Selon un récent rapport de la Direction de la santé publique de Montréal, les enfants pauvres auraient plus difficilement accès à des places de garderie à 7 $ par jour. La raison n’est pas que d’accessibilité géographique, mais bien économique.
On recommande donc que des mesures soient prises afin que ces enfants puissent plus facilement profiter des services d’un centre de la petite enfance.
Parallèlement, plusieurs études soutiennent qu’une situation inverse comporte de nombreux avantages pour les enfants. Il semble que fréquenter un service de garde de qualité diminue les inégalités, une fois que les enfants vont à la maternelle.
Ces inégalités touchent principalement le développement. On a remarqué de plus faibles différences quant à la socialisation et au développement du langage des tout-petits.
En ce moment, selon le rapport ici présenté, près de la moitié (40 %) des enfants qui vivent au sein de quartiers pauvres de Montréal accusent un retard sur un point ou plus de leur développement, en comparaison aux autres.
Les services de garde de moindre qualité se trouvent aussi en plus grande partie dans les quartiers pauvres de la ville. On a plus difficilement accès à des places à 7 $ par jour dans les secteurs Centre-Sud, Lachine, LaSalle, Anjou et Verdun, notamment.
Finalement, on note que les parents prestataires d’aide sociale ne sont pas souvent accueillis par les centres de la petite enfance.