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Les enfants et les mouches ont une mémoire « semblable »

La dopamine permet notamment de faire progresser la fonction cérébrale qui aide à l’apprentissage et qui permet de faire en sorte qu’on se souvient des belles et des mauvaises expériences.

Ainsi, la mémoire aversive — qui fait en sorte qu’un enfant gardera une mauvaise image de la fois où il s’est fermé la porte sur les doigts ou un bon souvenir du goût d’une crème molle dégustée par un bel après-midi avec son père – permet aux petits de fuir les choses qui font mal et d’être attirés par les expériences positives, explique le site SantéLog.

Il s’avère toutefois qu’il n’y a pas que les humains, notamment les enfants en période d’apprentissage de la vie, qui sont aptes à se souvenir des bons ou moins bons moments. Certains insectes le font aussi, dont les mouches avec leur minuscule cerveau, constatent des chercheurs de l’Institut Max Planck qui ont publié leur étude dans la revue Nature.

C’est en faisant une panoplie d’expériences où la mouche se sentait attirée ou non vers une odeur, et pouvait par la suite arriver à se rappeler où elle avait senti ce bon parfum pour retrouver une sensation de satisfaction et de récompense, que les chercheurs ont réussi à confirmer que les mouches avaient les mêmes cellules nerveuses dopaminergiques que les enfants, dont 4 types différents.

Parmi ces derniers, on en retrouve 3 qui jouent divers rôles dans la médiation de stimuli négatifs, tandis que le quatrième est lié à la création de souvenirs intéressants et positifs.

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Des explications au syndrome de Rett

Des chercheurs ont découvert qu’une molécule essentielle pour le développement et la plasticité des cellules nerveuses manque cruellement dans la mutation des neurones du tronc cérébral des enfants atteints du syndrome de Rett.

Le syndrome de Rett est un trouble neurologique du développement qui affecte un bébé de sexe féminin sur environ 10 000 naissances. Le syndrome est presque exclusivement réservé aux filles, car il est causé par une mutation du gène X.

En plus de graves problèmes avec la fonction motrice, de grandes difficultés respiratoires peuvent faire partie des symptômes.

Une équipe de chercheurs a découvert que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) est impliqué dans la maturation normale des voies neuronales qui contrôlent la fonction cardiorespiratoire.

Lorsque les neurones normaux sont confrontés à un défi respiratoire, comme lorsque l’oxygène est faible, ils augmentent considérablement la production de BDNF, alors que les neurones mutants ne le font pas.

Cette découverte de chercheurs de l’Université des sciences et de la santé en Oregon, publiée en ligne dans Neuroscience, permettrait d’améliorer le traitement des troubles neurologiques.