Des chercheurs américains ont analysé des numérisations et des tests de résonnance magnétique pour observer les effets du TSA sur le cerveau tout au long de la vie.
« Notre étude innove dans le sens où nous avons utilisé une nouvelle technique pour comparer directement l’activité cérébrale des enfants ainsi que des adultes faisant partie du spectre. Nous avons découvert que les changements cérébraux associés à l’autisme ne se produisent pas seulement durant l’enfance, puis arrêtent. En fait, notre étude suggère que ceux-ci continuent de se développer », a noté l’auteur de la méta-analyse, le Dr Daniel Dickstein, cité par Science Daily.
Par exemple, des problèmes de communication et des habiletés sociales sont souvent des symptômes très présents dans le TSA. L’étude a démontré que durant l’accomplissement de tâches sociales, comme regarder des visages, les enfants autistes présentent moins d’activité cérébrale que les adultes autistes.
Ces différences ont été observées tant au niveau de l’hippocampe droit que du corps calleux supérieur, deux régions du cerveau associées à la mémoire ainsi qu’à d’autres fonctions exécutives.