Le soja contre le cancer colorectal
De l’ecstasy contre le cancer
Une équipe de l’University of Birmingham a découvert qu’une forme modifiée d’ecstasy était particulièrement efficace pour vaincre le cancer.
Ce procédé serait 100 fois plus efficace pour détruire les cellules cancéreuses, rapporte le journal Investigational News Drug.
Déjà, il y a six ans, les chercheurs avaient constaté que les psychotropes pouvaient freiner la croissance des cellules, mais à ce moment, la dose d’ecstasy nécessaire était beaucoup trop forte pour obtenir de tels résultats et pouvait être mortelle.
Mais les nouvelles recherches ont permis de trouver une forme modifiée, dont une plus faible dose est encore plus efficace contre la maladie.
Les premiers résultats démontrent un potentiel contre la leucémie, les lymphomes et les myélomes.
« Nous ne voulons pas donner de faux espoirs aux gens, mais les résultats de notre recherche offrent un potentiel pour améliorer les traitements dans les années qui viennent », indique le professeur John Gordon.
Le Cancer Research mentionne que des chercheurs de l’Inserm et du CNRS qui travaillent sur les tumeurs du cancer du sein ont trouvé des vaisseaux spécifiques qui ouvrent la voie à de nouvelles thérapies contre la maladie.
Les vaisseaux HEV permettraient un meilleur accès des lymphocytes tueurs vers les cellules cancéreuses. Ce sont les globules blancs de défense. De cette façon, il serait possible de détruire les tumeurs efficacement.
Les lymphocytes ont déjà pour but de détruire les cellules malades, mais pour ce faire, il est nécessaire d’en avoir en grand nombre. Avec ces vaisseaux spécifiques, il serait possible d’en obtenir en quantité suffisante pour combattre la tumeur.
Lorsque les médecins trouvent des lymphocytes dans les tumeurs du cancer du sein, c’est habituellement bon signe déjà, mais en maximisant leur accès, cela pourrait éradiquer les tumeurs.
La papaye pour prévenir le cancer
De plus, il s’agit d’un fruit riche en vitamine C, en acide folique et en potassium.
Des chercheurs français de l’Université Pierre et Marie Curie viennent de remettre en question la théorie que l’on croit depuis des années qui veut que notre système immunitaire considère les cellules cancéreuses comme anormales et les attaque.
Au contraire, dès les premiers jours de la formation d’une tumeur, notre système immunitaire détecterait ces cellules cancéreuses pour les protéger.
Des travaux effectués sur les animaux démontrent que dès que les premières cellules cancéreuses apparaissent, cela déclenche une réaction des cellules immunitaires dites « lymphocytes T régulateurs ». Rapidement, elles se dirigent vers la tumeur afin de la protéger, car sur celle-ci, elles reconnaissent des molécules qui existent dans les tissus normaux. Elles empêchent donc les « lymphocytes effecteurs » d’effectuer leur travail de destruction.
On a aussi démontré que lorsqu’il n’y a pas de lymphocytes T régulateurs face à des cellules cancéreuses, les défenses immunitaires se mettent rapidement en place pour éliminer la tumeur.
Ces découvertes changent complètement les données et pourraient mener à de meilleurs traitements contre la maladie.