Catégories
Uncategorized

Jouer d’un instrument de musique aide au développement du cerveau

Le cerveau des enfants qui ont joué de la musique durant un à cinq ans répond mieux à des sons complexes, les rend plus efficaces et en tire la fréquence fondamentale à l’âge adulte.

La fréquence fondamentale est la plus basse dans un son et est essentielle pour la perception de la voix et de la musique, puisqu’elle permet de reconnaître les sons complexes dans un environnement bruyant.

« La façon dont vous entendez les sons aujourd’hui est dictée par les expériences avec le son que vous avez eues jusqu’à maintenant […] L’entrainement musical chez les enfants fait d’eux de meilleurs auditeurs plus tard dans la vie », explique Nina Kraus de la Northwestern University.

Publiée dans le Journal of Neuroscience, l’étude a observé la façon dont le système nerveux capture les sons pour en arriver à cette conclusion.

Rappelons toutefois que le fait d’écouter de la musique à l’aide d’un baladeur, d’un lecteur mp3 ou d’un iPod n’a pas les mêmes effets. Au contraire, on attribue à ces appareils une perte de l’ouïe chez un adolescent américain sur cinq.

Catégories
Uncategorized

Les migraines affectent plus les femmes

Oui, la migraine affecte plus les femmes que les hommes, et cela vient d’être démontré avec des imageries par résonnance magnétique du cerveau de personnes durant des crises.
 
Les femmes jugent que leur migraine est plus pénible que celle des hommes, et elles n’auraient pas tort.
 
Les migraines touchent deux zones du cerveau : l’insula, qui joue un rôle clé dans le traitement de la douleur, et le précunéus, lié à la conscience de soi.
 
Lors d’une migraine chez la femme, ces deux régions sont plus épaisses et ont plus de matières grises que chez les hommes. Mais surtout, elles se connectent en réponse à la douleur, ce qu’elles ne font pas chez les hommes.
 
Cela expliquerait la plus grande sensibilité des femmes à la migraine.
 
Cette étude parue dans le journal Brain confirme que le cerveau réagit différemment selon le sexe de l’individu.
 
Catégories
Uncategorized

La Toxoplasmose inciterait-elle au suicide ?

Le Journal of Clinical Psychiatry révèle que le parasite Tosoplasma gondii, responsable de la Toxoplasmose, inciterait plus au suicide ou du moins à faire des tentatives de suicide.

Les chercheurs du Michigan State University ont noté des changements subtils dans le cerveau de personnes atteintes, entraînant une plus grande vulnérabilité. On croit que les risques de faire une tentative de suicide seraient sept fois plus élevés.

« Des études ont déjà découvert des signes d’inflammation dans le cerveau des victimes de suicide ou de personnes atteintes de dépression et certaines ont même déjà lié le Toxoplasma gondii aux tentatives de suicide (TS). Dans notre étude, nous constatons qu’être déclaré positif au parasite est associé à 7 fois plus de risque de TS », explique le professeur de psychiatrie expérimentale, Lena Brundin.

Mais même si le risque de faire une tentative de suicide est plus élevé chez les personnes ayant le parasite causant la Toxoplasmose, il reste que la majorité des gens ne se rendront pas jusqu’à ce stade. Seulement certaines personnes seraient plus susceptibles de développer des symptômes de dépression que d’autres.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

Catégories
Uncategorized

Découverte importante concernant le cerveau

On croyait depuis longtemps que l’hippocampe, qui est lié à la mémoire, et le cortex préfrontal, qui est lié à la prise de décision et à l’inhibition, étaient totalement indépendants l’un de L’autre.

Mais une équipe de scientifiques de l’Université McGill à Montréal vient de découvrir qu’en fait, ces deux zones s’interpellent. Ce qui laisse donc croire que les circuits du cerveau fonctionnent en symbiose.

« Nous avions toujours cru que l’hippocampe et le cortex préfrontal fonctionnaient de façon indépendante. Les résultats de notre plus récente étude indiquent qu’il en est autrement », explique le professeur Yogita Chudasama au Journal of Neuroscience.

L’expérience, qui a été menée sur des rats, apporte une nouvelle compréhension des mécanismes neurologiques. Éventuellement, cela pourrait mener à de meilleurs traitements de la dépression et de la schizophrénie.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

Catégories
Uncategorized

Le stress et la dépression réduisent la taille du cerveau

 

Le Nature Medicine rapporte que des chercheurs de l’université de Yale croient que les gens qui souffrent de stress chronique ou de dépression ont une perte du volume de leur cerveau. Ce qui expliquerait pourquoi certains développent des troubles affectifs et cognitifs.

Les chercheurs ont découvert, dans ces deux pathologies, un interrupteur génétique qui freine l’expression de plusieurs gènes nécessaires à la formation de connexions synaptiques entre les neurones. Ce phénomène finit par entraîner une perte de volume du cerveau.

« Nous avons voulu vérifier que le stress entraîne une perte de synapses chez les humains. Nous montrons que les circuits normalement impliqués dans l’émotion et dans la cognition sont perturbés lorsque ce facteur de transcription unique est activé », explique l’auteur principal de l’étude, Ronald Duman.

Chez les gens déprimés, par exemple, on a noté des niveaux moindres de l’expression des gènes liés aux connexions entre les neurones.

Si on trouve le moyen de renforcer ces connexions, on entrevoit la possibilité de développer des traitements plus efficaces que les antidépresseurs.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

 

Catégories
Uncategorized

Les parents ne devraient pas se disputer devant leurs enfants

Selon les résultats publiés dans la revue Psychological Science, les disputes devraient être évitées en présence de l’enfant, et ce, même s’il dort puisque dès l’âge de six ans, les enfants sont sensibles à la façon dont leurs parents communiquent.

En fait, le cerveau des enfants témoins des disputes de leurs parents traduit, durant le sommeil, des émotions conflictuelles ayant un impact sur leur développement.

Cela vient entre autres de l’activité du cerveau durant la nuit, qui ressasse les disputes et impose à l’enfant une vague d’émotions, transformant ainsi le bien-être en stress et en colère.

Toutefois, les chercheurs soulignent que même si les disputes ne sont pas violentes ni si importantes, elles entraînent des conséquences sur les émotions des tout-petits comme une hypersensibilité aux émotions négatives.

Rappelons également que le divorce des parents peut entraîner des effets néfastes chez les enfants. Par exemple, une vie de famille houleuse peut déclencher la puberté plus tôt chez les petites filles.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

Catégories
Uncategorized

Les édulcorants changent la réponse cérébrale au sucre

Une étude américaine révèle que la consommation régulière d’édulcorants diminue la prédiction du cerveau face à la valeur énergétique des aliments. En d’autres mots, on finit par croire que les aliments sont moins caloriques qu’ils ne le sont en réalité, rapporte CEDUS.

26 personnes ayant en moyenne entre 24 et 25 ans ont participé à la recherche.

Elles ont bu 1 ml de sirop de saccharose à des concentrations diverses. Ensuite, le jour suivant, elles devaient boire sept fois de suite 1 ml de la concentration qu’elles trouvaient la plus sucrée et 1 ml de celle qu’elles considéraient la moins concentrée, en plus de 1 ml de liquide sans goût.

Chaque participant a eu des imager ies par résonnance magnétique de son cerveau. On a noté deux pics d’activité dans le cerveau lors des contrastes les plus importants, soit avec le sirop à forte intensité et le liquide sans goût.

On conclut donc que les édulcorants, qui ont le même goût que celui du sucre, mais sans ses calories, finissent par modifier la réponse cérébrale face à ce goût.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

Catégories
Uncategorized

La violence laisse des traces sur le cerveau des enfants

Les chercheurs de l’Université du Texas Southwestern ont découvert que les enfants maltraités avant d’avoir dix ans se retrouvaient avec des perturbations de la substance blanche dans le cerveau vers l’adolescence.

Le rôle de cette matière est en fait d’assurer la transmission des messages nerveux entre le cerveau et le reste du corps.

Ce dérèglement se traduirait généralement par des troubles dépressifs, des comportements addictifs et d’usage de drogues.

Les chercheurs croient donc, à l’issue de cette recherche, que la maltraitance d’un enfant peut causer de graves chocs au cerveau qui modifieront son comportement dans le futur.

Ces séquelles dureraient toute leur vie, selon l’étude publiée dans la revue Neuropsychopharmacology.

Rappelons qu’un parent qui maltraite fréquemment son enfant peut augmenter le risque que ce dernier ait un cancer à l’âge adulte.

Les cas de stress durant l’enfance poussent davantage les garçons à développer un cancer à l’âge adulte. Cependant, les enfants qui sont maltraités par un parent du même sexe qu’eux, qu’ils soient filles ou garçons, courent le même risque.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

 

Catégories
Uncategorized

Les carottes sont bénéfiques pour le cerveau

De nombreux aliments sont reconnus pour préserver les fonctions cognitives. Le Health Day News ajoute maintenant les carottes et les olives à la liste.

En effet, les carottes et les olives contiennent de la lutéoline qui aide à réduire l’inflammation liée au déficit des capacités du cerveau.

Ces légumes possede donc les mêmes avantages que les baies en retardant le vieillissement cognitif, comme la mémoire, la pensée et la logique.

L’Université de l’Illinois mentionne également que l’on retrouve aussi de la lutéoline dans les poivrons, le céleri, la menthe poivrée, le romarin et la camomille.

Des expériences menées sur des rats démontrent qu’après leur avoir donné ce composé pendant quatre semaines, on a pu freiner le processus de vieillissement du cerveau qui entraîne la production de molécules inflammatoires, ce qui contribue aux problèmes de mémoire.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

Catégories
Uncategorized

Le développement du cerveau retardé chez les enfants hyperactifs

 

En fait, les chercheurs ont vu que l’épaississement du cortex cérébral est retardé chez les enfants atteints de TDAH.

Le cortex cérébral est la matière grise qui couvre les structures internes du cerveau et est divisé en deux lobes.

Chaque lobe a des tâches bien précises reliées à l’attention, au langage et au processus sensoriel, entre autres.

De plus, les scientifiques estiment que l’épaisseur et la superficie du cortex n’augmentent pas de façon normale.

Durant l’étude, la superficie du cortex des enfants atteints de TDAH atteignait 50 % de sa taille à presque 15 ans tandis qu’e normalement, il devrait atteindre cette taille deux ans plus tôt.

« Comme d’autres composantes du développement du cortex sont aussi retardées, cela suggère qu’il y a un retard global des régions du cerveau importantes pour le contrôle des actions et l’attention des enfants atteints de TDAH », explique un clinicien du National Institute of Mental Health et auteur de l’étude, Philip Shaw.

Rappelons qu’il pourrait y avoir des avantages à modifier le régime alimentaire d’enfants souffrant de TDAH. Des études antérieures ont mis en lumière des effets positifs des acides gras provenant de poissons sur les symptômes de la maladie.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net