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Les dommages de la sclérose en plaques pourraient être réversibles

Le Dr Martin Kerschensteiner et son équipe de l’Université de Munich viennent de faire une découverte majeure qui ouvre la voie à de nouveaux traitements possibles de la sclérose en plaques.
 
Ils ont découvert que les dommages aux axones, les prolongements des neurones qui conduisent l’influx nerveux, pouvaient être réversibles.
 
Les chercheurs sont donc parvenus à réparer les dommages sur des souris à des stades précoces de cette maladie qui peut affecter la vue, l’ouïe, la mémoire, l’équilibre et la mobilité.
 
Selon le Nature Science, dans les cas de sclérose en plaques, les axones des cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière sont détruits.  
 
Rappelons que la semaine dernière, une équipe de l’Université McGill à Montréal avait identifié un gène spécifique qui exposait les enfants à plus de risques de développer la maladie.
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Une grande percée dans la lutte contre le cancer du sein

Des chercheurs du Queen’s University à Belfast sont parvenus à créer la technologie d’un nouveau gène capable de causer l’autodestruction des cellules du cancer du sein.

L’International Pharmacy Journal mentionne qu’en utilisant un minuscule système de transport, des gènes peuvent être amenés directement dans les cellules du cancer, provoquant ainsi leur mort.

Ce système de transport baptisé le Designer Biomimetric Vector ressemble à un gène de la taille d’une nanoparticule 400 fois plus petite que la largeur d’un cheveu humain.

Les résultats en laboratoire ont été très positifs, et l’on croit que cette technique pourrait aider à traiter les personnes avec un cancer avec métastases qui s’est propagé dans les os. Toutefois, selon la Dre Helen McCarthy, cette technique devrait être utilisée avant que la personne ne reçoive des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie.

Cette attaque de gènes dans les cellules les rendrait plus vulnérables et plus faciles à détruire qu’avec les traitements usuels. De plus, cela permettrait de diminuer les effets secondaires.

Maintenant, il reste à convertir ces nanoparticules en poudre sèche qui pourra être transportée et reconstituée avant d’être donnée aux patients.

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Création d’une nouvelle cornée entièrement naturelle

Habituellement, les cornées artificielles sont fabriquées de matériaux synthétiques qui peuvent mener à une inflammation ou à un rejet, mais des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval ont sans doute réussi à contourner les complications.
 
En laboratoire, ils ont créé une cornée artificielle faite uniquement de cellules présentent naturellement dans l’œil. Ils ont donc eu recours à des banques d’yeux de personnes décédées.
 
Ils ont séparé la couche médiane, le stroma, pour la placer en milieu de culture et comme ils l’espéraient, de nouvelles cellules sont apparues. Ensuite, on y a greffé les couches extérieures et intérieures de l’œil et on a obtenu une nouvelle cornée entièrement fonctionnelle.
 
Selon le Molecular Vision, on espère que l’on pourra éventuellement procéder à des greffes sur des patients qui ont besoin d’une nouvelle cornée. Celle-ci peut avoir été endommagée après une maladie ou à la suite d’un accident.
 
Cette avancée pourrait aussi permettre des recherches efficaces sur les maladies de l’œil.
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La thérapie cellulaire pour réparer le muscle cardiaque

La thérapie cellulaire serait un nouvel espoir dans le domaine cardiaque. En effet, des chercheurs français de l’Inserm ont développé une nouvelle approche qui permet de réparer le muscle cardiaque et de reconstruire les tissus cardiaques après un infarctus.
 
Il suffit d’injecter des cellules de la moelle osseuse du patient lui-même.
 
Des essais ont été menés entre 2005 et 2009 sur 101 patients qui ont eu un infarctus grave et récent.
 
Tous ont d’abord subi une angioplastie, qui consiste en l’insertion d’un petit ballon pour dilater l’artère. Ensuite, un groupe a reçu une injection de cellules de leur propre moelle osseuse. Les résultats ont été surprenants, et ce, même trois mois après l’infarctus.
 
Cette technique ne nécessite aucune chirurgie. Les recherches se poursuivent et si les résultats se confirment, cela représenterait une alternative des plus intéressante pour les patients, rapporte l’European Heart Journal.
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Aurait-on trouvé la fontaine de jouvence?

La revue Cell nous apprend que les scientifiques viennent de faire un pas de plus vers un médicament qui pourrait ralentir le vieillissement.
 
Depuis un moment déjà, la science a découvert qu’un apport calorique moindre ralentissait le processus de vieillissement et améliorait la santé à long terme.
 
Cette fois, les chercheurs de l’Université Wisconsin-Madison ont découvert que l’enzyme SIRT3 pouvait ralentir la mort des cellules si l’on en augmentait son niveau dans l’organisme.
 
L’augmentation de la SIRT3 freine les radicaux libres qui provoquent bien des désagréments reliés à la vieillesse, comme les rides, la peau relâchée et la raideur des articulations.
 
Le tabagisme, les bains de soleil, la grande consommation de friture et le stress augmentent ces radicaux libres, faisant donc en sorte d’accélérer le vieillissement des cellules.
 
Cette découverte pourrait mener à la création d’un médicament qui permettrait de prolonger la vie. Les recherches doivent toutefois se poursuivre encore quelques années.
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De la peau transformée en sang

Cette équipe de l’Université McMaster est parvenue à créer du sang à partir de peau humaine de tous les âges.
 
La nouvelle technique permet de transformer des cellules de la peau d’une personne en cellules sanguines avec la même signature génétique, et ce, sans avoir besoin des cellules souches embryonnaires, une méthode controversée.
 
Un seul rectangle de peau de 4 cm par 3 cm est suffisant pour produire assez de sang pour une transfusion.
 
Cela pourrait éventuellement assurer les réserves des banques de sang, traiter les cancers comme la leucémie et traiter les maladies du sang comme l’anémie.
Des tests cliniques débuteront en 2012. S’ils sont concluants, cette méthode pourrait être utilisée d’ici cinq à dix ans, rapporte la revue Nature.
 
Il s’agit donc d’une découverte majeure pour le milieu médical.
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Un antidiabétique contre le cancer du poumon

Le journal Cancer Prevention Research nous apprend que le médicament Metformine, habituellement utilisé pour traiter le diabète, serait également bénéfique pour réduire les risques de cancer du poumon.
 
C’est du moins les résultats qu’ont obtenus les chercheurs sur des souris et on espère pouvoir faire des tests cliniques sur des humains bientôt.
 
Les rongeurs ont reçu le médicament oralement ou par injection. Les risques de cancer du poumon étaient réduits de 40 à 50 % pour le premier groupe et de 72 % pour ceux ayant reçu une injection.
 
Les scientifiques croient que cet antidiabétique active une enzyme, produite par les molécules antimicrobiennes, qui neutralise une protéine favorisant la croissance et la survie des cellules cancéreuses.
 
« Bien que cesser de fumer est la chose la plus importante à faire pour les fumeurs, plus de la moitié des cas de cancer du poumon sont diagnostiqués chez d’anciens fumeurs, ce qui montre l’importance de développer des traitements préventifs efficaces », explique le Dr Philip Dennis qui a dirigé les travaux.
 
Rappelons que l’année dernière, des chercheurs avaient découvert que la Metformine stimulait le système immunitaire et augmentait l’efficacité des vaccins, des antiviraux et des traitements contre le cancer.
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De l’espoir pour ceux qui souffrent d’insuffisance cardiaque

Des chercheurs américains sont parvenus à transformer des cellules cardiaques ordinaires, comme des fibroblastes qui permettent au cœur de battre.
 
Selon la revue Cell, c’est une équipe de l’Institut Gladstone à San Francisco qui a fait cette découverte.
 
Ces cellules très spécialisées sont incapables de se régénérer et lors d’un infarctus, elles sont détruites définitivement.
 
Bien que les résultats soient encore préliminaires, les chercheurs sont parvenus à reprogrammer ces fibroblastes. Ceux-ci sont présents dans plusieurs tissus et jouent un rôle important pour réparer les lésions dues aux traumatismes.
 
Des tests ont été faits sur des souris et en quelques semaines, les fibroblastes se sont mis à se comporter comme des cellules musculaires cardiaques. Il reste maintenant à savoir si on obtiendra les mêmes résultats sur l’homme.
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Un régime hypocalorique pour vivre plus longtemps

Une équipe de l’Université d’Alabama à Birmingham, aux États-Unis, mentionne qu’un régime hypocalorique prolonge la durée de vie des cellules humaines.

Selon le journal FASEB, un plus petit apport calorique durant les repas prolongerait la vie. Une dizaine d’espèces d’êtres vivants ont été soumises à cette expérience et celles qui avaient une alimentation pauvre en glucose vivaient plus longtemps.

Selon les chercheurs, ce phénomène ne serait pas dû à une mutation génétique, mais plutôt à une expression des gènes.

Pour cette recherche, on a utilisé des cellules de poumons humains saines et d’autres précancéreuses. Les deux cultures ont reçu une solution nutritive pauvre en glucose. On a constaté que les cellules saines avaient une longévité accrue et que plusieurs cellules précancéreuses étaient mortes en recevant cette solution nutritive.

L’activité des gènes a été étudiée de la même façon pour obtenir des résultats similaires. Les enzymes prolongent la vie des télomères, les activent et provoquent ensuite un sommeil du gène p16 qui ralentit habituellement leur croissance. Ce phénomène se résulte donc en une longévité plus grande.

Ceci donne donc un nouvel espoir dans l’approche du prolongement de la vie humaine, mais surtout dans la prévention du cancer et d’autres maladies.

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Des cellules préviendraient les récidives de cancer colorectal

La grande présence de cellules immunitaires sur une tumeur d’un cancer colorectal précoce indique que la maladie a très peu de chance de se développer de nouveau, selon une équipe de l’Institut national de la santé et de recherche médicale (INSERM) en Europe.

Ces cellules sont les lymphocytes T cytotoxiques et mémoires. Elles indiquent une survie prolongée du patient lorsqu’on en trouve en grande quantité sur une tumeur précoce. En effet, seulement 5 % des patients avec une forte présence de ces cellules ont vu leur cancer colorectal récidiver

Ce type de cancer arrive au troisième rang des cancers les plus courants au Canada. On estime qu’un homme sur 14 et une femme sur 16 en souffriront au cours de leur vie. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité par cancer au pays.

Lorsque les premiers symptômes apparaissent, la maladie est déjà souvent à un stade avancé et donc plus difficile à soigner. Parmi les symptômes, il y a la présence de sang dans les selles, quoique le sang puisse aussi être expliqué par des hémorroïdes, des aliments ou autres causes sans conséquence. La diarrhée et la constipation persistante sont parmi les signes également, de même qu’un inconfort permanent au ventre, une fatigue et une perte de poids inexpliquée.

Une consultation médicale est recommandée pour s’assurer du diagnostic. Comme tous les cancers, le colorectal offre plus de chances de rémission s’il est dépisté très tôt.