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Des robots distributeurs de médicaments

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) met officiellement en place un mode de distribution des médicaments effectuée par des robots.

Auparavant, cette tâche était effectuée par le personnel infirmier, qui aura plus de temps à consacrer à ses patients, espère le directeur général par intérim de l’établissement, M. Serge LeBlanc.

Chaque médicament, enveloppé dans des sachets individuels, sera vérifié par les pharmaciens avant d’être distribué par les robots.

Grâce à ce nouveau mode de distribution, le CHUM évalue que chaque infirmière pourra consacrer environ 30 minutes de plus à d’autres tâches. De plus, le risque d’erreur au niveau des ordonnances est réduit considérablement.

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La crise en pharmacie hospitalière persiste

Les pharmaciens hospitaliers ont décidé de répondre à l’inertie du gouvernement Charest à trouver des solutions pour combler la pénurie de main-d’œuvre.

Dès demain (11 novembre), ils cesseront graduellement de superviser les stages, dans le réseau public, d’environ 100 étudiants du baccalauréat en pharmacie. Cette mesure ira jusqu’à la suspension complète des stages en milieu hospitalier et sera d’une durée indéterminée.

 « Le gouvernement ne nous donne plus le choix. Nous avons consacré 10 ans à d’autres pistes de solution, par exemple à revoir l’organisation du travail, la délégation de tâches, et à promouvoir la pratique hospitalière, pendant que le gouvernement laissait se creuser un écart de salaire indécent de 30 % entre la pharmacie hospitalière et la pharmacie privée. Il lui appartient aujourd’hui de rétablir la compétitivité du secteur public s’il croit à l’apport considérable des pharmaciens dans les hôpitaux du Québec », a souligné le président de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec, M. Charles Fortier.

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La cause de l’attente dans les urgences

Des scientifiques de la Colombie-Britannique pourraient avoir trouvé une explication aux longs délais d’attente dans les urgences. Selon eux, le niveau de stress et de fatigue des urgentologues pourrait causer la congestion dans les centres hospitaliers.

31 médecins de l’hôpital St. Paul de Vancouver ont participé à cette recherche, où l’on évaluait pendant six mois leur productivité dans le département de l’urgence.

Les chercheurs ont observé que vers la fin de leur quart de travail, les médecins voyaient 50 % moins de patients. En plus de la cadence des consultations, les médecins avaient plus de difficulté à poser un diagnostic et préféraient ne traiter que des cas mineurs.

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Une pénurie à l’origine des erreurs de médicaments

La récente enquête de Statistique Canada qui prétend que la pénurie de main-d’oeuvre dans les hôpitaux pourrait accroître les erreurs de médicaments auprès des patients ne surprend pas du tout l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES), qui croit que le manque de pharmaciens dans les hôpitaux y joue un rôle.

Selon la directrice de l’APES, Linda Vaillant, la surcharge de travail des membres de son association les rend plus susceptibles de commettre des erreurs. Par exemple, ils risquent de ne pas détecter une interaction médicamenteuse importante ou de ne pas relever un dosage inapproprié.

Mme Vaillant ajoute que la pénurie des pharmaciens dans les hôpitaux, de l’ordre de 17 %, force ces derniers à travailler jusqu’à 16 heures par jour ou parfois 12 jours consécutifs. Elle presse donc les autorités de la santé au pays à prendre des mesures afin de protéger la sécurité des patients.

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Inquiétude chez l’OIIQ

Un récent sondage CROP réalisé auprès de 500 infirmières qui travaillent en agences révèle que celles-ci choisissent cette option pour la flexibilité et un horaire de travail plus souple que celui du réseau public de santé.

« Ce qui se dégage de ce sondage est l’appréciation de la flexibilité que procure le fait de travailler pour une agence, notamment à l’égard des horaires. Ce recours semble offrir à l’infirmière le choix de ses conditions de travail et, en conséquence, la possibilité de concilier son projet de vie professionnel et son projet de vie personnel », a affirmé la présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), Gyslaine Desrosiers.

Devant la pénurie de main-d’œuvre, l’OIIQ ne cache pas son inquiétude face à ce phénomène. Mme Desrosiers ajoute : « L’effet pervers de ce phénomène en croissance nous inquiète, puisqu’il se traduit dans le réseau public par une instabilité dans les équipes de soins. »

L’organisme recommande au ministère de la Santé et des Services sociaux d’implanter des mesures afin d’attirer et retenir les infirmières qui oeuvrent dans le secteur public.

« Des mesures devront être prises pour éviter l’exode des infirmières vers les agences et un désengagement de ces dernières à l’endroit du réseau public. Ces mesures pourraient être, par exemple, la mise en place d’un cadre horaire plus flexible, des libérations pour fins d’études et des stratégies favorisant les prises de retraite progressives », a conclu Mme Desrosiers.