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La méditation chinoise pour stimuler le cerveau

Selon une étude américaine publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, 30 minutes de méditation chinoise par jour améliorent la connectivité cérébrale, que l’on soit débutant ou expert.
 
Habituellement, cela peut prendre un bon moment avant de maîtriser la méditation, mais pas avec la méthode du coauteur de l’étude, Yi-Yuanm Tang.
 
Sa technique consiste à intégrer les postures avec des exercices de respiration, et le tout est facilement maîtrisé après seulement cinq jours.
 
« Les changements physiques importants que nous avons notés mettent en évidence que la méditation peut, sur le court terme, améliorer le contrôle de soi, l’humeur et la réponse au stress », mentionne le second auteur de la recherche, Michael Posner de l’Université de l’Oregon.
 
68 étudiants ont participé à la recherche. On a noté des changements cérébraux dans des zones spécifiques de leur cerveau liées à la mémoire, à l’empathie et au stress.
 
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Il n’y a pas que la caféine qui stimule le cerveau dans le café

Les effets du café sur le cerveau sont reconnus depuis longtemps. Nous savons qu’il peut notamment augmenter la vigilance et la concentration ainsi qu’améliorer le temps de réaction, mais il perturbe toutefois le sommeil.
 
Une consommation régulière de café tout au long de la vie peut même retarder le déclin cognitif lié à l’âge, surtout chez les femmes, et réduit le risque de maladie de Parkinson et d’Alzheimer.
 
On a souvent mentionné que c’était la caféine contenue dans le café qui était responsable de ces effets. Pourtant, Expressions Santé rapporte que les polyphénols antioxydants auraient également un rôle important à jouer dans la prévention des maladies cérébrales.
 
De plus, on a découvert que l’exposition à la caféine stimulait la croissance de certains prolongements neuronaux, les dendrites et les épines dendritiques. Ceci a été observé dans la zone du cerveau nommée hippocampe, qui est très impliquée dans le processus de mémoire.
 
Les mécanismes sous-jacents de la caféine et des polyphénols demeurent toutefois encore flous et demandent des études plus approfondies.

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Les problèmes de vision reliés à d’importants dommages du cerveau

Les troubles de la vision chez les enfants gravement prématurés seraient reliés, selon des chercheurs danois, à des dommages au cerveau et à une maladie des yeux appelée rétinopathie des prématurés (ROP).

Les chercheurs ont trouvé que les déficits du développement global (les troubles intellectuels qui sont un signe de dommages cérébraux) et les anormalités dans une zone de la rétine responsable de la mauvaise vision étaient plus communs chez les enfants prématurés.

« Les séquelles des dommages cérébraux et les ROP sont des facteurs de risque indépendants pour la perte de vision chez les enfants d’âge préscolaire nés extrêmement prématurément, et la présence de lésions cérébrales est le principal facteur de risque des deux », selon la scientifique principale derrière cette étude, la docteure Carina Slidsborg de l’Hôpital universitaire de Copenhague.

Rappelons que la rétinopathie des prématurés est la seconde cause de cécité la plus courante chez les enfants américains, touchant plus de la moitié des enfants nés à 28 semaines. Cette maladie est causée par le développement de vaisseaux sanguins dans la rétine.

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Le manque de sommeil incite à consommer de la malbouffe

Des chercheurs ont trouvé pourquoi le manque de sommeil prédisposait le cerveau à choisir davantage la malbouffe.
 
Selon leur étude présentée lors de la rencontre annuelle Sleep de l’Associated Professionnal Sleep Societies, le manque de sommeil active certains centres spécifiques de récompense du cerveau, et ce, devant la nourriture riche en sucre, sel et gras.
 
L’équipe de l’Université Columbia prouve une fois de plus un lien entre l’insomnie et une consommation accrue de nourriture malsaine.
 
Par l’imagerie fonctionnelle par résonnance magnétique (IFRM), effectuée sur 25 personnes de poids normal, on constate que devant la malbouffe, il y a une réponse neurale lorsque le sommeil a été limité.
 
Ces participants à la recherche ont visionné des images de nourriture saine et malsaine après cinq nuits de quatre heures de sommeil et après cinq nuits de neuf heures de sommeil maximum.
 
Il semble évident que l’activation des centres spécifiques de récompense dans le cerveau est seulement liée à la malbouffe lors de restriction de sommeil. Cela peut entraîner une consommation excessive et ainsi mener éventuellement à l’obésité
 
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À quoi les bébés rêvent-ils?

« Puisque l’on sait que les bébés ont des MOR (mouvements oculaires rapides, des étapes du sommeil où le globe oculaire bouge rapidement normalement associés au rêve), on peut supposer que les bébés absorbent leurs expériences quotidiennes », explique le pédiatre spécialisé dans le sommeil des tout-petits, Edward Kulich.

En fait, les bébés, selon lui, rêvent aux repas, aux odeurs, à la sensation de chaleur et de confort, à la faim ou encore à l’ennui expérimenté durant la journée.

Également, deux des sources de rêves du bébé sont ses parents. Ils peuvent faire de beaux rêves, mais aussi des cauchemars, par rapport à leurs parents.

« Le bébé peut sentir le stress d’être malade, affamé et seul. Et toutes les choses qui peuvent provoquer des larmes peuvent aussi entrer dans les rêves », selon le pédiatre Alan Greene.

Rappelons aussi qu’en étudiant le cerveau des bébés, des experts ont pu comprendre que les connexions cérébrales avaient déjà complété leur développement lors de la venue au monde. Les poupons auraient donc des capacités intellectuelles bien plus grandes que nous le pensons.

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Le stress retarde le développement du cerveau

Le stress pourrait altérer la croissance d’une partie spécifique du cerveau des tout-petits reliée au développement, selon des chercheurs de l’Université du Wisconsin-Madison.

Les enfants qui vivent un évènement stressant plus intense sur une plus longue période ont eu de moins bons résultats que les autres lors d’un test sur la mémoire de travail, peut-on lire dans le Journal of Neuroscience.

Des scanneurs crâniens ont permis de noter que le cortex cingulaire antérieur, cette partie du cortex préfrontal qui affecte la mémoire de travail, prenait moins de place dans le cerveau des enfants stressés.

« Ce sont de subtiles différences, mais des différences reliées à d’importantes habiletés cognitives », explique une diplômée en psychologie de l’Université de Wisconsin-Madison, Jamie Hanson.

Ce n’est pas tout, puisque la matière blanche ainsi que la matière grise — respectivement responsables de la connexion entre les parties du cerveau et de l’analyse des informations échangées entre les parties du cerveau — sont aussi présentes en plus petites quantités dans la tête des enfants stressés.

Rappelons que le stress est l’élément qui peut faire le plus de mal à un bébé prématuré. Il est important pour les parents de minimiser les stimulations auditives, olfactives, visuelles et tactiles environnantes au bébé, comme le bruit des machines, la lumière ou les gens qui parlent.

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Contrôler ses gestes par la pensée

En contrôlant leurs gestes par leur pensée, les personnes handicapées physiquement pourraient gagner un peu d’autonomie et ainsi améliorer leur qualité de vie.

Le mouvement des muscles est contrôlé par le cerveau. Cependant, une lésion de la moelle épinière, un AVC ou des troubles neuromusculaires peuvent empêcher ce mouvement et, par le fait même, causer la paralysie.

Les chercheurs de la Brown University, du Massachusetts General Hospital et de la Harvard Medical School ont donc créé une interface cerveau-ordinateur, le BrainGate, qui rétablit la connexion entre le cerveau et un dispositif à l’extérieur du corps.

En fait, l’appareil détecte l’activité des cellules du cerveau et transforme ces signaux en données numériques qui activent les appareils externes.

Rappelons qu’une nouvelle approche d’intervention a vu le jour l’an dernier en Alberta dans le but de mieux traiter la paralysie cérébrale chez les enfants. Au lieu de se baser sur la posture ou les aptitudes à faire des mouvements, cette méthode d’intervention porte plutôt sur le milieu de vie de l’enfant et le jeu.

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Les thérapies sensorielles pour traiter l’autisme remises en question

Les thérapies sensorielles où l’on utilise divers objets comme des brosses sont pourtant de plus en plus utilisées par les thérapeutes qui traitent l’autisme.

« C’est correct que les parents essaient ces types de thérapies, mais il n’y a que peu de recherches qui certifient leur efficacité ou qui attestent qu’elles donnent des résultats positifs à long terme chez les enfants atteints d’un trouble du développement », explique la professeure adjointe en pédiatrie du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center, Michelle Zimmer.

Certains enfants autistes peuvent avoir des anormalités au niveau des stimuli sensoriels. Par exemple, ils peuvent réagir fortement lorsqu’on les touche sans qu’ils s’y attendent. Cependant, cela ne signifie pas que le problème vient de la façon dont leur cerveau traite les informations sensorielles, comme le sous-entend le terme « trouble du traitement sensoriel ».

Selon l’Académie américaine de pédiatrie, le trouble du traitement sensoriel ne devrait pas être diagnostiqué comme seul responsable de ce comportement chez le patient. Les médecins doivent considérer l’autisme ou le trouble envahissant du développement au même titre que le trouble du traitement sensoriel.

Rappelons que beaucoup de parents qui ont un enfant autiste ne sont pas portés à demander conseil à leur pédiatre. Quant aux médecins, ils disent que faute de temps et de connaissances, ils sont mal à l’aise de suivre les patients autistes, selon une étude du Centre régional de recherche sur l’autisme de Philadelphie.

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La stimulation intellectuelle de bébé est complexe

C’est en positionnant des bébés de 7 et 8 mois sur les genoux de leurs parents et face à un écran qui présentait une vidéo faisant apparaître ou disparaître différents objets dans des boîtes que des chercheurs se sont aperçus que les bambins peuvent vite décrocher.

Pour être certains que l’environnement qui entourait les nourrissons ne les influencerait pas dans leur concentration, les chercheurs américains, dont l’étude est parue dans Public Library of Science One, ont muni les petits de casques et d’oreillettes pour leur permettre de voir uniquement la vidéo.

Il s’est avéré que lorsque certaines séquences de la vidéo étaient trop ennuyantes ou que l’enfant pouvait prévoir ce qui allait se produire, le bébé déconnectait en détournant le regard du téléviseur.

Si la vidéo était trop difficile à comprendre, la stimulation intellectuelle enregistrée diminuait considérablement et laissait croire à un découragement de la part de l’enfant.

Les chercheurs concluent donc que tous comme les adultes, les bébés ont besoin d’éléments-surprises et d’un juste milieu entre la complexité et la simplicité des informations pour qu’une situation les intéresse.

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L’acidité du cerveau indiquerait des troubles mentaux

Une équipe de l’Université de l’Iowa a créé une technique d’imagerie par résonnance magnétique (IRM) du cerveau, non invasive, qui permet de mesurer le taux d’acidité de l’organe.
 
Il est normal que le niveau de pH varie dans le cerveau, et lorsqu’il y a une activité cérébrale il diminue.
 
Avec les nouvelles IRM, on parvient à associer les niveaux de pH du cerveau avec des troubles de panique, d’anxiété et de dépression.
 
Cette découverte permettrait un meilleur diagnostic de ces troubles mentaux, pour ainsi offrir de meilleurs traitements et suivis aux patients.
 
« L’activité cérébrale est différente chez les personnes souffrant de troubles neurologiques, et ce nouveau signal pourrait être anormal ou perturbé, devenant une cible possible pour de nouveaux traitements », mentionnent les chercheurs.
 
Cette étude a été rendue publique dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences.