g/km de CO2.
Le Cayenne bénéficie en outre d’une transmission intégrale revue et de la nouvelle boîte automatique « Tiptronic S » équipée du système d’arrêt-redémarrage.
Les tarifs et dates de commercialisation seront communiqués prochainement.
Le Cayenne passe à l’électrique
La réputation d’Alois Ruf n’est plus à faire. Les plus passionnés se souviennent encore des images de la Ruf CTR Yellow Bird limant le Nürburgring à des vitesses impressionnantes.
Aujourd’hui, le préparateur allemand s’intéresse aux nouveaux modes de propulsion. Après une 911 électrique baptisée eRuf Greenster à Genève, voilà que débarque un Porsche Cayenne propulsé par la même énergie : le eRuf Stormster.
Présenté à l’occasion du COP15, la conférence sur le changement climatique de Copenhague, le Stormster est équipé d’un moteur électrique Siemens développant 362 chevaux.
Grâce à celui-ci, le VUS de 2 670 kilos franchit la barre des 100 km/h en environ 10 secondes et plafonne à 150 km/h. Une seule charge permet au Stormster de parcourir 200 kilomètres.
Le eRuf Stormster sera offert au choix avec une carrosserie de Cayenne ou avec un ensemble large baptisé « Stormster Green ».
Spécial Francfort – Porsche
Porsche se présente sur ses terres avec 3 grandes nouveautés.
D’abord, c’est la 911 Turbo qui s’affûte pour devenir la Porsche la plus puissante de l’histoire de la marque tout en perdant 25 kilos. Grâce à son fameux « flat 6 » de 3,8 litres et 500 chevaux, elle peut passer de 0 à 100 km/h en 3,4 secondes.
La seconde à être retouchée est le fameuse GT3 RS. Taillée pour la piste, cette 911 est plus légère, plus rigide et plus aérodynamique. Avec ses 450 chevaux, elle atteint les 100 km/h depuis l’arrêt en 4 secondes.
Enfin, la marque de Stuttgart présente une édition limitée de la 911 baptisée « Sport Classic ». Reprenant la célèbre « queue de canard » de la RS 2,7 litres, elle sera fabriquée en 250 exemplaires. Ses 408 chevaux sont transmis aux roues arrière et lui permettent de se jouer du 0 à 100 km/h en 4,6 secondes.
Panamera et Cayenne, adieu
La fin de la guerre de pouvoir entre Porsche et VW, au terme de laquelle la petite compagnie a failli prendre le contrôle de l’immense groupe, se solde par l’inverse. Du coup, le directeur actuel de Porsche, Wendelin Wiedeking, se fait évincer.
Ce dernier est responsable du glissement du constructeur de Zuffenhausen du terrain des voitures de sport à 2 portes vers la production d’un VUS et d’une berline.
Or, cette direction ne plaît pas au grand patron de Volkswagen, Ferdinand Piëch, qui souhaite recentrer la marque sur son terrain de jeu historique. Le Cayenne et la toute récente Panamera devraient donc disparaître à la fin de leur cycle de production, d’ici 2016.
Entre-temps, on pourrait voir apparaître un modèle d’entrée de gamme basé sur une plate-forme commune avec VW, héritier de la 356, ainsi qu’une super sportive dans la lignée de la Carrera GT.
Porsche fait dans l’hybride
Porsche nous transmet aujourd’hui les premières informations techniques sur le VUS Cayenne Hybride.
La marque de Stuttgart nous promet des performances dignes d’un moteur V8 pour l’efficience d’un bloc 4 cylindres.
Le Cayenne Hybride sera propulsé par un moteur V6 3.0 litres d’origine Audi développant 333 ch pour un couple de 324 lb-pi. Il sera associé à un moteur électrique de 52 ch et 221 lb-pi de couple, disponible dès 0 tr/min.
Ces deux moteurs seront couplés à une boîte de vitesse automatique à 8 rapports.
Contrairement à la plupart des hybrides actuels, le Cayenne sera capable de rouler jusqu’à des vitesses dépassant 130 km/h uniquement à l’aide de son moteur électrique.
Les consommations annoncées ne dépassent pas les 9 litres aux 100 km.
Porsche a également confirmé que ce système hybride se retrouverait sur la Panamera.
Porsche dévoile le Cayenne GTS
Avec son nouveau GTS, Porsche décide de mettre l’accent sur un concept sport, digne des VUS.
Le nouveau Cayenne GTS utilise un système d’amortissement électronique avec des ressorts d’acier. Cette technologie n’était disponible que sur les modèles sport.
Parmi les options extérieures, on retrouve une suspension plus basse et un style turbo aux panneaux avant et arrière. Le modèle sera offert dans les couleurs rouge et or. À cela s’ajoutent des roues de 21 pouces en aluminium et des pneus 295/35R21.
L’injection directe de carburant de la transmission est de 405 chevaux-vapeur, soit une hausse de 20 chevaux comparativement au modèle S. La puissance réelle demeure à 3 500 rpm.
Le modèle d’exposition du GTS fera son apparition dès l’an prochain et devrait se détailler autour de 70 000 $US.