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Des cellules transgéniques pour tuer les tumeurs cérébrales

Les scientifiques de l’école médicale de Harvard ont raison de se taper sur l’épaule pour se féliciter. Ils ont réussi à transformer des cellules normales en soldats mortels pour les cellules cancéreuses, rapporte BBC.com.

Le plus difficile aura été de faire en sorte que les cellules génétiquement modifiées, qui produisent et sécrètent une toxine, s’attaquent uniquement aux cellules tumorales.

Dr Khalid Shah de l’Hôpital général du Massachusetts affirme qu’il s’agit du « traitement du futur » pour éradiquer le cancer.

Son étude a été publiée dans la revue scientifique Stem Cells. Dans le processus de recherche, les experts ont dû faire en sorte que ces cellules souches transgéniques résistent à leur propre toxine.

« Les toxines qui tuent le cancer ont été utilisées avec succès dans une grande variété de cancers du sang, mais elles ne fonctionnent pas aussi bien sur des tumeurs solides, puisque les cancers ne sont pas aussi accessibles, et les toxines ne vivent pas suffisamment longtemps. »

Dr Shah se dit certain de pouvoir utiliser cette méthode en clinique d’ici les 5 prochaines années.

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Une toxine d’araignée pour décrypter l’activité électrique des neurones

Il s’agit d’une méthode peu orthodoxe, mais les scientifiques ont réalisé qu’en combinant la toxine de la tarentule et un composé fluorescent, ils ont pu observer l’interaction entre les cellules chez l’humain.

Jon Sack a expliqué le fonctionnement de ce qu’il appelle sa sonde cellulaire. « Les canaux ioniques sont appelés les transistors de la vie parce qu’ils agissent comme des interrupteurs, générant une rétroaction électrique. Pour comprendre comment le système nerveux ou le cœur fonctionnent, nous devons savoir quels interrupteurs sont activés. »

Avec cette nouvelle méthode, les spécialistes en apprennent plus que jamais sur les interactions électriques et ont bon espoir d’appliquer celle-ci pour créer un dessin cartésien des connectivités cérébrales élémentaires.

Comme l’indique Bruce Cohen, un autre des chercheurs, « comprendre les mécanismes moléculaires du signal électrique des neurones est l’un des problèmes fondamentaux dans le décryptage des fonctions cérébrales ».

Selon Sack, c’est le potentiel de cette étude qui est merveilleux, puisqu’il trace la voie pour de nombreuses recherches. Il existe une grosse famille de toxines d’araignées qui s’attaquent à différents canaux ioniques, ce qui est prometteur.

La recherche a été publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Accepteriez-vous une opération au cerveau effectuée par un robot?

Le fameux robot permettra une opération moins invasive que celles qui sont actuellement pratiquées pour éradiquer les crises.

En effet, la seule méthode consiste habituellement à percer un trou dans le crâne afin d’aller détruire la partie du cerveau qui contient ce que l’on appelle le foyer épileptique. Celui-ci se situe dans l’hippocampe, soit à la base du cerveau.

Science World Report mentionne que le prototype a été présenté lors de la Fluid Power Innovation and Research Conference à Nashville. Les gens présents ont eu droit à une démonstration en direct.

Le robot chirurgien effectuera une insertion à partir de la joue. De cette façon, il serait possible de détruire le foyer en atteignant la zone inférieure du cerveau sans toucher au crâne.

Selon l’auteur principal du projet, Eric Barth, le processus fut très complexe. « Nous savions que nous avions la compétence pour développer un robot qui pouvait opérer à l’intérieur d’un appareil IRM (imagerie médicale) »,

Barth affirme que le robot sera dans les salles d’opération dans la prochaine décennie. Pour le moment, ils se pratiqueront sur des sujets à la morgue.

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Les tumeurs du cerveau chez l’enfant pourraient être évitées

L’étude se retrouve dans la revue Developmental Cell. Dans certains cas, on pourrait prévenir la formation du médulloblastome, tumeur cérébrale la plus commune chez l’enfant.

Les chercheurs ont découvert que la protéine Sonic Hedgehog (SHH), en présence de la protéine Boc, jouerait un rôle significatif dans la tumorigénèse, soit le processus qui transforme les cellules saines en cellules cancéreuses.

L’équipe du Dr Lukas Tamayo-Orrego a décidé de porter attention à cette protéine. Dans les cas de tumeur, la protéine Boc est toujours présente lorsque la SHH fait des dommages à l’ADN.

« En fait, c’est Boc qui crée des mutations de l’ADN dans les cellules cancéreuses », indiquent les chercheurs.

Ils ont donc effectué des tests pour inhiber la protéine responsable, ce qui a réduit nombre de tumeurs de 66 %. Par conséquent, « l’inactivation de Boc réduit le développement de médulloblastomes précoces en tumeurs plus sérieuses ».

Les chercheurs, rapporte Science World Report, souhaitent utiliser l’inhibition de cette protéine pour éviter les traitements de chimiothérapie aux enfants et réduire la progression des tumeurs cérébrales.

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La moindre dose d’antidépresseurs crée des modifications cérébrales

Le cerveau serait affecté dès les premières heures suivant la prise de médication contre les symptômes dépressifs, rapporte Science World Report.

Des chercheurs allemands du Max Planck Institute for Human Cognitive and Brain Sciences ont effectué des tests auprès de 22 participants en santé. Aucun d’entre eux n’avait déjà reçu un traitement contre la dépression.

On a administré une dose d’inhibiteur du recaptage de la sérotonine (Lexapro), un antidépresseur couramment prescrit, à certains d’entre eux, puis un placebo à d’autres. Et on a observé l’imagerie de leur cerveau.

Des changements au niveau des connexions cérébrales par rapport au premier scanneur avant médication étaient visibles 3 heures suivant la prise du médicament, lors de la seconde imagerie.

Le médicament a en effet réduit la connectivité intrinsèque de plusieurs régions du cerveau. Seuls le cervelet et le thalamus, au contraire, ont vu leurs connexions proliférer.

« Nous espérons qu’ultimement, notre travail permettra des traitements plus adaptés et personnalisés selon les besoins thérapeutiques individuels des patients souffrant de dépression », ont conclu les chercheurs.

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Apprendre en dormant, est-ce possible?

Il a été prouvé, rapporte le Telegraph, que notre cerveau est en mesure de trier et de traiter automatiquement de l’information pendant que notre corps, lui, est endormi.

Des scientifiques de Cambridge ont expliqué ce processus simplement, en affirmant que c’est la raison pour laquelle, entre autres, nous nous réveillons au son du réveille-matin, mais pas durant un gros orage.

Le Dr Sid Kouider, de l’École Normale Supérieure de Paris, affirme aussi que « le cerveau endormi peut être bien plus actif qu’on pourrait le croire ». Cependant, il explique que ce n’est pas la complexité de la tâche qui importe, mais la possibilité qu’elle soit automatisée ou non qui fait en sorte que le cerveau peut la traiter pendant le sommeil.

Kouider met cependant les chercheurs en garde du prix à payer si l’on poursuit dans cette voie. « Chercher à tirer profit des capacités d’apprentissage pendant notre temps de sommeil a un coût, et peu importe les avantages, il faut se demander si cela vaut la peine. »

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L’érythropoïétine pourrait protéger le cerveau des bébés prématurés

Cette hormone reproduite de façon synthétique a été utilisée de façon illégale par de nombreux athlètes pour améliorer leur performance. Aujourd’hui, la médecine pourrait utiliser l’érythropoïétine (EPO) pour stimuler la protection cérébrale dès la naissance d’un enfant né avant terme.

« Nous avons réalisé que le cerveau des enfants qui avaient reçu ce traitement était bien moins endommagé que celui de ceux à qui l’on avait donné un placebo », rapporte Dr Russia Ha-Vinh Leuchter au réseau BBC News.

« C’est la première fois que les bienfaits de l’EPO sur le cerveau de bébés prématurés peuvent être observés. »

Dans le cadre de l’étude, les chercheurs ont séparé en 2 groupes 495 bébés nés entre la 26e et 31e semaine de gestation. Ils avaient donc tous un risque plus élevé de séquelles cérébrales. Le premier groupe recevait par intraveineuse 3 doses d’érythropoïétine en 42 heures.

Dans le groupe placebo, 36 % des enfants ont révélé des dommages cérébraux, alors que ce taux s’élevait à 22 % dans le groupe ayant reçu les injections d’EPO.

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Stimuler une partie du cerveau pour améliorer la motivation sportive?

Ne serait-ce pas là l’intervention médicale la plus utilisée si celle-ci était permise au grand public? Les experts de l’institut de recherche pour enfants de Seattle ont justement découvert une petite région du cerveau qui motive un être à faire des activités physiques.

L’habenula est similaire chez les rongeurs et les humains. Elle comprend des fonctions de base qui régulent l’humeur et la motivation. Il s’agit donc d’une région qui détermine spécifiquement le désir d’exercice, informe le Dr Eric Turner.

« Les segments responsables de la motivation à l’activité physique étaient jusqu’à présent mal compris. Désormais, nous pouvons chercher une façon de manipuler ce désir en touchant uniquement la partie du cerveau concernée. »

Des souris modifiées génétiquement ont été testées, mentionne Headlines & Global News, et il s’est avéré qu’avec cette région du cerveau inhibée, elles sont devenues léthargiques.

Au contraire, celles dont l’habenula a été stimulée se sont transformées en ferventes de la roue d’exercice.

L’étude a été publiée dans le Journal of Neuroscience.

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Les enfants en forme sont-ils plus intelligents?

Une précédente étude a déjà prouvé que la matière grise, zones du cerveau importantes pour la mémoire et l’apprentissage, est plus développée chez les enfants qui sont en forme physiquement et qui bougent régulièrement, révèle Science World Report.

Pour la première fois, des chercheurs de l’Université de l’Illinois ont exploré comment l’aérobie et la mise en forme pouvaient avoir un lien avec certaines voies tracées par la matière blanche dans le cerveau des enfants.

En examinant l’apport d’eau dans les tissus cérébraux chez 24 enfants âgés de neuf et dix ans, les scientifiques ont découvert que chez les enfants en forme, une fois de plus, il y avait une différence. Les régions de la matière blanche reliées à l’attention et la mémoire étaient mieux approvisionnées.

Selon des études antérieures, l’activité physique apporte des bienfaits à la matière blanche du cerveau adulte. Désormais, les experts ont prouvé que le cerveau profite de ces bienfaits tout au long de sa vie.

La recherche a été publiée dans la revue Frontiers in Human Neuroscience.

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Le cerveau des bébés de sexe masculin est plus gros

Des experts de l’Université de Californie, d’Hawaii et de la Norwegian University of Science and Technology ont analysé les diverses trajectoires de croissance cérébrale postnatale. 

Lorsqu’un bébé voit le jour, son cerveau fait environ un tiers de la taille de celui d’un adulte. La petite boîte crânienne prendra de l’expansion et grossira de 1 % par jour au fil des premières semaines de vie. 

Après trois mois, le nourrisson aura un cerveau un peu plus gros que la moitié de la taille du cerveau adulte. 

En examinant par IRM 87 bébés naissants des deux sexes et en bonne santé, les chercheurs ont découvert que lorsqu’un petit garçon naît, son cerveau est légèrement plus grand que ceux des filles (347 cm3 vs 335 cm3). Qui plus est, sa croissance lors des 3 premiers mois est plus rapide (66 % vs 63 %). 

Le cervelet qui se situe derrière le cerveau et qui gère le mouvement, la coordination et l’équilibre est la zone cervicale qui se développe le plus vite. Quant à l’hippocampe qui aide à la mémoire, elle serait la partie la plus lente à faire ses preuves. 

Ces nouveaux constats publiés dans le JAMA Neurology pourraient aider à prévenir et mieux détecter certains troubles du développement, écrit Santé Log.