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Des cerveaux de souris « transparents » au service de l’homme?

Des chercheurs de Stanford auraient réussi à rendre des cerveaux de souris transparents, une technique inédite qui permettrait d’en savoir plus sur le cerveau de l’homme, selon The National Library of Medicine.

En parvenant à rendre le cerveau de ces rongeurs transparent, les chercheurs peuvent maintenant en étudier les composantes et observer les réactions face à divers traitements, sans devoir procéder à des techniques invasives complexes ou à la dissection de l’organe.

Décrite dans une publication par la revue Nature, la procédure s’effectue sur le cerveau d’un animal mort. On remplace les lipides du cerveau par un liquide, l’hydrogel, ce qui permet de le rendre translucide.

« Étudier des systèmes intacts avec ce genre de résolution moléculaire et être capable de voir les petits détails et le portrait global en même temps a toujours été un but ultime en biologie. Un but que nous commençons maintenant à aborder », explique avec enthousiasme le directeur de cette recherche, Karl Deisseroth.

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Les enfants ayant subi des convulsions prolongées montrent des retards de développement

Des chercheurs ont effectué un suivi auprès de 54 enfants âgés de 1 mois à 3 ans, qui avaient eu au moins un épisode d’un type de convulsions appelé activité épileptique continue (AEC), durant 30 minutes ou plus.

Contrairement aux autres types de convulsions, l’AEC se produit plus fréquemment durant les trois premières années de vie d’un enfant.

Tous les petits participants ont subi une évaluation neurologique complète et ont passé des tests d’imagerie du cerveau, six semaines après le dernier épisode d’AEC, puis un an plus tard.

Les enfants ayant souffert d’AEC montraient déjà des problèmes de développement six semaines après l’épisode, et ces problèmes ne s’étaient pas résorbés après un an.

« Nous avons trouvé des troubles développementaux chez les enfants à la suite d’un épisode d’AEC, même chez ceux qui ne démontraient pas de problèmes neurologiques avant l’épisode. Le fait que ces problèmes sont toujours présents après un an suggère que les convulsions ont un impact à long terme sur le développement futur des enfants, à travers une réorganisation permanente du fonctionnement du cerveau », a conclu l’auteure de l’étude, la Dre Marina Martinos, selon EurekAlert!.

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Le cerveau d’Einstein en 3D

Aux États-Unis, dans l’État du Maryland, le musée militaire de Silver Spring a dévoilé depuis peu la présentation du cerveau en trois dimensions d’Albert Einstein, mondialement connu pour sa formule E=mc².

Cette représentation du cerveau du célèbre physicien fait partie d’une exposition sur les sciences du cerveau présentée jusqu’à la fin du mois de mai au National Museum of Health and Medicine.

Selon La Presse, cette image en 3D se base sur les clichés réalisés par le pathologiste Thomas Harvey, avant qu’il ne découpe le cerveau d’Albert Einstein afin de pouvoir l’étudier.

Les visiteurs du musée peuvent donc observer le cerveau du génie de la physique sous plusieurs angles. Pour cela, ils utilisent un écran tactile.

Ils peuvent également examiner le cerveau plus en détail, grâce à un écran de 60 pouces. Ils peuvent ainsi agrandir de petites portions du cerveau, comme sur un microscope.

Depuis septembre, ces photos pouvaient être vues sur une application iPad, créée par une filiale du musée de Chicago.

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Mâcher de la gomme pourrait bien augmenter votre intelligence

Le cerveau réagirait de façon directe au simple fait de mâcher de la gomme, selon une étude rapportée par Top Santé.

Ce sont des chercheurs japonais qui sont arrivés à cette conclusion, après avoir observé des sujets lors de tests étonnants et révélateurs.

En effet, les recherches, publiées notamment dans le journal Brain and Cognition, révèlent que parmi les individus soumis aux tests cognitifs et de logique, ceux qui mâchaient de la gomme répondaient jusqu’à 10 % plus vite que les autres!

« Lorsqu’on mastique ou qu’on mâche une gomme, nous faisons fonctionner le nerf trijumeau, un des nerfs crâniens qui, à son tour, réveille notre attention et met les neurones en alerte. En outre, nous savons aussi que le fait de mastiquer augmente le rythme cardiaque, ce qui permet de faire circuler le sang dans le cerveau », explique le professeur Andrew Smith de l’université de Cardiff, qui s’est aussi penché sur le sujet.

Conclusion? On conseille aux gens qui doivent effectuer des tâches répétitives ou qui demandent de la concentration au travail de penser à mâcher de la gomme.

Tenterez-vous l’expérience?

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Les conflits entre les parents influencent le fonctionnement du cerveau chez les bébés

Le journal Psychological Science publie les résultats d’une nouvelle étude ayant porté sur 20 bébés âgés de 6 à 12 mois.

Ceux-ci étaient amenés à un laboratoire de sommeil le soir. Lorsqu’ils étaient endormis, les chercheurs les exposaient à des phrases prononcées par un adulte masculin, qui utilisait différents tons : très fâché, un peu fâché, joyeux et neutre. Pendant ce temps, leur activité cérébrale était mesurée à l’aide d’appareils de résonnance magnétique.

L’auteure, Alice Graham, a expliqué que « même durant leur sommeil, les poupons ont montré une organisation de l’activité cérébrale distincte selon l’émotion de la voix que nous leur avons fait entendre », selon Science Daily.

De plus, les bébés qui provenaient de foyers où les conflits étaient fréquents réagissaient plus que les autres au ton de voix très fâché, ce qui pouvait être observé dans des zones du cerveau liées au stress et à la régulation des émotions.

Les chercheurs affirment que même les tout-petits sont conscients des conflits entre leurs parents, et que cela peut influencer leur fonctionnement cérébral.

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Percée importante dans le traitement de la trisomie 21

Santé Log rapporte des conclusions époustouflantes, qui tendent à laisser croire qu’un traitement, à tout le moins partiel, de la trisomie 21 est envisageable.

Selon les chercheurs du Sanford-Burnham Medical Research Institute, il serait possible de manipuler un chromosome responsable de la faible production d’une protéine retrouvée au cerveau.

Ils seraient même parvenus à prouver leur théorie sur des souris, ce qui rend la communauté scientifique optimiste quant à cette percée.

Il s’agit de la protéine trinexine 27, qui pourrait être restaurée par une thérapie génique précise. Le cas échéant, les chercheurs de Sanford-Burnham croient que plusieurs capacités cérébrales et fonctions cognitives pourraient être améliorées.

Le professeur Xu Huaxi, directeur de l’étude, explique : « Dans le syndrome de Down, le manque de SNX27 est au moins partiellement responsable des anomalies du développement et des déficits cognitifs. Tout revient à la normale après ce traitement par SNX27 ».

Les souris dites trisomiques qui ont subi l’intervention auraient effectivement retrouvé plusieurs fonctions cognitives, ce qui fait subsister l’espoir de voir un jour apparaitre un traitement efficace contre cette terrible maladie qui touche tant de familles.

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Les enfants à risque de devenir schizophrènes présentent des altérations cérébrales

Les enfants dont un membre de la famille immédiate est atteint de schizophrénie ont de 8 à 12 fois plus de risques de la développer aussi. Jusqu’à maintenant, il n’y avait pas de moyen de savoir lesquels de ces enfants allaient développer ce problème psychiatrique grave avant que les symptômes se manifestent.

Pour tenter de voir des signes avant-coureurs, des chercheurs ont fait passer des tests de résonnance magnétique à 42 enfants et jeunes de 9 ans et plus. Parmi ceux-ci, la moitié avait un membre de la famille schizophrène, tandis que ce n’était pas le cas de l’autre moitié.

Le fonctionnement de leur cerveau a ainsi été observé pendant une heure et demie. Durant ce temps, les participants effectuaient une tâche d’identification d’images.

Selon les chercheurs, les enfants avec un risque familial avaient une activité anormale en ce qui a trait aux émotions et à la prise de décision, ce qui signifie que la tâche les stressait.

« Les données montrent que ces régions du cerveau ne s’activaient pas de façon normale. Cette hyperactivité dans ces zones spécifiques du cerveau peut à la longue endommager celui-ci », a expliqué l’auteure de l’étude, Aysenil Berger, selon ce que rapporte Science Daily.

En identifiant les enfants les plus à risque, il serait possible d’intervenir afin de minimiser les possibilités, croient les chercheurs.

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Des chercheurs découvrent pourquoi certains enfants autistes ont du mal à reconnaître les visages

Une nouvelle étude a utilisé de nouvelles techniques de neuro-imagerie pour analyser une partie du cerveau chez 15 autistes, ainsi que chez 15 sujets « neurotypiques ».

Cette partie de la grosseur d’un bleuet, située derrière l’oreille droite, est appelée « zone fusiforme des visages », parce qu’elle permet de reconnaître les traits faciaux qui distinguent les individus les uns des autres.

Plus les participants TSA de l’étude avaient des déficits sévères sur le plan des comportements, plus les neurones de leur zone fusiforme des visages étaient réglés de manière grossière. En contraste, les neurones des sujets qui n’étaient pas autistes étaient beaucoup plus précis et réglés de manière fine.

« Lorsque le cerveau interprète des visages, il faut que les neurones répondent de manière sélective, afin que chacun d’entre eux puisse reconnaître différents aspects de visages individuels. Les neurones doivent être très précis pour comprendre ce qui n’est pas pareil d’un visage à un autre. »

« Si vos neurones n’arrivent pas à effectuer cette tâche, c’est certain que c’est plus difficile de comprendre qui est en train de vous parler, et quelle est son expression faciale, ce qui limite l’interaction sociale », a noté l’auteur de l’étude, le professeur de neuroscience Maximilian Riesenhuber, cité par Medical News Today.

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L’autisme pourrait être causé par un signal permanent de danger dans certaines cellules cérébrales

Le journal médical PLoS ONE a publié les résultats d’une étude très attendue dans le monde de la recherche sur le trouble du spectre de l’autisme (TSA). On y dit que celui-ci serait causé par des signaux de danger chroniques présents dans les mitochondries, des structures cellulaires qui alimentent les cellules cérébrales. Cela produirait une interférence avec le développement et le fonctionnement du cerveau.

En effectuant des tests sur des souris, un chercheur a réussi à bloquer ce signal de danger en utilisant un agent chimique. Les souris « autistes » ont vu leurs symptômes et leurs signes diminuer, à la fois au cerveau et dans leur comportement. Une fois qu’elles ont reçu une injection de suramine, la socialisation et la coordination de celles-ci sont revenues à la normale.

Lorsque les mitochondries sont stressées, elles envoient un signal de danger aux cellules environnantes. Ceci permet à l’ensemble des cellules de se protéger, par exemple contre une infection. Habituellement, lorsque l’infection est passée, le signal de danger cesse.

Ce mécanisme de retour à la normale serait absent chez les enfants avec un TSA, ce qui pourrait mener à des problèmes de communication entre les cellules, selon l’organisme Autism Speaks.

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Le téléphone intelligent pourrait-il vous rendre plus… intelligent?

Il n’y a pas que votre téléphone qui soit plus intelligent, avance une étude, mais vous aussi à force de l’utiliser! Cet audacieux constat est celui du Dr Michael Patterson, de la Nanyang Technological University de Singapour, qui croit que l’utilisation quotidienne de ce type d’appareil peut s’avérer bénéfique pour les capacités cognitives.

Le téléphone intelligent pourrait-il vous rendre plus intelligent, donc? Pas vraiment, mais il pourrait bien améliorer la qualité et la rapidité de certaines réponses du cerveau dans une situation donnée, rapporte Top Santé.

Le Dr Patterson cite en exemple les populaires mini-jeux vidéo proposés sur les téléphones intelligents, qui permettraient de développer plusieurs aspects cognitifs.

Ainsi, les jeux de mémoire augmenteraient les capacités de recherche visuelle, alors que les jeux d’action permettraient d’améliorer sa « conscience spatiale », une notion relativement nouvelle.

« C’est la première étude qui montre que de multiples jeux peuvent améliorer les capacités cognitives et non plus les seuls jeux d’action », lance avec fierté l’auteur de l’étude, qui est publiée dans l’édition récente du magazine PLoS One.