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Sport et Santé

Commotions cérébrales chez les jeunes sportifs, un nouveau régime de peur

Le jeune homme de Long Island est décédé des suites d’une collision sur le terrain de football.

Le New York Times fait part de recherches sur les commotions cérébrales, après un retour au jeu controversé de Shane Morris, quart-arrière de l’équipe du Michigan. Samedi dernier (4 octobre), il a souffert d’une « probable légère commotion » après un contact violent.

Il y a désormais plusieurs recherches qui se penchent sur les conséquences des dommages cérébraux créés par les commotions. Or, ce ne sont pas tous les joueurs ni tous les entraîneurs qui rapportent ces impacts.

Selon une récente étude, les joueurs de la ligne offensive sont les moins enclins à rapporter les coups à la tête. Pourtant, ils reçoivent de nombreux coups régulièrement.

Malgré les résultats provenant de 730 divisions de football, il demeure difficile de concevoir ce qu’est une collision importante ou moindre. Pour chaque commotion rapportée, les joueurs avaient également reçu environ une vingtaine d’impacts moins brusques.

Ainsi, les différentes recherches dénotent un manque de connaissance tant au niveau des joueurs que chez les instructeurs. En ce qui a trait aux joueurs, 40 % d’entre eux ont rapporté ne jamais avoir reçu d’information sur les dangers reliés aux commotions cérébrales.

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La moindre dose d’antidépresseurs crée des modifications cérébrales

Le cerveau serait affecté dès les premières heures suivant la prise de médication contre les symptômes dépressifs, rapporte Science World Report.

Des chercheurs allemands du Max Planck Institute for Human Cognitive and Brain Sciences ont effectué des tests auprès de 22 participants en santé. Aucun d’entre eux n’avait déjà reçu un traitement contre la dépression.

On a administré une dose d’inhibiteur du recaptage de la sérotonine (Lexapro), un antidépresseur couramment prescrit, à certains d’entre eux, puis un placebo à d’autres. Et on a observé l’imagerie de leur cerveau.

Des changements au niveau des connexions cérébrales par rapport au premier scanneur avant médication étaient visibles 3 heures suivant la prise du médicament, lors de la seconde imagerie.

Le médicament a en effet réduit la connectivité intrinsèque de plusieurs régions du cerveau. Seuls le cervelet et le thalamus, au contraire, ont vu leurs connexions proliférer.

« Nous espérons qu’ultimement, notre travail permettra des traitements plus adaptés et personnalisés selon les besoins thérapeutiques individuels des patients souffrant de dépression », ont conclu les chercheurs.

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Une imagerie cérébrale pour déceler les futurs troubles de dyslexie

Habituellement, on détecte les troubles de lecture trop tard, en ce sens que l’enfant est déjà dans le processus scolaire et traîne de la patte en comparaison de ses pairs.

Or, grâce à une intervention préventive, il serait possible d’améliorer les capacités de lecture et d’apprentissage dès le début, ce qui permettrait aux jeunes d’être mieux encadrés.

C’est l’objectif que vise Chelsea Myers et son équipe, indique Science World Report. Les scientifiques ont examiné l’imagerie cérébrale de 38 élèves de la maternelle. Ils ont par la suite suivi l’évolution de la matière blanche du cerveau de ces enfants jusqu’à la 3e année.

Ils ont découvert des différences notables parmi les enfants qui avaient de la difficulté à lire. Rappelons que la matière blanche est reliée directement à la perception, la pensée et l’apprentissage.

Le scanneur du cerveau a amélioré les prédictions de 60 % par rapport aux tests traditionnels de détection de troubles de lecture et de dyslexie.

La recherche a été publiée dans la revue scientifique Psychological Science.