Une étude américaine mentionne que la présence de cellules tumorales circulant dans le sang est mauvais signe pour les patientes atteintes du cancer du sein.
La présence de ces cellules dans le sang était déjà un mauvais présage pour un pronostic du cancer du sein métastatique.
Seulement, cette fois, on constate que pour les patientes avec un cancer à un stade précoce et non métastatique, cela peut prédire la récidive et la propagation à d’autres organes, rapporte The Lancet Oncology.
L’étude a été faite auprès de 302 patientes avec un cancer à un stade précoce, n’ayant pas eu de chimiothérapie et ayant été suivies pendant cinq ans.
24 % des cas avaient une ou plusieurs cellules tumorales circulant dans le sang. Dans 15 % de ces cas, les femmes ont eu une récidive, et dans 10 %, on a noté un décès durant l’étude.
Cette découverte pourrait mener à un test sanguin permettant donc fournir de précieuses informations pour les patientes et ainsi tenter de mieux les soigner pour augmenter leurs chances de survie.