Le système consiste à faire porter à la mère une ceinture où sont posés des capteurs ultrasons. Ces derniers enregistrent le rythme cardiaque du foetus, ses mouvements, sa respiration, son hoquet.
Sans que la femme ait besoin de se déplacer à l’hôpital ou en clinique, les données sont envoyées à un ordinateur qui traduit le tout d’un point de vue médical et permet aux spécialistes d’intervenir s’il y a problèmes durant la grossesse.
Denis Kouamé, professeur responsable du pôle de recherche appliquée à la santé de l’IRIT a expliqué au site ladépêche.fr que ce système, qui a prouvé une meilleure efficacité que l’échographie et le monitorage lors d’études antérieures, va permettre de suivre les grossesses à domicile, diminuer les risques, éviter les séjours inutiles en milieu hospitalier et donner un coup de main aux sages-femmes, quelques fois embêtées par une situation critique.
Bien que la formule semble gagnante et ait été expérimentée avec succès au CHU de Tours, le Surfœtus doit être testé à plus grande échelle avant d’être possiblement commercialisé.