Catégories
Uncategorized

Le clignement des yeux, inutile ? Pas si vous êtes stressé.

S’il existe un geste corporel aux allures banales, c’est bien le clignement des yeux. On savait que ce réflexe avait pour but d’humecter les yeux adéquatement, mais aucune autre vertu n’était associée à ce battement de paupières.

Inutile alors, médicalement parlant, de cligner des yeux? Pas si vous êtes stressé, lancent des chercheurs japonais en publiant une étude sur le sujet, rapportée par Top Santé.

Pour ces chercheurs, le clignement de vos yeux serait aussi un efficace moyen de contrer le stress, puisqu’il permet au cerveau de se « reposer » pendant un instant, aussi minime cet instant soit-il.

On décrit le phénomène comme un « mode veille », similaire à celui de votre ordinateur à la maison. Cette fraction de seconde de repos permettrait au cerveau de reprendre ses esprits, et ainsi d’agir plus efficacement.

Conséquemment, les chercheurs remarquent qu’une personne en pleine action, ou occupée à une tâche clignera moins des yeux que celle qui se retrouve inactive, oisive.

Bien que cela ne soit pas la découverte de l’année, elle permet de comprendre un peu mieux les fonctionnalités de « veille », ou de pause, du cerveau humain.

Catégories
Uncategorized

L’obésité de la mère pourrait altérer le développement du cerveau du bébé

Des chercheurs ont analysé le liquide amniotique provenant de 8 femmes enceintes obèses ayant subi une amniocentèse, ainsi que celui provenant de 8 femmes formant un groupe de contrôle.

Bien sûr, chacune ayant un bébé du même sexe et du même âge gestationnel que les femmes du premier groupe.

Chez les femmes obèses, l’expression des gènes impliqués dans le processus normal d’apoptose du système nerveux central était beaucoup moins élevée.

De plus, le liquide amniotique des femmes obèses avait un taux neuf fois plus élevé provenant d’un gène appelé APOD. En temps normal, celui-ci protège les neurones, mais il devient probablement néfaste lorsqu’il est présent en trop grande quantité.

Une experte, la Dre Mary D’Alton, a expliqué que les données ne signifient pas que tous ces enfants auront un cerveau anormal, rappelant qu’il s’agit uniquement d’une étude préliminaire.

Mais elle a fortement suggéré aux femmes obèses d’aller chercher conseil avant d’essayer de tomber enceinte. « Nul besoin d’attendre pour cela… Il y a une multitude de raisons pour lesquelles ces femmes devraient perdre du poids, » selon Med Page Today.

Les résultats de l’étude ont été présentés lors du récent congrès de la Society for Maternal-Fetal Medicine.

Catégories
Uncategorized

Un plan de plusieurs milliards pour étudier le cerveau humain

Les Américains sont de retour en force sur plusieurs tableaux depuis quelque temps, et ils risquent de marquer un grand coup en dévoilant les conclusions d’une super-étude organisée en secret par l’administration Obama.

Il s’agit de recherches visant à étudier le cerveau humain en profondeur, rapporte The National Library of Medicine.

Des travaux qui auraient nécessité plusieurs milliards de dollars et près d’une dizaine d’années de dur labeur de la part de plusieurs scientifiques.

Les résultats de cette super-étude pourraient donc être dévoilés aussi tôt que le mois prochain, selon ce que l’on comprend.

Le but de cette initiative était de réussir à créer un « mappage » du cerveau humain, et d’en comprendre le plus possible sur l’énigmatique organe. Les spécialistes et chercheurs de partout s’en réjouissent.

« L’initiative a le potentiel de révolutionner notre compréhension des circuits neuronaux, et d’offrir le savoir fondamental critique au développement de traitements contre plusieurs maladies. », déclare avec enthousiasme le Dr David Fitzpatrick, de la Max Planck Florida Institute for Neuroscience.

Catégories
Uncategorized

Êtes-vous un petit ou un grand rêveur?

L’INSERM était chargé d’analyser l’activité cérébrale chez les dormeurs en tout genre, et l’institut y va de quelques révélations intéressantes, rapportées par Top Santé.

Notamment cette distinction entre « petit » et « grand » rêveur, qui se définit entre autres par la capacité à dormir paisiblement et à se souvenir de ses rêves.

Alors que les petits rêveurs seraient plus susceptibles de dormir paisiblement, on apprend que les grands rêveurs peuvent être victimes de nuits plus agitées et se réveiller plus souvent au cours de la nuit, mais ont aussi la faculté de se souvenir plus aisément de leurs rêves.

Baptiste Eichenlaub et Perrine Ruby, chercheurs de l’INSERM, qualifient ces phases de rêves de « micro-réveil », période au cours de laquelle les dormeurs seraient plus sensibles aux perturbations extérieures ainsi qu’aux distractions environnantes.

On parle donc d’une phase qui frôle le réveil, au sens où les grands rêveurs sont conscients de l’environnement tout en dormant.

Les petits rêveurs enregistrent aussi ces phases de micro-réveil, expliquent les deux chercheurs, elles sont simplement plus courtes. On parle de cinq minutes de ce phénomène par nuit pour les petits rêveurs, et de 15 minutes pour les grands.

Catégories
Uncategorized

Le traitement hormonal substitutif en prévention de l’Alzheimer

Santé Log rapporte que le traitement hormonal substitutif, aussi appelé simplement THS, pourrait s’avérer un outil de choix dans la lutte à la maladie d’Alzheimer, ainsi que pour sa prévention.

C’est ce qui ressort d’une étude américaine publiée dans la plus récente édition du magazine PLoS ONE, alors que des chercheurs croient que le THS pourrait contribuer à ralentir le vieillissement prématuré des cellules, et ainsi prévenir le déclin cognitif trop hâtif.

Si les réactions face à cette « découverte » sont pour l’instant partagées, les chercheurs de l’Université de Californie, eux, affichent un bel optimisme.

Ils ont pu constater ces effets lors de tests du THS sur un groupe de femmes ménopausées, plus particulièrement sur celles qui démontraient la variante génétique APOE-e4, un facteur de risque de l’Alzheimer.

Si les femmes ménopausées présentant cette variante génétique voient augmenter leurs risques de développer des problèmes cognitifs tels que ceux retrouvés dans les cas d’Alzheimer, le THS permettrait de les réduire considérablement.

Catégories
Uncategorized

Certains comportements autistes s’expliqueraient par un gène altéré

Le gène appelé CELF6 perturbe la production de sérotonine, un composé chimique qui transmet les messages au cerveau. Les chercheurs croyaient depuis longtemps que la sérotonine jouait un rôle dans le trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Après avoir trouvé ce gène altéré chez un enfant, ils ont reproduit la même mutation chez des souris et ont constaté que celles-ci développaient des comportements autistes, et que leur niveau de sérotonine baissait de manière significative.

« Nos résultats suggèrent que nous avons découvert un mécanisme à travers lequel une mutation génétique peut perturber la circulation de la sérotonine et mener à comportements caractéristiques du TSA », a noté l’auteur de l’étude, le Dr Joseph Dougherty, selon EurekAlert!.

« Il ne s’agit que d’un mécanisme, mais d’autres recherches similaires pourraient en dévoiler d’autres qui sont importants pour ce trouble. »

Environ 30 % des personnes qui ont un TSA ont un niveau de sérotonine anormal dans le sang. Même si les chercheurs pensent que le TSA a une forte composante génétique, les gènes connus à ce jour n’expliquent pas vraiment les symptômes.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le Journal of Neuroscience.

Catégories
Uncategorized

La thérapie comportementale peut modifier le fonctionnement du cerveau des enfants autistes

La nouvelle étude a porté sur deux enfants de 5 ans avec un TSA, qui ont d’abord passé un test de résonnance magnétique du cerveau. Ensuite, ces enfants ont reçu de la thérapie comportementale pendant 8 à 10 heures par semaine, et ce, pour une durée de 4 mois.

Puis, un nouveau test de résonnance magnétique du cerveau a mis de l’avant des changements « remarquables » dans la manière dont ces enfants géraient la stimulation.

L’auteure, Avery Voos, a expliqué que l’équipe de scientifiques « avait constaté que ces enfants présentaient une activité cérébrale dans des régions utilisées par des enfants neurotypiques. Après quatre mois de traitement, ils commençaient à utiliser ces régions pour traiter les stimuli sociaux ».

« Nous pouvons dire que nous avons changé la manière dont ces enfants traitent ces informations sociales de bas niveau, et c’est très excitant, » a-t-elle ajouté, selon Science Daily.

La thérapie comportementale ne met pas l’accent sur des compétences ou des buts en particulier, mais se concentre plutôt sur des aspects comme la motivation, pour tenter de déclencher une série d’effets chez les enfants.

Les résultats ont été publiés dans le Journal of Autism and Developmental Disorders.

Catégories
Uncategorized

La stimulation cérébrale aussi utile au stade précoce du Parkinson

De nouvelles recherches sur la stimulation cérébrale concluent que celle-ci est bénéfique pour les patients qui en sont aux premières étapes de la maladie de Parkinson, selon The National Library of Medicine.

On savait déjà que le processus pouvait aider les patients qui en sont à des stades plus avancés, mais c’est la première fois qu’on réussit à établir ses effets en début de traitement.

Le traitement par stimulation cérébrale, qui peut donner froid dans le dos, consiste à placer de petites électrodes sur certaines zones précises du cerveau.

« Jusqu’à maintenant, toutes les études faisaient état des résultats obtenus sur des patients en stade avancé. Le groupe-test actuel est bien loin de ce spectre. Ils font plutôt partie de ceux qui n’étaient traités qu’exclusivement par médication », explique le Dr Gunther Deuschl, du Centre médical Schleswig-Holstein de Kiel, en Allemagne.

Le problème avec le traitement par médication, apprend-on, c’est qu’il développerait un « effet yo-yo » chez les patients, à long terme.

On tente maintenant de trouver de nouvelles pistes de traitement afin de retarder la maladie et d’améliorer la qualité de vie de ceux qui en souffrent.

Catégories
Uncategorized

Le thé serait aussi bénéfique pour le cerveau

Top Santé rapporte une étude en provenance de Singapour, effectuée en collaboration avec des chercheurs américains, qui donne une nouvelle raison de se mettre au thé.

Et spécialement si vous commencez à prendre de l’âge, puisque ces recherches démontrent l’impact significatif du thé sur le cerveau et la prévention du déclin cognitif.

Par déduction, on peut donc prétendre que le thé permet de contrer partiellement le développement de la maladie d’Alzheimer. Après tout, on rapporte que des 1500 hommes et femmes aux prises avec des problèmes cognitifs ou de la mémoire soumis à l’étude, plusieurs ont retrouvé des capacités cognitives étonnantes.

Du lot, ceux qui avaient bu plus de quatre tasses de thé par jour durant une période donnée ont vu leurs troubles de mémoire baisser de 75 %. Le chiffre tombe à près de 50 % pour ceux qui en consommaient trois par jour.

Publiée dans la plus récente édition d’Advances in Nutrition, l’étude confirme que tous les sujets ont démontré de meilleures réactions ou performances lors des tests cognitifs effectués.

Catégories
Uncategorized

Les cas d’Alzheimer pourraient tripler d’ici 2050

Les cas d’Alzheimer pourraient tripler d’ici 2050, rapporte The National Library of Medicine, alors que des chercheurs américains publient une étude sur le sujet.

Il s’agit d’un constat alarmant s’il en est un, puisqu’on trace des prévisions sombres en matière d’Alzheimer dans les années à venir. 13,8 millions de personnes pourraient être atteintes de la maladie dans les prochaines décennies aux États-Unis seulement, une hausse explicable en partie par le vieillissement des baby-boomers.

« Notre étude attire l’attention sur le besoin urgent de plus de recherches, de traitements et de stratégies préventives pour contrer cette épidémie », croit la coauteure de l’étude et professeure associée Jenniver Weuve, du Rush University Medical Center de Chicago.

Plusieurs autres spécialistes, dont ceux du National Institute on Aging, croient qu’il s’agira en effet de l’épidémie de l’avenir, à mesure que la moyenne d’âge de la population augmente avec le temps.

Plusieurs traitements permettent de réduire les symptômes de la maladie d’Alzheimer, mais aucun ne permet d’en guérir.

Cependant, certaines percées encourageantes dans le domaine permettent d’entretenir l’espoir qu’un traitement sera finalement découvert ou mis au point.