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Le cerveau des enfants autistes continue de se développer à l’âge adulte

Des chercheurs américains ont analysé des numérisations et des tests de résonnance magnétique pour observer les effets du TSA sur le cerveau tout au long de la vie.

« Notre étude innove dans le sens où nous avons utilisé une nouvelle technique pour comparer directement l’activité cérébrale des enfants ainsi que des adultes faisant partie du spectre. Nous avons découvert que les changements cérébraux associés à l’autisme ne se produisent pas seulement durant l’enfance, puis arrêtent. En fait, notre étude suggère que ceux-ci continuent de se développer », a noté l’auteur de la méta-analyse, le Dr Daniel Dickstein, cité par Science Daily.

Par exemple, des problèmes de communication et des habiletés sociales sont souvent des symptômes très présents dans le TSA. L’étude a démontré que durant l’accomplissement de tâches sociales, comme regarder des visages, les enfants autistes présentent moins d’activité cérébrale que les adultes autistes.

Ces différences ont été observées tant au niveau de l’hippocampe droit que du corps calleux supérieur, deux régions du cerveau associées à la mémoire ainsi qu’à d’autres fonctions exécutives.

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Les boissons énergisantes n’augmentent pas les capacités cognitives

Plusieurs grandes compagnies de boissons énergisantes, de plus en plus populaires, utilisent dans leur mise en marché des éléments qui laissent croire que la consommation de ces boissons augmente les capacités cognitives.

Certains de ces produits laissent miroiter une amélioration de l’énergie physique, mais aussi mentale, une affirmation qui n’a pas de fondement, suggèrent des chercheurs du Texas qui se sont penchés sur la question en analysant les réactions de cyclistes.

Leurs conclusions, que rapporte Medical News Today, font état d’une amélioration minime ou inexistante des capacités cognitives lors de la consommation d’une boisson énergisante.

Ils confirment cependant certaines vertus en ce qui concerne les capacités physiques, bien que l’on conseille vivement de ne pas en abuser ou de développer un besoin envers ces produits.

Les recherches, publiées dans le Journal of Caffeine Research, ne semblent pas complètes, ce qui indique que des contre-études sont attendues sur le sujet, car même les améliorations physiques reconnues par certains spécialistes sont mises en doute par d’autres.

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Des cellules du cerveau humain utilisées pour rendre des souris plus intelligentes

Le lien entre la souris et l’homme n’est plus à faire, comme les chercheurs du monde entier l’ont depuis longtemps compris.

Il existe tant de parallèles entre le rongeur et l’humain que presque tous les tests et essais cliniques se font maintenant sur des souris. Cependant, rien ne nous préparait à cette nouvelle révélation, publiée dans le cadre d’une étude que rapporte The National Library of Medicine.

Selon des chercheurs en neurologie de l’Université South Florida à Tampa, une expérience concluante aurait permis de transplanter des cellules cérébrales humaines sur des souris, les rendant ainsi plus intelligentes!

« C’est excitant. Les cellules étaient encore fonctionnelles et agissaient comme sur les humains, et ont même amélioré certaines capacités d’apprentissages », déclare avec enthousiasme le Dr Steven Goldman de l’Université de Rochester.

Les conclusions de cette recherche inédite, publiée dans l’édition du 7 mars du journal Cell Stem Cell, tendent à démontrer que de nouvelles techniques similaires pourraient être envisagées comme traitement de certaines maladies dégénératives ou cérébrales, comme le Parkinson ou l’Alzheimer.

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Une technique extrême pour soigner l’anorexie

On apprend via La Presse qu’une nouvelle méthode pour traiter l’anorexie pourrait faire son apparition. Le problème est que la technique est invasive et assez extrême, mais les spécialistes croient qu’il s’agit d’une excellente solution, qui mérite d’être étudiée.

On parle donc d’implantation d’électrodes dans le cerveau, une phrase qui suffit à faire frémir. Cependant, pour les gens aux prises avec un trouble alimentaire comme l’anorexie grave (et incurable), il pourrait s’agir d’une avenue vers la guérison.

Les chercheurs, qui publiaient les résultats de leurs recherches sur le sujet dans le journal médical Lancet, croient que la technique est tout à fait réalisable et pourrait en effet soigner des gens qui souffrent d’anorexie.

Pour arriver à ce constat, les chercheurs nord-américains ont tenté l’expérience sur six patientes de 24 à 57 ans, et trois sont parvenues à dompter la maladie.

« Cette amélioration de l’humeur et de l’anxiété chez des patientes affichant un poids insuffisant est particulièrement frappante, alors que ces malades répondent généralement mal aux thérapies médicamenteuses ou aux psychothérapies », résume le Dr Andres Lozano, qui coordonnait l’étude.

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Les neurones survivraient à leur propriétaire

C’est une découverte aussi intéressante que troublante que rapporte Top Santé, alors que des chercheurs ont établi que les neurones du cerveau peuvent vivre, et survivre, souvent bien plus longtemps que l’humain lui-même.

Après avoir tenté diverses expériences sur des rats, les scientifiques de l’Université de Pavie, en Italie, ont découvert que non seulement les neurones ont une capacité de survie après la mort de l’hôte, mais qu’ils pouvaient aussi être « transférés » dans un autre cerveau!

En effet, il appert que ce qu’il serait convenu d’appeler une transplantation neuronale ne relève pas de la fiction, mais qu’il s’agit d’un concept tout à fait réalisable.

« Vous pouvez étendre la durée de vie maximum d’un animal sans vous inquiéter que ses neurones meurent avant la mort de l’animal… (si vous viviez très vieux), vous ne perdriez pas vos neurones, parce que vos neurones n’ont pas une durée de vie limitée », lance le neurochirurgien Lorenzo Magrassi, co-auteur de l’étude en question.

Les applications possibles de ce processus sont pour ainsi dire infinies. Reste à savoir si ces découvertes s’appliquent chez l’Homme, ce que croient les spécialistes.

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Des chercheurs parviennent à connecter deux cerveaux à l’aide d’une interface

Attention, la nouvelle qui suit risque de vous renverser. On nage ici en pleine science-fiction, comme quoi ceux qui croient que l’avenir est en fait maintenant ont peut-être tout à fait raison.

C’est Santé Log qui rapporte cette nouvelle étonnante expliquant que des chercheurs de l’Université Duke ont réussi à connecter deux cerveaux par le biais d’une interface, permettant ainsi l’échange d’informations cérébrales à distance.

On parle d’un système « d’ordinateurs biologiques » dans la publication des résultats de ces tests futuristes, parus dans l’édition du 28 février du Nature Scientific Reports. On n’a pour l’instant réussi la manœuvre que sur des rats, mais les tests sur ces rongeurs se sont avérés plus que concluants.

Outre ses aspects intéressants en matière de transfert de données, on croit également que cette découverte permettrait à certaines personnes paralysées de retrouver une certaine capacité motrice.

Lors des essais, le premier rongeur se trouvait au Brésil, et le deuxième en Caroline du Nord.

« Nos études précédentes sur les interfaces cerveau-machine nous avaient convaincus que le cerveau du rat est beaucoup plus plastique que nous l’imaginions », lance le professeur Michel Nicolelis, de Duke.

Il reste à voir s’il sera possible de transposer cet incroyable modèle chez l’homme.

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Une échographie pourrait révéler le risque d’autisme à la naissance

Les chercheurs savent déjà que les bébés de petit poids sont particulièrement vulnérables à recevoir plus tard un diagnostic de trouble dans le spectre de l’autisme (TSA).

En analysant les données provenant de 1105 bébés de petit poids qui avaient subi une échographie intracrânienne peu après leur naissance, les chercheurs ont constaté des parallèles intéressants.

En effet, les bébés qui avaient des ventricules plus gonflés, c’est-à-dire des cavités du cerveau qui contiennent du liquide rachidien, couraient 7 fois plus de chance que les autres de développer plus tard un TSA.

« Pendant plusieurs années, il y a eu une controverse à propos de la vaccination ou des facteurs environnementaux et de leur lien potentiel avec l’autisme, et nous nous sommes demandé à quel âge les enfants commençaient à développer le trouble », a expliqué l’auteure de l’étude, Tammy Movsas, selon ce que rapporte Science Daily.

« Mais ce que notre étude montre, c’est que ce risque est probablement déjà présent à la naissance, et pourrait être lié à des anomalies du cerveau. »

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La stimulation cérébrale profonde : solution aux désordres obsessifs compulsifs?

The National Library of Medicine rapporte les conclusions obtenues à la suite des recherches sur les désordres obsessifs compulsifs et de la réaction des patients à des traitements par stimulation cérébrale profonde.

On parlait déjà beaucoup de cette façon de faire pour enrayer, ou à tout le moins prévenir, des troubles cognitifs ou dégénératifs, mais c’est la première fois que des spécialistes tentent vraiment le coup en ce qui a trait aux désordres obsessifs compulsifs.

Publiées dans l’édition du 24 février du journal Nature Neuroscience, ces recherches confirmeraient l’idée que ces désordres sont l’œuvre d’un dérèglement cérébral, et qu’ils sont donc réversibles.

À tout le moins de moitié, puisque les chercheurs hollandais en tête de l’étude révèlent avoir réglé 50 % du problème chez certains patients, grâce à la stimulation cérébrale profonde.

On définit un désordre obsessif compulsif par un comportement répété de la part d’un individu, qui ne peut y mettre un terme volontairement. On parle bien sûr notamment de certaines dépendances, mais ce trouble peut aussi se traduire par des gestes simples, comme placer les choses dans un ordre précis ou encore constamment s’inquiéter d’un geste que l’on a pourtant bien accompli, comme verrouiller une porte.

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Une contre-étude diminue l’impact des antioxydants

Les antioxydants ont la cote depuis un bon moment maintenant, et ce n’était qu’une question de temps avant que des études moins flatteuses sur le sujet ne soient publiées.

C’est le cas de celle proposée par des chercheurs bostonnais et des Pays-Bas, et rapportée par The National Library of Medicine, qui minimise les impacts des antioxydants en ce qui concerne la prévention de certains problèmes de santé.

On parle entre autres des attaques cérébrales et des maladies dégénératives, qui ne seraient pas nécessairement moins probables chez les gens qui consomment des antioxydants.

« Les écrits concernant les antioxydants et les troubles dégénératifs du cerveau (dementia) ont été mélangés. Il y a une école de pensée qui dit qu’en fin de compte, les antioxydants peuvent être bénéfiques, mais c’est également vrai de dire qu’en regardant les antioxydants de près, on constate que chaque individu va réagir différemment à sa consommation. » Explique Elizabeth Devore, de la Brigham and Women’s Hospital de Boston.

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Les chercheurs ont découvert un marqueur biologique de la dyslexie

Dans le cadre d’une nouvelle étude, des chercheurs ont enregistré les ondes cérébrales automatiques produites par 100 enfants d’âge scolaire lorsqu’ils entendaient des sons reliés à leur langue maternelle.

Selon les chercheurs, ceux qui possédaient les meilleures habiletés en lecture encodaient ces sons de la manière la plus constante possible, tandis que ceux qui éprouvaient le plus de difficultés à lire n’avaient pas une réponse constante.

En théorie, la réponse du cerveau des enfants devrait se stabiliser une fois que ceux-ci ont réussi à correctement lier les sons avec leur signification. Mais ce processus ne se fait pas bien chez les enfants dyslexiques. Ces enfants peuvent toutefois apprendre à décoder les sons correctement.

Les enfants qui lisaient le moins bien dans l’étude ont reçu un appareil « d’assistance à l’écoute » qui transmettait leur voix directement dans leurs oreilles. Au bout d’un an, ces enfants avaient non seulement plus de facilité avec la lecture, mais leur cerveau encodait les sons de manière plus constante, en particulier les consonnes.

Sachez donc qu’il est rare que les gens aient de la difficulté à encoder les voyelles, puisque les sons associés à celles-ci sont relativement simples et longs, ont fait remarquer les auteurs, selon Science Daily.