Étiquette : cellules
Des chercheurs du Queen’s University à Belfast sont parvenus à créer la technologie d’un nouveau gène capable de causer l’autodestruction des cellules du cancer du sein.
L’International Pharmacy Journal mentionne qu’en utilisant un minuscule système de transport, des gènes peuvent être amenés directement dans les cellules du cancer, provoquant ainsi leur mort.
Ce système de transport baptisé le Designer Biomimetric Vector ressemble à un gène de la taille d’une nanoparticule 400 fois plus petite que la largeur d’un cheveu humain.
Les résultats en laboratoire ont été très positifs, et l’on croit que cette technique pourrait aider à traiter les personnes avec un cancer avec métastases qui s’est propagé dans les os. Toutefois, selon la Dre Helen McCarthy, cette technique devrait être utilisée avant que la personne ne reçoive des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie.
Cette attaque de gènes dans les cellules les rendrait plus vulnérables et plus faciles à détruire qu’avec les traitements usuels. De plus, cela permettrait de diminuer les effets secondaires.
Maintenant, il reste à convertir ces nanoparticules en poudre sèche qui pourra être transportée et reconstituée avant d’être donnée aux patients.
De la peau transformée en sang
Une équipe de l’Université d’Alabama à Birmingham, aux États-Unis, mentionne qu’un régime hypocalorique prolonge la durée de vie des cellules humaines.
Selon le journal FASEB, un plus petit apport calorique durant les repas prolongerait la vie. Une dizaine d’espèces d’êtres vivants ont été soumises à cette expérience et celles qui avaient une alimentation pauvre en glucose vivaient plus longtemps.
Selon les chercheurs, ce phénomène ne serait pas dû à une mutation génétique, mais plutôt à une expression des gènes.
Pour cette recherche, on a utilisé des cellules de poumons humains saines et d’autres précancéreuses. Les deux cultures ont reçu une solution nutritive pauvre en glucose. On a constaté que les cellules saines avaient une longévité accrue et que plusieurs cellules précancéreuses étaient mortes en recevant cette solution nutritive.
L’activité des gènes a été étudiée de la même façon pour obtenir des résultats similaires. Les enzymes prolongent la vie des télomères, les activent et provoquent ensuite un sommeil du gène p16 qui ralentit habituellement leur croissance. Ce phénomène se résulte donc en une longévité plus grande.
Ceci donne donc un nouvel espoir dans l’approche du prolongement de la vie humaine, mais surtout dans la prévention du cancer et d’autres maladies.
La grande présence de cellules immunitaires sur une tumeur d’un cancer colorectal précoce indique que la maladie a très peu de chance de se développer de nouveau, selon une équipe de l’Institut national de la santé et de recherche médicale (INSERM) en Europe.
Ces cellules sont les lymphocytes T cytotoxiques et mémoires. Elles indiquent une survie prolongée du patient lorsqu’on en trouve en grande quantité sur une tumeur précoce. En effet, seulement 5 % des patients avec une forte présence de ces cellules ont vu leur cancer colorectal récidiver
Ce type de cancer arrive au troisième rang des cancers les plus courants au Canada. On estime qu’un homme sur 14 et une femme sur 16 en souffriront au cours de leur vie. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité par cancer au pays.
Lorsque les premiers symptômes apparaissent, la maladie est déjà souvent à un stade avancé et donc plus difficile à soigner. Parmi les symptômes, il y a la présence de sang dans les selles, quoique le sang puisse aussi être expliqué par des hémorroïdes, des aliments ou autres causes sans conséquence. La diarrhée et la constipation persistante sont parmi les signes également, de même qu’un inconfort permanent au ventre, une fatigue et une perte de poids inexpliquée.
Une consultation médicale est recommandée pour s’assurer du diagnostic. Comme tous les cancers, le colorectal offre plus de chances de rémission s’il est dépisté très tôt.