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La vie d’un enfant négligé peut s’améliorer

Une étude menée par le Centre hospitalier pour enfants de Boston et son département de neurosciences suggère que le volume de substance grise et blanche dans le cerveau diffère d’un enfant à l’autre selon son vécu.

La bonne nouvelle de cette étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences est que le volume de matière grise et blanche peut connaître un rétablissement, tout comme une augmentation, si l’enfant se trouve en confiance et en sécurité dans un environnement sain pour lui.

Ainsi, un enfant institutionnalisé peut être atteint d’une déficience cognitive, mais montrer des améliorations lorsqu’il est placé dans un bon foyer d’accueil. « L’exposition à l’adversité durant l’enfance a un effet négatif sur le développement du cerveau », expliquent les chercheurs. « Il n’y a pas que les enfants placés en institution qui sont concernés, mais aussi les enfants exposés à la violence, l’abandon, la guerre, la pauvreté extrême, etc. »

Pour arriver à ces conclusions, l’IRM de trois groupes d’enfants âgés de 8 à 11 ans, dont deux groupes ayant vécu des traumatismes et un autre ayant eu un développement normal, a été observée.

« Nos études cognitives suggèrent qu’il peut y avoir une période sensible couvrant les deux premières années de la vie dans lequel l’apparition de la famille d’accueil exerce un effet maximal sur le développement cognitif », ajoutent les experts, mentionnant que le plus tôt un enfant est placé dans un environnement sain, meilleurs sont les résultats.

Au moins 8 millions d’enfants dans le monde vivent dans des milieux institutionnels, selon l’UNICEF, pour des cas de négligence physique et psychologique grave.

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Les enfants et les mouches ont une mémoire « semblable »

La dopamine permet notamment de faire progresser la fonction cérébrale qui aide à l’apprentissage et qui permet de faire en sorte qu’on se souvient des belles et des mauvaises expériences.

Ainsi, la mémoire aversive — qui fait en sorte qu’un enfant gardera une mauvaise image de la fois où il s’est fermé la porte sur les doigts ou un bon souvenir du goût d’une crème molle dégustée par un bel après-midi avec son père – permet aux petits de fuir les choses qui font mal et d’être attirés par les expériences positives, explique le site SantéLog.

Il s’avère toutefois qu’il n’y a pas que les humains, notamment les enfants en période d’apprentissage de la vie, qui sont aptes à se souvenir des bons ou moins bons moments. Certains insectes le font aussi, dont les mouches avec leur minuscule cerveau, constatent des chercheurs de l’Institut Max Planck qui ont publié leur étude dans la revue Nature.

C’est en faisant une panoplie d’expériences où la mouche se sentait attirée ou non vers une odeur, et pouvait par la suite arriver à se rappeler où elle avait senti ce bon parfum pour retrouver une sensation de satisfaction et de récompense, que les chercheurs ont réussi à confirmer que les mouches avaient les mêmes cellules nerveuses dopaminergiques que les enfants, dont 4 types différents.

Parmi ces derniers, on en retrouve 3 qui jouent divers rôles dans la médiation de stimuli négatifs, tandis que le quatrième est lié à la création de souvenirs intéressants et positifs.

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Une nouvelle technique d’IRM permet de mieux comprendre la sclérose en plaques

(Relaxnews) – L’utilisation d’une nouvelle méthode d’imagerie par résonance magnétique (IRM) a permis à des chercheurs français de mieux appréhender l’évolution de la sclérose en plaques (SEP), maladie neurologique affectant le système nerveux central.

Publiés en ligne dans le journal Radiology, leurs travaux permettraient à long terme d’améliorer la prise en charge de la maladie.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs du Centre de résonance magnétique biologique et médicale ont testé une technique d’IRM permettant de mesurer et d’évaluer la quantité et la distribution du sodium dans le cerveau. Les scientifiques se sont intéressés au sodium, car ce dernier joue un rôle majeur dans le processus de dégénérescence de la fibre nerveuse du neurone.

À travers cette étude, les chercheurs ont découvert une accumulation anormale de sodium dans certaines zones du cerveau des patients atteints de sclérose en plaques à un stade précoce, et dans l’ensemble du cerveau des patients souffrant de la maladie à un stade avancé.

« Les concentrations de sodium dans la substance grise des zones fonctionnelles motrices sont ainsi corrélées à l’ampleur de l’invalidité du patient. (…) L’IRM du sodium nous ouvre une voie pour mieux comprendre l’évolution de la maladie et détecter l’apparition de l’atteinte neuro-axonale responsable du handicap chez les patients », expliquent les deux principaux auteurs de l’étude.

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Une meilleure compréhension de l’altruisme

Le journal Neuron rapporte une explication des différences d’altruisme entre les personnes.
 
Apparemment, c’est la zone appelée jonction temporo-pariétale qui est en cause. La taille et l’activité dans cette zone jouent aussi un rôle dans l’empathie qui régule notre vision de l’autre.
 
Le développement dans l’altruisme passe par un changement dans la structure du cerveau et l’activation des neurones.
 
On remarque que les personnes qui ont spontanément une bonne compréhension des intentions et pensées des autres sont plus altruistes que les personnes qui s’efforcent de l’être.
 
Chaque participant à l’étude a eu une imagerie cérébrale, en plus de participer à un jeu qui consistait à répartir de l’argent entre lui et des partenaires inconnus.
 
Les gens qui ont été plus généreux avaient une plus grande zone temporo-pariétale, et plus d’activités dans cette dernière également.
 
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Certaines anxiétés demeurent gravées à jamais

Une équipe de l’Université de Bonn, en Allemagne, a réussi à décoder le mécanisme moléculaire des traumatismes qui se gravent pour toujours dans le cerveau.
 
En fait, c’est un groupe de protéines, les dynorphines, qui jouerait un rôle clé dans cette empreinte.
 
Des souris auxquelles on avait désactivé le gène qui produit les dynorphines sont demeurées anxieuses très longtemps après un traumatisme, comparativement aux rongeurs à qui l’on n’avait pas désactivé le gène.
 
On a aussi tenté l’expérience avec des humains. Non pas qu’on ait désactivé le gène, mais chez l’humain, les niveaux de dynorphines varient.
 
Chez ceux qui n’en ont pas vraiment, on constate que les traumatismes demeurent gravés, comparativement à ceux qui ont un taux normal de ce groupe de protéines.
 
Habituellement, grâce aux dynorphines, on apprend graduellement, avec le temps, à ne plus avoir peur du danger passé, mais chez certaines personnes, ces traumatismes s’inscrivent pour toujours dans le cerveau, ne leur permettant pas de se détendre et d’apaiser leurs émotions, comme le font les dynorphines généralement.
 
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Les effets de la metformine sur le cerveau se confirment

Chez certains diabétiques, on avait remarqué un ralentissement du déclin cognitif, et les experts croyaient que c’était à cause du meilleur contrôle du taux de sucre dans le sang, mais à la lumière de nouveaux résultats, les recherches vont se poursuivre.
 
En effet, le Cell Stem Cell rapporte que le médicament metformine, couramment utilisé pour lutter contre le diabète, ouvre la voie à de nouvelles thérapies contre le déclin cognitif, voire pour réparer certaines lésions cérébrales après un traumatisme.
 
Les chercheurs ont mis en évidence la voie PKC-CBP, qui informe les cellules souches neurales sur l’endroit et le moment où se différencier en neurones matures.
 
Cette même voie a des effets métaboliques sur la metformine dans les cellules hépatiques.
 
« En mettant les deux ensemble, la metformine activant la voie CBP dans le foie, nous avons pensé qu’elle pourrait aussi activer les cellules souches neurales pour favoriser la réparation du cerveau », explique le Dr Freda Miller.
 
Les preuves ont été obtenues sur des souris et des lignées cellulaires humaines qui marquent une augmentation du développement de nouveaux neurones.
 
D’autres études sont donc en cours.

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Un scanneur très tôt pour détecter l’autisme

En fait, on pourrait voir cette différence dès l’âge de six mois. Cela rassure les experts, puisque l’autisme n’est généralement diagnostiqué qu’à l’âge de deux ou trois ans.

L’étude, offrant de nouveaux indices pour faire le diagnostic plus tôt, est la preuve que les symptômes de l’autisme peuvent être améliorés avec une intervention faite rapidement après la naissance.

De plus, cet âge est le meilleur pour garantir une efficacité du traitement, selon le chercheur de l’Institut Neurologique de Montréal à l’Université McGill, Alan Evans. « L’enfance est le moment où le cerveau s’organise et où les connexions se développent rapidement », dit-il.

De plus, « la différence entre les enfants à haut risque qui développaient l’autisme et ceux qui ne le développaient pas n’était pas spécialement dans les voies de développement de la matière blanche — les chemins de fibres qui connectent les régions du cerveau », d’après le docteur Evans.

Un scanneur permettrait donc de mieux observer le développement du cerveau et de mieux cibler l’autisme.

Rappelons que selon les experts du Centre d’autisme et troubles connexes au Kennedy Krieger Institute de Baltimore, certains signes chez les bébés pourraient aider les parents à décerner la maladie. Par exemple, s’il sourit peu, babille rarement, ne répond pas à son nom ou n’établit pas de contact visuel, il est peut-être autiste.

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Une plante pour mieux traiter les maladies du cerveau

Jusqu’ici, traiter les maladies du cerveau avec des médicaments posait problème. Ces traitements faisaient face à un obstacle de taille, car la barrière hémato-encéphalique freine les médicaments et les empêche d’atteindre le système nerveux central.
 
Des chercheurs de l’Université de Copenhague ont découvert des composés de jonquilles africaines qui semblent forts prometteurs pour faire passer les médicaments dans le système nerveux central.
 
Ces composés transporteurs ont la capacité de franchir la barrière hémato-encéphalique. Ces plantes d’Afrique du Sud, les Crinum et Cyrtanthus, apparentées aux jonquilles, semblent fournir la clé pour surmonter cet obstacle infranchissable dans les traitements neurologiques.
 
« Le plus grand défi dans le traitement des maladies du cerveau, c’est que le principe actif ne peut pas traverser la barrière hémato-encéphalique. Les vaisseaux sanguins du cerveau sont impénétrables pour la plupart des composés. Trouver des composés qui parviennent à franchir cette ligne de défense est donc une étape importante dans la recherche », mentionne le professeur Birger Brodin au Journal of Pharmacy and Pharmacology.
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Le tai-chi préserve certaines régions du cerveau

Après avoir appris il y a quelques jours que la méditation chinoise avait un effet bénéfique sur le cerveau, on constate maintenant que le tai-chi en ferait tout autant, rapporte le Journal of Alzheimer’s Disease.
 
Auparavant, des études avaient démontré que ceux qui pratiquaient l’aérobie avaient une augmentation du volume du cerveau et une amélioration de la mémoire.
 
Selon la nouvelle étude menée en collaboration entre les universités du sud de la Floride et de Fudan à Shanghai, le tai-chi permettrait également d’augmenter le volume du cerveau.
 
Après huit mois de suivi auprès de gens qui pratiquaient le tai-chi et d’autres qui n’en faisaient pas, on remarque que ceux qui s’y adonnent au moins trois fois par semaine ont un volume du cerveau plus grand, alors que les autres voient leur cerveau rétrécir.
 
La démence et le déclin cognitif sont liés à un rétrécissement du cerveau. Le tai-chi pourrait donc ralentir le processus et même l’inverser.
 
« Des études épidémiologiques ont montré à maintes reprises que les sujets qui se livrent à l’exercice physique et restent socialement plus actifs ont un risque plus faible de maladie d’Alzheimer », indique le docteur James Mortimer.
 
« Les résultats actuels suggèrent que cela pourrait être le résultat de la croissance et de la préservation des régions critiques du cerveau affectées par la maladie », conclut le Dr Mortimer.
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La méditation chinoise pour stimuler le cerveau

Selon une étude américaine publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, 30 minutes de méditation chinoise par jour améliorent la connectivité cérébrale, que l’on soit débutant ou expert.
 
Habituellement, cela peut prendre un bon moment avant de maîtriser la méditation, mais pas avec la méthode du coauteur de l’étude, Yi-Yuanm Tang.
 
Sa technique consiste à intégrer les postures avec des exercices de respiration, et le tout est facilement maîtrisé après seulement cinq jours.
 
« Les changements physiques importants que nous avons notés mettent en évidence que la méditation peut, sur le court terme, améliorer le contrôle de soi, l’humeur et la réponse au stress », mentionne le second auteur de la recherche, Michael Posner de l’Université de l’Oregon.
 
68 étudiants ont participé à la recherche. On a noté des changements cérébraux dans des zones spécifiques de leur cerveau liées à la mémoire, à l’empathie et au stress.