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Un test sanguin pour détecter la moindre présence de cancer

Des scientifiques viennent de créer un nouveau test sanguin assez sensible pour détecter la moindre petite présence de cellules malignes dans le sang, avant même qu’un cancer soit détecté par les tests médicaux usuels.
 
Ce test pourrait bien être offert dans les hôpitaux dans deux ans. Il faciliterait grandement les diagnostics précoces, augmentant ainsi les chances de guérison et de survie avec des traitements mieux adaptés.
 
« Cette nouvelle technologie a le potentiel d’offrir un test facile à effectuer pour détecter et dénombrer les cellules cancéreuses et aussi pour en déterminer les caractéristiques biologiques », indique Robert McCormarck de Veridex, une filiale du fabricant Johnson & Johnson.
 
Selon le New England Journal of Medicine, ce test sanguin consiste en une micropuce électronique qui peut détecter la moindre présence de cellules cancéreuses en circulation par le biais de marqueurs génétiques et de protéines. Ceux-ci s’attachent aux cellules en question et les rendent lumineuses, ce qui permet de les détecter et de les prélever facilement pour analyse.
 
Éventuellement, avec cette technique, il serait possible de ne plus avoir recours aux tests comme les mammographies, coloscopies ou biopsies.
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Le système immunitaire du foetus est différent

Des chercheurs de l’Université de la Californie à San Francisco ont fait des découvertes sur le système immunitaire du fœtus.

On peut lire dans Science que celui-ci provient d’une autre source que celui de l’adulte, qu’il en est donc différent. En fait, les cellules qui le composent sont autres que celles composant celui de l’adulte.

Le système immunitaire du fœtus a aussi tendance à tolérer les substances étrangères présentes dans son environnement plutôt qu’à les combattre.

L’équipe avait précédemment découvert que la grande tolérance dudit système permettait au bébé de ne pas rejeter les cellules de sa mère, voire de ses propres organes en développement.

Cette nouvelle découverte nous permettra de comprendre pourquoi autant d’enfants de mères séropositives ne sont pas infectés par le virus avant la naissance.

Finalement, on pourra mieux expliquer comment un nouveau-né répond aux vaccins et aux infections.

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La photomodulation, sans danger

Une recherche menée par le Dr Patrick Boulos, du Département d’ophtalmologie de l’Université de Montréal, lui permet de conclure que les appareils de photomodulation cellulaire, utilisés pour régénérer les cellules de la peau et corriger les imperfections dues au vieillissement, ne présenteraient pas d’effet secondaire indésirable.

Cette technique semblable à une luminothérapie consiste à produire des diodes, dont la fréquence de rayonnement se situe entre 580 et 590 nanomètres, qui pénètrent dans les couches superficielles de la peau.

« Il a été démontré, in vitro, que cette lumière stimule la production d’énergie par les mitochondries. Elle favorise également la production de collagène, une protéine essentielle à la cicatrisation, de même que l’élastine, qui assure l’élasticité de la peau. La photomodulation semble inverser les effets des rayons ultraviolets. Une exposition à cette lumière devrait donc aider à conserver une peau plus ferme et plus épaisse sans action néfaste », a mentionné le Dr Boulos, qui croit toutefois que la photomodulation n’efface pas les rides.

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La tique contre le cancer

Selon la biologiste Ana Marisa Chudzinski-Tavassi, de l’Institut Butantan de São Paulo, l’Amblyomma cajennense, une tique qui suce le sang, pourrait être un traitement envisagé pour le cancer de la peau, du foie et du pancréas.

Les chercheurs brésiliens ont découvert qu’une protéine, appelée Facteur X actif et contenue dans la salive de la tique, détruit les cellules cancéreuses sans toucher aux bonnes cellules.

La Dre Chudzinski-Tavassi a découvert par hasard les vertus de cette protéine alors qu’elle travaillait sur les propriétés anticoagulantes de la salive de la tique, qui s’apparente à l’anticoagulant TFPI qui ralentit la croissance des cellules.

« Si je traite quotidiennement une petite tumeur d’un animal pendant 14 jours, cette tumeur ne se développe pas et même, elle diminue. La masse de la tumeur diminue. Et si vous la traitez pendant 42 jours, la tumeur disparaît complètement », a mentionné la chercheuse qui a déposé une demande de brevet pour sa découverte.

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Des cellules foetales remises en question

Une recherche menée par la Dre Francesca Cicchetti, professeure à la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheuse au Centre de recherche du CHUQ, a remis en question l’efficacité de transplanter des cellules foetales dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie de Huntington.

Selon la chercheuse, cette chirurgie ne permet pas, à long terme, de régénérer les neurones endommagés par la maladie neurodégénérative qui cause des mouvements involontaires ainsi que des troubles cognitifs et psychiatriques.

Si la qualité de vie des patients qui ont subi cette transplantation s’est améliorée sous certains aspects deux après l’opération, leur état a décliné par la suite. À la suite d’une autopsie pratiquée sur trois de ses patients, la Dre Cicchetti a découvert une dégénérescence des cellules greffées provoquée par une inflammation due aux microglies, les cellules de défense du cerveau.

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De la rétine grâce aux cellules souches

Grâce à deux types de cellules souches de la peau, une équipe de chercheurs américains de la Faculté de médecine de l’Université du Wisconsin-Madison ont réussi à créer en laboratoire plusieurs types de cellules de la rétine.

Avec cette découverte, ces derniers ont bon espoir que cette technique soit un jour utilisée pour réparer les rétines endommagées.

« C’est très étonnant, étant donné qu’au départ ces cellules de la peau sont très différentes des cellules de la rétine et que le développement des nouvelles cellules se produit dans un contenant de plastique », a souligné l’un des auteurs derrière cette recherche, le Dr David Gamm.

La prochaine étape pour les chercheurs consiste à développer tous les types de cellules de la rétine avec des cellules souches afin de recréer une rétine.

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Une substance contre les cellules cancéreuses

Une recherche dont les résultats sont publiés dans la revue médicale Cell nous apprend la découverte de la salinomycine, une substance médicamenteuse qui s’attaque aux cellules cancéreuses et empêche ainsi la propagation de la tumeur.

Les travaux ont été menés par le Dr Robert Weinberg, membre du Whitehead Institute for Biomedical Research, et son équipe sur des souris atteintes de tumeurs cancéreuses malignes et résistantes aux traitements habituels.

Les scientifiques ont découvert que la salinomycine peut réduire la quantité de cellules-souches cancéreuses 100 fois plus que le paclitaxel, une molécule fréquemment utilisée pour traiter les cancers.

Ces derniers ignorent toutefois le mécanisme pour expliquer l’efficacité de la substance et recommandent d’autres études pour vérifier si elle le sera tout autant chez les humains.

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Découverte en matière de maladie de Huntington

Une étude menée par le Dr Solomon Snyder, de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis, a mené à la découverte du mécanisme derrière la dégénérescence du cortex chez les patients atteints de la maladie de Huntington.

Jusqu’ici, la communauté scientifique s’entendait pour une origine génétique de la maladie dégénérative, alors que le gène en cause crée une protéine qui s’attaque aux neurones, ce qui provoque des troubles de motricité.

Voilà que l’équipe du Dr Snyder a découvert une molécule appelée Rhes, située dans le striatum du cerveau, une zone souvent associée à la maladie de Parkinson. Lorsque la molécule se mélange à la protéine, une réaction chimique s’en suit et entraîne la destruction de certains neurones.

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Découverte en matière de maladie de Hodgkin

Le chercheur Hans Knecht, de l’Université de Sherbrooke, et son équipe en ont appris davantage sur les cellules Reed-Sternberg, communément appelées RS, ce qui laisse entrevoir une lueur d’espoir aux patients atteints de la maladie de Hodgkin, un cancer du système lymphatique.

« Nous avons été en mesure de démontrer comment la cellule RS est formée et comment se déroule son processus de division », a expliqué le Dr Knecht.

Le scientifique a découvert le rôle que jouent les télomères, les extrémités des chromosomes, dans le développement et la mort de la cellule RS. « Le mécanisme qui sécurise l’extrémité des chromosomes est visiblement dérangé. La cellule veut toujours se diviser plus, mais en se divisant, elle perd des télomères et finit par mourir. Avant sa mort, elle cause un dégât immense autour d’elle », a-t-il observé.

Cette percée médicale permettrait donc, d’ici 5 à 10 ans, de traiter les malades, particulièrement les 12 à 15 % d’entre eux qui réagissent mal aux traitements de chimiothérapie.

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Le stress oxydatif remis en question

L’une des théories voulant que le vieillissement soit causé par le stress oxydatif est remise en question par le Dr Siegfried Hekimi et son équipe du Département de biologie de l’Université McGill de Montréal.

Dans cette étude, publiée dans la revue PLoS Genetics, les chercheurs annoncent qu’ils ne croient pas que le vieillissement soit provoqué par l’accumulation de radicaux libres, d’ions d’oxygène et de peroxydes dans les cellules, qui sont alors incapables de se régénérer.

Faute de preuves scientifiques, le stress oxydatif pourrait être une conséquence du vieillissement et non sa cause, avancent les chercheurs.

« Le défaut de cette théorie tient à ce qu’elle repose exclusivement sur des données corrélatives, sur le poids de la preuve. Il est vrai que plus un organisme semble âgé – que ce soit en termes de maladie, d’apparence ou de tout ce qu’il est possible de mesurer – plus il semble souffrir de stress oxydatif », a observé M. Hemiki.