Une nouvelle étude effectuée sur 477 juifs ashkénazes de 95 à 122 ans, vivants de manière autonome, démontre qu’une grande longévité serait une question de gènes.
Vivre jusqu’à 150 ans et plus?
Selon le site de l’Institut national des études démographiques, les scientifiques n’excluent pas la possibilité que les humains puissent avoir une longévité allant jusqu’à 150 ans et même plus dans le futur. Une affirmation qui soulève bien des réactions sceptiques.
Depuis deux siècles, l’espérance de vie augmente puisqu’il y a nettement moins de mortalités infantiles ou de décès attribués aux maladies infectieuses. Au Japon, en 1950, on notait le plus de mortalités autour de 75 ans et maintenant, ces personnes peuvent vivre aisément jusqu’à 90 ans.
Selon la nouvelle théorie, l’espérance de vie serait d’au moins 150 ans en 2190, ce qui veut dire que les personnes les plus vieilles pourraient mourir à l’âge de 270 à 275 ans. Les personnes ayant fêté leurs 80 ans en 2000 vivraient donc encore 190 ans.
Rappelons que la personne ayant connu la plus grande longévité, Jeanne Calment, est décédée à 122 ans. Les nouveaux doyens de l’humanité décèdent souvent bien avant cet âge.
Les plus sceptiques déclarent que seul 1 centenaire sur 100 000 atteindra l’âge de 120 ans. Toutefois, tous s’entendent pour dire qu’on en sait de moins en moins sur la limite théorique de la vie humaine.
Le nombre de centenaires au Japon a dépassé le cap des 40 000 personnes, selon le ministère de la Santé du pays.
Les Japonais ayant plus de 100 ans sont maintenant au nombre de 40 399, soit 4 000 de plus qu’en 2008, et près de 87 % d’entre eux sont des femmes.
La doyenne, qui a 114 ans, vit sur l’île d’Okinawa où, étrangement, le nombre de centenaires est deux fois plus grand qu’ailleurs. Le plus vieil homme du pays est âgé de 112 et vit à Kyoto. Il dit passer des heures à lire le journal afin de se stimuler.
On dit qu’une saine alimentation, principalement composée de légumes, et un climat doux seraient parmi les secrets de la longévité des habitants japonais.