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Leucémie aiguë lymphoblastique : son mécanisme moléculaire est établi

Que le gène de Notch soit lié à la leucémie aiguë lymphoblastique (T -ALL) était bien connu de la médecine. Cependant, depuis peu, des chercheurs ont réussi à établir le mécanisme moléculaire expliquant la transformation de Notch en cellules cancéreuses dans le corps.

Une nouvelle étude dans la revue Nature Medicine, publiée par des chercheurs du NYU Cancer Institute, montre comment le gène Notch, qui cause le cancer, se combine à un complexe de répression muté PRC2. Ils travaillent ensemble et causent des cellules T reliées au développement de la leucémie aiguë lymphoblastique (T -ALL).

T-ALL est un cancer du sang agressif, surtout diagnostiqué chez les enfants. Il survient lorsque les lymphoblastes, des cellules blastiques à chromatine immature, deviennent malins et se multiplient de manière incontrôlée, en se propageant rapidement partout à travers le corps.

L’étude montre également que de fréquentes inactivations génétiques sur les composants PRC2 inhibent son rôle normal en tant que régulateur d’expression génique et prouve en outre son rôle suppresseur de tumeur dans cette maladie. La perte de la fonction PRCR2 alimente la mutation de Notch et constitue un rôle fondamental dans la dérèglementation des cellules.

La détection de nouvelles altérations génétiques dans les T-ALL propose une nouvelle plate-forme pour la sélection des stratégies de traitement potentielles pour la maladie. Les médicaments qui peuvent cibler les enzymes qui catalysent la modification H3K27me3 pourraient être utilisés seuls ou combinés à des inhibiteurs de la Notch1.

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Découverte surprenante au sujet de l’acide biliaire

L’acide lithocholique, communément appelé acide biliaire, est naturellement sécrété par le foie lors de la digestion.
 
Des chercheurs des universités Concordia, McGill et de la Saskatchewan ont découvert que cet acide pouvait détruire certaines cellules cancéreuses, notamment dans les tumeurs cérébrales et du sein.
 
Le plus surprenant est que l’acide biliaire cible les cellules malades tout en laissant les cellules saines intactes, rapporte la revue Oncotarget.
 
Non seulement l’acide peut enrayer les cellules cancéreuses, mais il peut également freiner la croissance des tumeurs.
 
« L’acide lithocholique ne détruit pas seulement les cellules cancéreuses individuelles; il empêche aussi la croissance de la tumeur », explique le professeur Vladimir Titorenko.
 
On croit que les cellules cancéreuses seraient sensibles à l’acide biliaire, car elles possèderaient plus de capteurs que les cellules normales, ce qui les rendrait plus vulnérables.

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Un gène qui protège contre le cancer colorectal

Des équipes européennes de l’Inserm et du CNRA ont découvert un gène qui protègerait contre le cancer colorectal.
 
Le Deleted Colorectal Cancer (DCC) offre une protection contre l’apparition de tumeurs en tuant les cellules cancéreuses.
 
« L’organisme est naturellement protégé du développement de cancers grâce à la présence de ce gène suppresseur de tumeurs. Malheureusement, certaines cellules cancéreuses échappent à ce contrôle en bloquant un mécanisme de “récepteurs à dépendance”. On sait ainsi que le gène DCC est éteint dans la majorité des cancers chez l’homme », expliquent les auteurs des travaux, cités dans la revue spécialisée Nature.
 
À la lumière de cette découverte, les scientifiques travaillent déjà à l’élaboration de nouveaux traitements mieux ciblés qui pourraient également servir pour traiter les autres types de cancers.
 
Les recherches ne sont encore qu’au tout début du processus, mais les premiers résultats sont encourageants.
 
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Nouvel espoir contre la leucémie

Une nouvelle percée médicale sème de grands espoirs dans la lutte contre la leucémie. Selon le New England Journal of Medicine, pour la toute première fois, la thérapie génétique semble efficace pour lutter contre la maladie. 

Trois patients, trois hommes atteints d’une forme avancée de leucémie lymphoïde chronique, ont reçu des lymphocytes T modifiés. Ainsi, leurs cellules ont été transformées en « missiles » qui pouvaient repérer et détruire les cellules cancéreuses présentes et celles qui se formaient.
 
Un an après avoir reçu le traitement, deux des patients n’avaient plus aucune trace du cancer. Quant au troisième participant, il avait donné une réponse partielle à la thérapie.
 
En ce moment, le seul espoir de guérison pour ce type de leucémie est la transplantation de moelle osseuse ou de cellules souches, mais cela ne fonctionne pas toujours.
 
On espère pouvoir utiliser cette méthode pour vaincre d’autres cancers. Reste à savoir également combien de temps durera la rémission de ces patients.
 
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Les régimes peuvent rendre votre cerveau cannibal

Bien souvent les personnes au régime peuvent avoir des moments où elles ont tellement faim qu’elles se mangeraient un bras, mais apparemment leur cerveau ressent la même chose.
 
Selon une étude parue dans le Cell Metabolism, quand on est affamé, les cellules du cerveau commencent réellement à se manger entre elles. C’est ce qu’on appelle l’autophagie.
 
C’est ce qui expliquerait pourquoi il y a tant d’échecs avec les diètes, surtout celles qui sont drastiques. Se passer de nourriture pourrait rendre plus avide que jamais.
 
Le manque de nourriture déclenche l’autophagie dans les cellules qui contrôlent l’appétit, ce qui provoque une libération des graisses et augmente une substance chimique qui stimule l’appétit.
 
Donc, vous devenez de plus en plus affamé car les cellules qui se nourrissent en elles finissent par stimuler davantage votre appétit. Résultat, bien souvent les régimes seront abandonnés car ils sont trop contraignants.
 
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Le sel active les mêmes zones cérébrales que les drogues et la cigarette

Certaines personnes trouvent les plats salés si savoureux qu’elles ont du mal à couper leur consommation de sodium, malgré les nombreux avertissements pour la santé. On comprend maintenant pourquoi, car le sel stimule les mêmes cellules cérébrales que les drogues dures et la cigarette.
 
Des chercheurs australiens et américains ont soumis des souris à une alimentation faible en sel et un autre groupe a reçu des doses de sodium. L’activité cérébrale de ces souris a été comparée à celles nourries normalement.
 
On constate que lorsque les rongeurs sont en manque de sel, leur cerveau produit plus de protéines, un phénomène lié à la dépendance aux substances comme l’héroïne, la cocaïne et la nicotine.
 
De plus, cette dépendance au sodium affecte également l’appétit, ajoute Proceedings of the National Academy of Sciences.
 
Récemment, une étude très controversée affirmait qu’il n’y avait pas de preuves solides démontrant que la diminution du sel dans l’alimentation réduisait également les risques de problèmes cardiaques ou de décès prématuré.

Cependant, de nombreux experts ont affirmé que cette dernière étude n’avait pas été faite sur une assez longue période, donc qu’elle n’était pas concluante.

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Bientôt un médicament contre tous les cancers

Des chercheurs britanniques de l’Université de Newcastle ont découvert qu’un médicament contre le cancer du sein serait aussi efficace contre de nombreux autres, voire tous les cancers.
 
Selon le Nature Medicine, ce type de pilules utilisé en ce moment contre le cancer du sein cible uniquement la tumeur en la détruisant, mais sans endommager les cellules saines comme le font les traitements de chimiothérapie et radiothérapie.
 
De plus, les effets secondaires comme les nausées et la fatigue seraient moindres.
 
Ce médicament est en fait une famille de pilules, les PARP inhibiteurs, qui affectent la façon dont les cellules cancéreuses arrivent parfois à se réparer. Ainsi, ces médicaments freinent également leur multiplication.
 
Bien que les études à ce sujet n’en sont qu’au tout début du processus, les premiers résultats, obtenus sur des souris, sont particulièrement encourageants et donne une lueur d’espoir que l’on pourra, à l’avenir, créer de nouveaux traitements contre tous les types de cancers.
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La malbouffe détruit la capacité du cerveau à gérer l’appétit

Le DailyMail nous apprend que la malbouffe est non seulement mauvaise pour la santé en général, mais elle détruit certaines cellules du cerveau qui aident à contrôler le poids.
 
Cela cause donc le cercle vicieux de l’obésité et expliquerait pourquoi certaines personnes ont tant de mal à perdre leurs livres en surplus.
 
Après avoir fait des tests avec des souris de laboratoire, les chercheurs ont observé que la malbouffe causait une inflammation de l’hypothalamus, la partie du cerveau comprenant les neurones qui maîtrisent le poids.
 
Toutefois, on ignore encore si ces dommages cellulaires sont permanents, mais ils contribuent sans l’ombre d’un doute à la prise de poids.

Éventuellement, cette découverte pourrait mener à la création d’un médicament pour remédier au phénomène.

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Le thé aussi peut prévenir le cancer

Récemment, on disait que le café pouvait aider à prévenir le cancer du sein. Aujourd’hui, deux études démontrent qu’un composant du thé pourrait prévenir l’apparition de cellules cancéreuses dans le corps.
 
La première étude de chercheurs du New Jersey a évalué la théaflavine-2 (TF-2), le composé du thé noir.
 
On a constaté qu’elle avait la capacité de tuer les cellules cancéreuses en stimulant un rétrécissement cellulaire pendant un traitement. De plus, elle supprime l’activité d’un gène qui induit l’enzyme cyclo-oxygénase 2 en diminuant l’activité des molécules qui causent l’inflammation.
 
La deuxième étude, effectuée en Inde cette fois, s’est penchée sur les effets des polyphénols contenus dans le thé noir et le thé vert. On remarque une réduction de la tumeur de 77 % et la croissance de celle-ci peut chuter de 92 %.

Les chercheurs doivent toutefois effectuer plus d’essais avant de donner des conclusions définitives sur les effets du thé contre le cancer.

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Le thé vert stimule le système immunitaire

Outre les nombreux antioxydants reconnus du thé vert, un de ses composés, l’épigallocathéchine gallate, permettrait de stimuler le système immunitaire, provoquant ainsi un meilleur contrôle des maladies auto-immunes, rapporte le Health and Food.
 
Selon l’étude de l’Institut Pinus Pauling de l’Oregon State University, le thé vert augmente la production de lymphocytes T régulateurs qui jouent un rôle clé dans la fonction immunitaire.
 
De nombreuses cellules jouent un rôle dans le système immunitaire, mais elles ont besoin d’un équilibre. Lors d’une maladie, cet équilibre est rompu et le corps est soudainement attaqué par ses propres cellules. Les lymphocytes T régulateurs freinent cette action.
 
Boire du thé vert en augmente leur production, ce qui permet d’avoir un système immunitaire plus efficace contre les maladies, et ce, sans effets indésirables comme on en retrouve avec les médicaments.

Les premiers résultats obtenus sur des rats de laboratoire sont très prometteurs et on espère obtenir des données similaires sur les humains.