Les troubles de la vision chez les enfants gravement prématurés seraient reliés, selon des chercheurs danois, à des dommages au cerveau et à une maladie des yeux appelée rétinopathie des prématurés (ROP).
Les chercheurs ont trouvé que les déficits du développement global (les troubles intellectuels qui sont un signe de dommages cérébraux) et les anormalités dans une zone de la rétine responsable de la mauvaise vision étaient plus communs chez les enfants prématurés.
« Les séquelles des dommages cérébraux et les ROP sont des facteurs de risque indépendants pour la perte de vision chez les enfants d’âge préscolaire nés extrêmement prématurément, et la présence de lésions cérébrales est le principal facteur de risque des deux », selon la scientifique principale derrière cette étude, la docteure Carina Slidsborg de l’Hôpital universitaire de Copenhague.
Rappelons que la rétinopathie des prématurés est la seconde cause de cécité la plus courante chez les enfants américains, touchant plus de la moitié des enfants nés à 28 semaines. Cette maladie est causée par le développement de vaisseaux sanguins dans la rétine.
À quoi les bébés rêvent-ils?
« Puisque l’on sait que les bébés ont des MOR (mouvements oculaires rapides, des étapes du sommeil où le globe oculaire bouge rapidement normalement associés au rêve), on peut supposer que les bébés absorbent leurs expériences quotidiennes », explique le pédiatre spécialisé dans le sommeil des tout-petits, Edward Kulich.
En fait, les bébés, selon lui, rêvent aux repas, aux odeurs, à la sensation de chaleur et de confort, à la faim ou encore à l’ennui expérimenté durant la journée.
Également, deux des sources de rêves du bébé sont ses parents. Ils peuvent faire de beaux rêves, mais aussi des cauchemars, par rapport à leurs parents.
« Le bébé peut sentir le stress d’être malade, affamé et seul. Et toutes les choses qui peuvent provoquer des larmes peuvent aussi entrer dans les rêves », selon le pédiatre Alan Greene.
Rappelons aussi qu’en étudiant le cerveau des bébés, des experts ont pu comprendre que les connexions cérébrales avaient déjà complété leur développement lors de la venue au monde. Les poupons auraient donc des capacités intellectuelles bien plus grandes que nous le pensons.
Le stress pourrait altérer la croissance d’une partie spécifique du cerveau des tout-petits reliée au développement, selon des chercheurs de l’Université du Wisconsin-Madison.
Les enfants qui vivent un évènement stressant plus intense sur une plus longue période ont eu de moins bons résultats que les autres lors d’un test sur la mémoire de travail, peut-on lire dans le Journal of Neuroscience.
Des scanneurs crâniens ont permis de noter que le cortex cingulaire antérieur, cette partie du cortex préfrontal qui affecte la mémoire de travail, prenait moins de place dans le cerveau des enfants stressés.
« Ce sont de subtiles différences, mais des différences reliées à d’importantes habiletés cognitives », explique une diplômée en psychologie de l’Université de Wisconsin-Madison, Jamie Hanson.
Ce n’est pas tout, puisque la matière blanche ainsi que la matière grise — respectivement responsables de la connexion entre les parties du cerveau et de l’analyse des informations échangées entre les parties du cerveau — sont aussi présentes en plus petites quantités dans la tête des enfants stressés.
Rappelons que le stress est l’élément qui peut faire le plus de mal à un bébé prématuré. Il est important pour les parents de minimiser les stimulations auditives, olfactives, visuelles et tactiles environnantes au bébé, comme le bruit des machines, la lumière ou les gens qui parlent.
Contrôler ses gestes par la pensée
En contrôlant leurs gestes par leur pensée, les personnes handicapées physiquement pourraient gagner un peu d’autonomie et ainsi améliorer leur qualité de vie.
Le mouvement des muscles est contrôlé par le cerveau. Cependant, une lésion de la moelle épinière, un AVC ou des troubles neuromusculaires peuvent empêcher ce mouvement et, par le fait même, causer la paralysie.
Les chercheurs de la Brown University, du Massachusetts General Hospital et de la Harvard Medical School ont donc créé une interface cerveau-ordinateur, le BrainGate, qui rétablit la connexion entre le cerveau et un dispositif à l’extérieur du corps.
En fait, l’appareil détecte l’activité des cellules du cerveau et transforme ces signaux en données numériques qui activent les appareils externes.
Rappelons qu’une nouvelle approche d’intervention a vu le jour l’an dernier en Alberta dans le but de mieux traiter la paralysie cérébrale chez les enfants. Au lieu de se baser sur la posture ou les aptitudes à faire des mouvements, cette méthode d’intervention porte plutôt sur le milieu de vie de l’enfant et le jeu.
Les thérapies sensorielles où l’on utilise divers objets comme des brosses sont pourtant de plus en plus utilisées par les thérapeutes qui traitent l’autisme.
« C’est correct que les parents essaient ces types de thérapies, mais il n’y a que peu de recherches qui certifient leur efficacité ou qui attestent qu’elles donnent des résultats positifs à long terme chez les enfants atteints d’un trouble du développement », explique la professeure adjointe en pédiatrie du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center, Michelle Zimmer.
Certains enfants autistes peuvent avoir des anormalités au niveau des stimuli sensoriels. Par exemple, ils peuvent réagir fortement lorsqu’on les touche sans qu’ils s’y attendent. Cependant, cela ne signifie pas que le problème vient de la façon dont leur cerveau traite les informations sensorielles, comme le sous-entend le terme « trouble du traitement sensoriel ».
Selon l’Académie américaine de pédiatrie, le trouble du traitement sensoriel ne devrait pas être diagnostiqué comme seul responsable de ce comportement chez le patient. Les médecins doivent considérer l’autisme ou le trouble envahissant du développement au même titre que le trouble du traitement sensoriel.
Rappelons que beaucoup de parents qui ont un enfant autiste ne sont pas portés à demander conseil à leur pédiatre. Quant aux médecins, ils disent que faute de temps et de connaissances, ils sont mal à l’aise de suivre les patients autistes, selon une étude du Centre régional de recherche sur l’autisme de Philadelphie.
C’est en positionnant des bébés de 7 et 8 mois sur les genoux de leurs parents et face à un écran qui présentait une vidéo faisant apparaître ou disparaître différents objets dans des boîtes que des chercheurs se sont aperçus que les bambins peuvent vite décrocher.
Pour être certains que l’environnement qui entourait les nourrissons ne les influencerait pas dans leur concentration, les chercheurs américains, dont l’étude est parue dans Public Library of Science One, ont muni les petits de casques et d’oreillettes pour leur permettre de voir uniquement la vidéo.
Il s’est avéré que lorsque certaines séquences de la vidéo étaient trop ennuyantes ou que l’enfant pouvait prévoir ce qui allait se produire, le bébé déconnectait en détournant le regard du téléviseur.
Si la vidéo était trop difficile à comprendre, la stimulation intellectuelle enregistrée diminuait considérablement et laissait croire à un découragement de la part de l’enfant.
Les chercheurs concluent donc que tous comme les adultes, les bébés ont besoin d’éléments-surprises et d’un juste milieu entre la complexité et la simplicité des informations pour qu’une situation les intéresse.